La conférence de presse de Nikola Jokic… du grand n’importe quoi, à la sauce champion NBA

Le 13 juin 2023 à 10:40 par Antoine Demaegdt

Nikola Jokic conférence de presse Finales 2023
Source image : Youtube

Après avoir vaincu le Heat dans ce Game 5 des Finales NBA, les Nuggets sont officiellement sacrés champions NBA. À peine rentré dans le vestiaire que les bouchons de champagne explosent et les canettes de bières se décapsulent à tout va… sauf qu’il faut interrompre la chouille 10 minutes pour aller en conférence de presse. On ajoute à ça les mots Nikola et Jokic, et on a tout pour vivre un moment hors du temps. Florilège des meilleurs punchlines !

Pour sa plus grande joie (non), Nikola Jokic a fait un passage express en conférence de presse pour répondre aux questions habituelles d’après-match. Sauf que le frigo serbe, à son teint rougeâtre, avait déjà bu 1 magnum de champagne et 3 canettes de bière (l’équivalent d’une pinte de Panaché pour lui). Du coup, le MVP en titre de ces Finales NBA a bien fait marrer tout le monde en conférence de presse. Nous compris.

Bon déjà quand le type monte sur l’estrade, il asperge KCP de son breuvage. Tradition serbe pour dire “c’est à moi” sans doute. KCP se barre, et après avoir bu deux gorgées de 25 cl chacune, Jokic s’assoie sur le trône en lançant un “Can’t wait” d’une délicieuse ironie. En rebondissant sur sa déclaration lors de la qualification de Denver pour les Finales NBA, où le Joker affirmait qu’il était heureux pour Jamal Murray, Mark Singer du Denver Post, lui demande pour qui est-il heureux après ce titre. Le serbe répond malgré quelques imprévus :

” Tous. Je suis content pour DJ, je suis content pour Jeff, je suis content pour Ish, littéralement pour tout le monde. [Jamal Murray, ndlr.] a subi trois opérations et il est toujours venu aider… [*gloup*] nous aider à gagner un titre… [*Buurp*] Je rote, désolé.”

Les gorgées de barbare avant de rentrer sur scène remontent à la surface. Le Joker essaye de se tenir un minima mais abdique au bout de 2 secondes. Il poursuit ainsi lorsqu’un journaliste lui affirme qu’ils ont maintenant un cinq majeur indiscutable pour la saison prochaine :

” Je ne le savais pas, super. Mais pour être honnête je ne pense pas à l’année suivante. Je vais demander au coach de me donner quelques semaines de vacances en plus… [silence, ndlr.] Donc je peux être prêt pour le début de saison… [silence de mort, ndlr.] C’est supposé être une blague, et vous n’avez pas ri [*rires des journalistes*] Bon travail ! “

Après un nouveau soupir de buffle à chaque nouvelle question, le serbe continue son stand-up lorsqu’on lui demande s’il a hâte de faire la parade de champion à Denver. Jokic, d’un regard alcoolisé paniqué, se tourne vers sa gauche :

” Quand est-ce qu’est la parade ? Jeudi [répond un journaliste, ndlr.]. Non… Je dois rentrer à la maison… […] Je ne pense pas que ce soit la chose la plus importante au monde [*rires*] “

À peine le trophée Larry O’Brien soulevé que Jokic pense déjà à brosser ses chevaux en Serbie. Après un signe de main pour affirmer son envie d’aller se péter la ruche de se barrer, on lui pose tout de même une dernière question : après la victoire de Djokovic à Roland Garros, ne serait-ce pas la plus belle époque du sport serbe ? L’intéressé, dans un ultime effort, lance une dernière vanne :

” Ah félicitations, je vais regarder ça [sort son téléphone en faisant mine d’aller faire une recherche, ndlr.]. Je ne sais pas… [voit un message, ndlr.] Oh maman… “

Maman qui félicite son nounours adoré. Mais après ça, Jokic sort de prison pour rejoindre ses potes à pas de géant serbe. De quoi piquer une tête avec Jamal Murray pour décuver 5 minutes avant d’enchaîner de nouveau les packs de bières. On vous laisse avec la séquence entière, déjà culte.

Peu importe l’envie de Nikola Jokic de participer à la parade de Denver, cette journée risque d’être historique pour l’humour de ce sport. Et vu à quel point le Joker risque de se faire chier, pas impossible qu’il rechope un magnum de champ’ pour faire passer le temps. Moments iconiques à l’horizon.