La course au Sixième homme de l’année 2022-23 : Malik Monk s’offre une place dans la bagarre

Le 07 mars 2023 à 13:45 par Nicolas Vrignaud

Malik Monk Kings 12 janvier 2023
Source : NBA League Pass

Comme chaque saison, la course au Sixième homme de l’année est l’une des plus suivies de NBA. Comme chaque saison – et par manque d’inspiration – on dit pour toutes les courses (DPOY, MVP, COY, ROY) qu’elles sont les plus suivies de NBA. Mais pour la course au Sixième homme de l’année, c’est vraiment vrai. Et comme chaque année, on dit pour toutes les courses que c’est vraiment vrai. Bref, papier.

(Stats arrêtées au 5 mars)

#10 – Bodgan Bogdanovic 

Un client plutôt sérieux qui fait son entrée par le bas dans le top 10. Auteur de jolies performances avec Atlanta, M’sieur Bogdanovice se replace discrètement dans la discussion tout en restant le gars qu’on mentionne sans pour autant y croire. La partie n’est pas encore finie concernant ce trophée, mais il faudrait à minima un mois de mars jordanesque pour que Bogdan devienne un client sérieux. Mention honorable pour les efforts fournis car les Hawks en ont bien besoin, actuellement huitièmes à l’Est et donc en pleine lutte pour les Playoffs.

Stats : 14,4 points à 43,7% au tir, 3,2 rebonds, 2,9 passes et 1,3 ballon perdu.

#9 – Tyus Jones 

Oh la turbo dégringolade. Placé en quatrième position le mois dernier, la petite fouine des Grizzlies a réalisé un mois de février très mossade. Beaucoup de sorties à seulement quelques points qui n’ont pas été compensées par un apport renforcé en passes ni en rebonds. Memphis s’en sort avec six victoires et quatre défaites pendant la période, mais il faudra en attendre plus de la part de Tyus pour qu’il réussisse à revenir sérieusement dans la course. L’absence de Ja Morant devrait lui donner des responsabilités élargies, à voir donc. Mention efforts à fournir, bien sûr.

Stats : 9,8 points à 43,5% au tir, 2,2 rebonds, 4,6 passes et 0,9 perte de balle.

#8 – Bobby Portis 

Pas grand chose à dire pour le mois de février de ce brave Bobby, hormis qu’il n’a joué que cinq matchs entre le 5 février et le 5 mars. Saleté d’entorse au ligament du genou qui vient couper sa belle progression. Les quelques rencontres qu’il a disputé en fin de mois sont bien sûr plus discrètes, mais restent garantes d’une place dans ce top et d’un mois de mars potentiellement réussi. Allez, il n’y a plus qu’à.

Stats : 13,7 points à 49,4% au tir, 9,7 rebonds, 1,7 passe et 1,2 ballon perdu.

#7 – Russell Westbrook

Un mois, trois équipes. On pourra difficilement faire mieux que Russ en termes de déménagements… mais hélas, les matchs manqués pour ce motif sont nombreux. Les matchs joués par Brodie sont peu nombreux, mais témoignent une nouvelle fois de son efficacité et de son statut de concurrent pour ce trophée. Pour autant, avec un statut de titulaire chez les Clippers, il se pourrait que le joueur sorte rapidement de la compétition. N’en reste pas moins qu’avec seulement sept matchs joués, Westbrook ne peut tenir sa place plus haut, d’autant plus quand d’autres joueurs ont eux profité de la période pour cartonner.

Stats : 15,8 points à 42,6% au tir, 5,9 rebonds, 6,7 passes et 3,7 ballons perdus. 

#6 – Immanuel Quickley

Boum, la sensation de la Big Apple gratte deux places par rapport au mois dernier. Spoiler : la grosse série de victoire de New York n’y est pas pour rien. Un mois très sérieux au sein d’une équipe qui n’a plus perdu depuis le 12 février. Du scoring, du scoring et encore un peu de scoring en dessert. L’apport du client est copieux et surtout très important dans la réussite de son groupe. C’est du solide, ça mérite un reclassement vers le haut.

Stats : 13,4 points à 45% au tir, 4,1 rebonds, 3,1 passes et 1,1 balle perdue. 

