Scoot Henderson croit encore au 1er choix à la Draft : “Je veux construire une fanbase à San Antonio”

Le 18 mai 2023 à 15:40 par Loan Rayer

Scoot Henderson
Source image : NBA League Pass

Alors que la course au premier choix de la Draft 2023 semble terminée depuis des mois, il y a encore un homme sur Terre qui pense que Victor Wembanyama ne sera pas choisi par les Spurs le 22 juin prochain. Cet homme-là, c’est son rival Scoot Henderson, qui a déclaré lors du NBA Draft Combine qu’il avait encore espoir de chiper cette première place. Bon courage !

Chicago, Illinois. Ze place to be pour les franchises qui n’ont pas participé aux Playoffs. Après la Loterie qui a vu les quatorze premiers picks de la Draft se répartir entre les équipes en vacances depuis avril, voici le temps du Combine, pour observer les futurs rookies de la NBA en action. Tous les coachs et autres membres exécutifs sont présents pour observer et discuter avec les futurs prospects. Sans Wemby, encore en France pour les Playoffs de Betclic Elite, tous les yeux sont rivés vers Scoot Henderson. Le meneur du G League Ignite n’a pas trainé pour annoncer la couleur. Au micro de la NBA, la pépite pense encore qu’il peut être choisi en premier par les Spurs à la Draft 2023.

“En tant que compétiteur, je veux être numéro 1 (de la Draft). Je veux construire une fanbase à San Antonio” – Scoot Henderson

Le meneur sort d’une excellente saison dans l’antichambre de la NBA. Avec près de 18 points, 5 rebonds et 6 passes décisives de moyenne sur 23 matchs, le garçon a su marquer les esprits. En tout cas, il a su les marquer en début de saison, la fin de cette dernière fut cependant plus compliquée. Le meneur a un jeu très athlétique dû à son physique similaire à un footballeur américain, et une belle baisse de régime s’est faite ressentir en fin de saison. Une conclusion de plus prématurée car il n’a pas disputé les cinq derniers matchs de l’exercice 2022-23 avec l’Ignite. Pas de quoi remettre en cause sa place dans la hiérarchie car le talent est attendu dans le Top 3 en juin.

Pourquoi ne pas l’imaginer sur la première marche ? Tout d’abord car les Spurs ne passeront pas à côté de Wemby, un talent générationnel comme on en voit peu. En dehors de la hype et du gap qui semble séparer le Français et Henderson, San Antonio a aussi des besoins plus importants à l’intérieur qu’à la mène. Tre Jones, drafté au second tour en 2020, a prouvé qu’il pouvait rendre de grands services au poste 1 et la franchise semble prête à lui faire confiance pour la suite. Et à côté de cela, les Éperons doivent encore combler un vrai manque dans la raquette. Avec un Français en plus ? Bingo.

Puis cette histoire de création de fanbase… On l’a vu pendant la Loterie, chaque fan des Spurs était heureux de l’arrivée de Wemby. Alors pourquoi les priver d’un intérieur provenant d’un pays qu’ils aiment tant pour un meneur certes très prometteur mais qui ne répond pas au besoin premier des Spurs ?

Donc monter dans les sondages, c’est non pour Scoot Henderson. Descendre ? Et bien oui, c’est encore possible et même bien probable. Le second pick de Draft se retrouve donc chez les Hornets, qui ont eux besoin de monde à l’aile, et non à la mène vu qu’ils ont déjà leur franchise player LaMelo Ball à ce poste. Brandon Miller, poste 3 de la fac d’Alabama pourrait donc lui faire une queue de poisson pour récupérer la seconde place de cette Draft. Selon la plupart des médias américains comme ESPN, Scoot Henderson devrait rejoindre les Blazers le 22 juin prochain. Enfin, pas encore sûr non plus car la mène est aussi bouchée dans l’Oregon et les Blazers réfléchissent même à échanger leur pick pour faire venir un joueur majeur qui pourra seconder Damian Lillard.

The Spurs have won the Victor Wembanyama sweepstakes.

Now where will Brandon Miller and Scoot Henderson land? @DraftExpress' NBA mock draft ➡️ https://t.co/Nc3iJbQjgj pic.twitter.com/rPf8SZMhmF

— ESPN (@espn) May 17, 2023

Scoot Henderson pense qu’il faut donc juste être assez compétiteur pour aller chercher cette place de numéro 1, mais l’amour entre les Spurs et l’Hexagone a ses raisons que la raison ignore. La logique d’un effectif en pleine reconstruction ne peut pas être battue non plus. Bref, désolé petit Sterling, car oui Scoot n’est pas son prénom. La France t’invite à rebrousser chemin le plus vite possible car la marche texane sera trop grande pour un meneur américain. 

Source texte : NBA.com, ESPN