Transfert NBA : John Collins envoyé au Jazz contre Rudy Gay et un tour de draft

Le 27 juin 2023 à 07:28 par Giovanni Marriette

john collins
Source image : NBA League Pass

C’était dans les tuyaux depuis un bail et c’est désormais effectif : John Collins n’est plus un joueur des Atlanta Hawks. Après six saisons avec les Faucons, direction le Jazz pour JC !

On dégraisse chez les Hawks ! Quasiment 80 millions de dollars restants sur le contrat, couplés à un projet qui peine à décoller ? Bye-bye Johnny et see you soon.

WOW JOHN COLLINS À UTAH ?! https://t.co/ro2lTZ3yxC

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) June 26, 2023


Six saisons à Atlanta donc, cinq en tant que titulaire indiscutable, et quelques moments Kodak comme ce poster sur Joel Embiid lors des demi-finales de Conférence en 2021, une série qui symbolise d’ailleurs le pic des Hawks version Collins.

Partenaire de pick and roll favori de Trae Young, John c’est 15,8 points et 8 rebonds depuis sa Draft en 2017, un petit shoot dans le périmètre et une défense devenue solide avec le temps… mais un salaire et une place qui devenaient de plus en plus gênants dans le process de la franchise d’Atlanta. Des jeunes à développer et à payer (notamment Onyeka Okongwu), un coach arrivé il y a quelques mois et désireux sans doute d’ajouter sa touch (Qui Snyder) et voilà donc que Collins fait ses bagages direction Salt Lake City, dans une équipe qui n’en finit plus de bouger depuis un an.

Dans l’Utah John Collins aura deux alternatives. 1) sortir du banc et devenir l’un des meilleurs remplaçants de la Ligue ou 2) intégrer un drôle de frontcourt (moins probable) aux côtés de Walker Kessler et Lauri Markkanen, qui basculerait poste 3. Etant donné la saison que vient de claquer Lauri au poste 4 (Meilleure progression NBA) ça reste très incertain, et on serait donc sur le début d’un nouveau chapitre pour JC, celui d’un joueur qui sort du banc.

Après plusieurs Free Agency / trade deadlines lors desquelles son nom était bien souvent mentionné, John Collins quitte donc les Hawks après six années de pick and roll et de gros tomars. Pas un mauvais souvenir laissé en ville, mais le besoin pour Atlanta de repartir sur du frais. Bon vent Johnny !


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