#5 – Christian Wood 

Top 5, ça commence à ne plus trop niaiser. Mois sérieux de Christian Wood du côté de Dallas ! Il rentre directement à la cinquième place du classement, en même temps faut voir le boulot accompli. Deux matchs un chouilla discret au début du mois, puis une machine qui a toujours traîné autour de la quinzaine d’unités, avec une pointe à 24 pions. Important pour Dallas, alors que les Mavericks n’arrivent pas à trouver la formule pour enfin empiler les succès. Il en faudra tout autant au mois de mars pour aider l’équipe, mais surtout pour confirmer que son statut de cinquième dans cette course au trophée n’est pas usurpée.

Stats : 17,4 points à 52,3% au tir, 7,8 rebonds, 1,7 passe et 1,8 perte de balle. 

#4 – Malik Monk

Derrière un podium qui apparaît comme bien difficile à craquer, Malik Monk fait un bond de six places grâce à un mois de février estampillé zinzin de l’espace. Premier argument ? Un match à 45 points, lors de la confrontation haute en scoring entre Kings et Clippers. Oh, mais s’il fallait simplement un gros match, Malik ne serait pas là hein. Non, une trentaine de jours à frôler la vingtaine très régulièrement tout en sortant du banc, ça pèse beaucoup plus fort. Les sept victoires des Kings en dix matchs sur la période ont été également un élément important dans ce reclassement, car ses apports ont été ressentis. Le début de mars a été un tantinet plus discret, alors il faudra quand même vite se remettre au charbon pour consolider le dossier.

Stats : 13,6 points à 45,2% au tir, 2,5 rebonds, 3,9 passes et 2 pertes de balle. 

#3 – Bennedict Mathurin 

Le trio de tête ne change pas, les positions si. Bennedict Mathurin se fait ainsi chiper sa place de dauphin par un certain joueur des Clippers. Pas de spoilers, alors causons du rookie des Pacers. Là encore, un début de mois un peu discrétos, mais une machine qui se remet vite à tourner comme sur des roulettes car t’façon le rookie wall c’est une légende pour jeunes enfants. Ce qui fait tâche dans son dossier ? Pas mal de défaites côté Indiana, malgré des apports solides. La performance globale depuis le début de saison lui permet de rester sur le podium, mais attention à un gros mois du gars des Kings là… hmmm… Malik Monk ouais.

Stats : 16,9 points à 42,9% au tir, 4,1 rebonds, 1,4 passes et 1,8 perte de balle. 

#2 – Norman Powell 

Trop costaud, trop constant. Attention quand même à la blessure dont Powell est désormais sujet et qui l’écartera des terrains à minima pendant une semaine. Après un tel mois de février en matière de jeu, ça la foutrait mal de se vautrer dans la dernière ligne droite. Car oui, le mois écoulé du côté de Los Angeles a été une véritable merveille pour Nono. Des soirées qui tapent la vingtaine à foison, malgré des victoires qui ne se bousculent pas. La blessure et sa durée seront donc des éléments déterminants pour le prochain classement.

Stats : 16,6 points à 47,5% au tir, 2,9 rebonds, 1,8 passes et 1,6 perte de balle. 

#1 – Malcolm Brogdon 

Ce classement, c’est un peu comme le jeu sur la 2 “Qui veut prendre sa place” sauf que personne ne veut prendre la place de Malcolm Brogdon. Enfin plutôt, personne ne le peut. 7 victoires et 2 défaites pour les Celtics, qui ont du faire sans Brown notamment durant la trentaine écoulée. Qui c’est qu’on appelle dans ce cas là ? Bah c’est ce cher Malcolm, qui pointe au top de ce classement et pas in the middle. Là encore, de la vingtaine craquée en détente tout au long du mois et des victoires à la pelle. Ce mec est trop bien assis sur le trône… et son concurrent le plus direct est à l’heure actuelle blessé. Vous l’aurez saisi : sauf pépin, le chemin vers le trophée de meilleur Sixième homme, c’est tout droit.

Stats : 14,8 points à 49% au tir, 4,1 rebonds, 3,7 passes et 1,6 perte de balle.