Incroyable Brocante Sports, 2ème édition : récit d’une journée… incroyable

Le 22 mai 2023 à 21:47 par Alexandre Martin

Incroyable Brocante Sports
Source : So Foot / TrashTalk

Dimanche 21 mai. 5h43. Il fait encore bien nuit et les rues parisiennes sont à leur point le plus calme. Dans les deux grandes halles de Ground Control, ça s’active déjà. Le staff So Foot x TrashTalk arrive au compte-goutte, les yeux plus ou moins ouverts mais le sourire aux lèvres. Ce sont des mois de préparation qui s’apprêtent à donner leurs fruits. Enfin, un fruit, une immense brocante. Et malgré la montagne de boulot qui nous attend sur les 15 heures à venir, personne ne sourcille. Chaque nouvel arrivant pose ses affaires dans un coin et s’affère tout de suite à une tâche précise. La deuxième édition de l’Incroyable Brocante Sports va voir le jour et l’ouverture est dans à peine plus de trois heures. 

L’équipe du lieu est également à l’œuvre pour finir de débarrasser le mobilier habituel afin que nous puissions ensuite installer le nôtre. Les échanges sont précis. Les problèmes sont réglés avec efficacité. C’est un balai de chaises, de tables, de bancs, de portants qui s’organise avec fluidité. En un peu plus d’une heure, plus de 60 tables et 60 portants sont déballés, montés puis placés au bon endroit. À partir de 7 heures, les premiers brocanteurs et brocanteuses commencent à arriver dans l’ordre prévu. Ils sont chargés. Ils arrivent à pied avec une énorme valise dans chaque main ou en camionnette pleine à craquer. Après quelques vérifications et quelques joyeusetés administratives, ils sont emmenés à leurs emplacements. C’est la deuxième édition. Certains étaient déjà de la première. Les retrouvailles matinales sont furtives. On aura le temps de discuter tout à l’heure, ou pas. Heureux donc mais surtout concentrés et déterminés à réussir tous ensemble un grand événement. Les stands commencent à prendre forme sous nos yeux. Les maillots fleurissent sur les portants. Les écharpes bien pliées prennent place sur des tables aux côtés de livres, de magazines, de casquettes, de mugs, de pins, de cartes… C’est une véritable caverne d’Ali Baba pour fans de sports qui prend forme sous nos yeux en l’espace de deux heures.

🚨 OUVERTURE DES PORTES : INCROYABLE BROCANTE SPORTS !! ⭐️⭐️⭐️⭐️ pic.twitter.com/Sd3E5KoDfs

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) May 21, 2023


8h58. Café avalé en vitesse avant de prendre place pour accueillir les premiers visiteurs comme il se doit. 9h. Ouverture des portes. Comme lors de la première édition, 200 ou 300 personnes sont déjà là. Des collectionneurs ou amateurs éclairés qui veulent absolument faire partie des premiers à chiner parmi les stands afin de repérer et acheter la pépite de leur rêve parmi les quelques 30 000 pièces qui leur tendent les bras de bon matin. Puis, très vite, le lieu se remplit. Des passionnés de sport, de tous les sports, des familles, des gens du quartier, certains commencent par se poser et prendre un café avant même de faire un tour des brocanteurs. Pourquoi pas ! L’entrée est gratuite, l’endroit est cool, les gens sont souriants. Un léger brouhaha envahit le lieu. Ça se balade, ça discute, ça touche le produit, ça achète aussi, parfois en négociant un peu le prix. Bref, tout ce qu’on aime dans une brocante.

11h. Début des conférences. La culture foot en Île-de-France est disséquée d’entrée. Plein d’autres sujets seront abordés tout au long de la journée devant un public nombreux. Juste à côté de l’espace conférences, les amateurs de cyclisme peuvent faire un tour dans une pièce décorée du matériel pro de l’équipe Groupama – FDJ. Sur la scène des conférences, ça enchaîne. On parle collection de cartes avec quelques brocanteurs du jour puis équipe de France de football avec Philippe Tournon avant que Sébastien Abdelhamid-Godelu et Salim Baungally ne viennent nous raconter leurs 1000 maillots ! Le lieu est plein. Ça grouille. Ça rit, ça discute, ça chambre, ça achète, ça vend, ça touche, ça compare. Le stand So Foot x TrashTalk n’est pas en reste. L’équipe s’y relaie entre autres tâches à accomplir tout au long de la journée. On y parle football et basketball mais aussi bouquins (on les dédicace aussi), affiches, bières (ils se reconnaîtront), jeux vidéo, cartes de collection. Un maillot d’Antoine Rigaudeau aux Mavs pend fièrement dans le fond du stand aux cotés de ses copains Zola, Zidane, Barthez et Shevchenko. Trouveront-t-ils preneur ?

13h45. La discussion sur comment raconter le basket américain en français cartonne. Il faut dire que le casting est sérieux. Un Big Three composé d’Amara Sy et Rémi Reverchon, qui avaient fait le déplacement spécialement pour l’occasion, et complété par Bastien. Les gens posent des questions, se marrent, applaudissent. Pendant ce temps, la fréquentation ne faiblit pas, au contraire. Une petite file d’attente se forme à l’extérieur du lieu car la capacité maximale est atteinte ou presque !! Les fans de sports sont très nombreux au rendez-vous si bien que les heures passent, les visiteurs aussi, mais personne ne se lasse. On prend tout de même le temps d’un autre café ou d’une limonade, d’un petit tour des stands pour chiner en vitesse avant de se remettre à nos missions. Le rugby est désormais à l’honneur côté conférence avant de laisser place au foot féminin et notamment Marinette Pichon. La fatigue commence à se faire sentir dans les rangs de l’équipe d’incroyable brocanteurs mais pas question de fléchir. La bonne humeur des visiteurs nous redonne de l’énergie à chaque fois que c’est nécessaire. À 18h10, l’émission “L’Esprit Sport” animée par Nathalie Iannetta se lance sur France Inter et en direct depuis la scène de la brocante et pour nous accompagner jusqu’à la fermeture des stands prévue à 19 heures.

Les brocanteurs se mettent à ranger. Ils ont vendu bon nombre de pièces mais ils ont aussi donné. Comme nous. Et maintenant il faut ramasser, plier, porter, entasser, trier, déplacer, charger… Avec nos dernières ressources, nous nous y mettons toutes et tous. Les tables retournent sur leurs palettes, les portants aussi. Les objets restants retrouvent leur place dans un sac ou un carton. On est déjà en train de dire au revoir aux premiers prêts à partir. On se serre la main, on s’embrasse, on se dit que c’était génial encore une fois, qu’on a adoré, qu’on n’a pas eu trop le temps de se parler mais que ce sera pour la prochaine fois.

Car, on ne sait pas quand mais on sait qu’il y aura une prochaine. C’est ce qu’on se dit autour d’une bonne bière et quelques délicieux croque-monsieur avec les derniers membres restants de l’équipe. Il est déjà plus de 21 heures. Les plus vieux de la bande ont mal au dos, tout le monde est crevé. On ne pense qu’à la douche qui nous attend. On a envie de rentrer presqu’autant qu’on a envie de remettre ça.