Chet Holmgren pense que le noyau actuel du Thunder peut monter aussi haut que le Big Three Durant – Westbrook – Harden

Le 22 mars 2023 à 12:15 par Nicolas Meichel

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Blessé pour l’intégralité de sa saison rookie, le numéro 2 de la Draft 2022 Chet Holmgren observe d’un œil extérieur son équipe d’Oklahoma City cette année. Une équipe qui déjoue les pronos avec un bilan équilibré et une septième place à l’Ouest, de quoi envisager un avenir radieux. Pour Chet, le noyau actuel peut même marcher dans les traces du trio Kevin Durant – Russell Westbrook – James Harden.

On s’en rappelle comme si c’était hier.

Il y a un peu plus d’une décennie, le Thunder représentait à la fois le présent et l’avenir de la NBA. KD, Westbrook et Harden – trois jeunes stars qui étaient à peine au début de la vingtaine – avaient pris le pouvoir de la Conférence Ouest en 2012 pour ensuite disputer les Finales NBA face au Miami Heat. Une époque dorée qui, même si elle laisse de gros regrets à la fanbase du Thunder (série perdue contre Miami, transfert d’Harden dans la foulée, puis plus aucune apparition en Finales NBA), représente désormais une source d’inspiration pour le noyau actuel d’Oklahoma City.

Pour Chet Holmgren, le Thunder version 2023 a effectivement le potentiel pour monter aussi haut que le trio Durant – Westbrook – Harden. Voici ce qu’il a répondu (via Complex) quand on lui a demandé si son équipe pouvait intégrer l’élite de l’Ouest, comme le Big Three de 2012.

“Je crois en cette équipe, en ce coaching staff, en cette franchise, donc je dis oui sans hésiter. Je pense vraiment qu’on est capables de monter très haut. […] Mais cela ne va pas se faire du jour au lendemain. On connaît déjà du succès mais ce n’est pas pour autant que ce sera facile lors des dix ans à venir. Il va falloir qu’on bosse dur et qu’on traverse différents challenges.”

Passant d’une franchise à seulement 23 victoires à l’une des meilleures équipes de l’Ouest et franchissant les paliers en Playoffs à vitesse grand V, le Thunder de l’époque fait partie de ces rares équipes qui ont connu une ascension fulgurante. Aujourd’hui, après des années en mode tanking, Oklahoma City semble destiné à un avenir radieux au vu du talent, de la jeunesse et du potentiel qui caractérise le groupe de Mark Daigneault.

Avec Shai Gilgeous-Alexander dans le rôle franchise player, des jeunes talents comme Josh Giddey, Jaylin et Jalen Williams (entre autres), le pitbull Lu Dort et évidemment la future intégration de Chet Holmgren, le Thunder peut effectivement nourrir de belles ambitions pour le futur. Surtout au vu des gros progrès montrés cette année.

Personne n’imaginait OKC se battre pour une place en Playoffs à dix matchs de la fin de la régulière. C’est pourtant le cas. Le Thunder, qui reste sur huit victoires en dix matchs, est virtuellement qualifié pour le play-in tournament avec sa septième place à l’Ouest (bilan global de 36 victoires – 36 défaites) et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. SGA et ses potes n’ont qu’un demi-match de retard sur le Top 6, ils possèdent donc une chance légitime de retrouver les PO pour la première fois depuis 2020.

Chet Holmgren on if they can reach the heights of KD, Russ and Harden on Thunder:

“The answer is an obvious yes. I think we can reach really high heights.”

(via @ZionOlojede, https://t.co/3z5pKOByXp) pic.twitter.com/Rc81FkzEaU

— Legion Hoops (@LegionHoops) March 21, 2023

Maintenant, même si le Thunder a fait un gros pas en avant cette année, rien n’est garanti en NBA. C’est une chose de quitter les bas-fonds du classement pour devenir à nouveau une équipe compétitive, c’en est une autre d’intégrer l’élite de sa conférence. Au début des années 2010, Oklahoma City possédait quand même trois joueurs qui sont ensuite devenus des MVP de saison régulière, trois joueurs ayant intégré le Top 75 all-time de la NBA. Ne l’oublions pas.

Donc même si on kiffe le noyau actuel d’OKC, attention à l’enflammade.

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Source texte : Complex


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