Les notes de Heat – Pelicans : la renaissance de Kyle Lowry en mode Tommy Vercetti ramène la victoire pour Vice City

Le 23 janv. 2023 à 06:18 par Clément Hénot

Kyle Lowry 24 novembre 2022
Source image : YouTube

Une saison NBA ce sont des matchs, des mecs qui les regardent et qui en parlent, mais aussi des mecs qui les regardent et qui les notent. Vengeance probable après une jeunesse passée à collectionner les zéros, et occasion rêvée en tout cas de lâcher de la punchline au kilo. Cette saison encore la Team Notes vous ravira donc de son imagination sans faille, en essayant tout de même de parler un tout petit peu de basket. Chiche ?

Un match bien dimanche aprem bien digestion difficile pour ces deux équipes qui ont tout de même bataillé jusque dans les dernières secondes. On pensait qu’on s’était plantés de terrain étant donné qu’il y avait encore plus de balles perdues que sur un champ de paintball, mais finalement non, on était bien dans le fief du Heat de Miami qui a chopé sa victoire in-extremis dans le sillage d’un Tyler en mode super Herro et d’un Dyson Daniels qui a complètement craqué son slip. On n’aurait pas fait les notes de ce match sponsorisé par Tripel Karmeliet si le meneur australien des Pels avait pris son temps-mort à temps, mais il a trop tardé donc régalez-vous.

# Miami Heat

Bam Adebayo (7) : il milite pour voir sa propre tronche parmi les étoiles de Salt Lake City en février, et si ce genre de match ne lui donne pas forcément raison à 100% sur le plan statistique pur et simple, Bam a prouvé à quel point il est essentiel au bon équilibre de sa franchise. Si ça échoue, alors il se renommera Plouf Adebayo.

Caleb Martin (4) : il devait y avoir de sacrés courants d’air dans la salle pour que Caleb Martin rate à ce point ses shoots. Sa défense et son énergie sont toujours aussi précieuses, mais la réussite aux tirs, c’est autre chose. Après “Martine fait ses courses”, découvrez “Martin devient maçon”.

Jimmy Butler (7) : malgré une coiffure façon Red Dead Redemption II qui aurait dû lui valoir une flagrante 2, Jimmy Buckets a une nouvelle fois été propre. Véritable force tranquille, il a eu l’intelligence de laisser ses coéquipiers chauds comme un barbecue prendre le match à leur compte. Jimmy Neutron, cerveau en éruption.

Tyler Herro (8) : en voyant le début de match bien crade de ses coéquipiers, Tyler Herro a décidé de sortir sa cape rouge et de passer son slip par dessus son pantalon afin de maintenir son Heat à flots. Ne refusant jamais un tir, il a été le dépositaire de l’attaque de son équipe. Ne manque que ce vilain bouc d’informaticien à éradiquer.

Kyle Lowry (7:30) : pendant trois quart-temps et demi, il a tapé sa meilleure sieste. Et puis Kyle Lowry s’est réveillé au son de l’alarme iPhone, c’est à dire en sursaut. Méconnaissable (ou justement, trop reconnaissable), il a scoré 9 points consécutifs dans les dernières minutes pour permettre aux floridiens de repasser devant. Un match de twerkeur avec une bague au doigt, beaucoup ne peuvent pas en dire autant.

Victor Oladipo (6) : a été bon en attaque et a bien fini le taf aux lancers-francs. Qu’il profite toutefois de ses derniers mois en tant que meilleur Victor de la NBA.

Orlando Robinson (3,5) : l’intérieur était clairement venu pour souffrir ce soir, il s’est fait aplatir par Jaxson Hayes et plus globalement tous les intérieurs des Pelicans. En même temps, un type qui s’appelle Orlando et qui joue à Miami, ça aurait dû tout de suite nous mettre la puce à l’oreille

Gabe Vincent (5) : quelques dribbles chaloupés, un tir primé, un tir pas primé, puis finalement pas grand chose outre cinq ballons rendus à l’adversaire. Franky Vincent.

Max Strus (3,5) : il a bien souvent la précision chirurgicale d’un docteur derrière l’arc, dommage qu’aujourd’hui il ait choisi le docteur de la série H. Professeur Strus.

# New Orleans Pelicans

Jonas Valanciunas (6) : pas grand chose à reprocher au géant lituanien sur ce match. Il a fait ce qu’il avait à faire et a livré un duel face à Bam Adebayo aussi béton que le gel qu’il utilise dans ses cheveux. Un match so 2004 pour JV.

Trey Murphy III (6,5) : un match façon playground pour le troisième du nom Trey (ça fait beaucoup de 3, on est d’accord, sauf sur sa fiche de stats : 33,3%, enfin si, enfin non, enfin bref). Des beaux dunks, des tirs lointains donc, mais pas tant de défense que ça.

Herb Jones (6,5) : peu de munitions mais peu de gâchis pour Herb Jones, qui, pour faire passer la déception de la défaite, ne va pas que fumer certains de ses adversaires du soir.

CJ McCollum (3) : la saison des vendanges n’a pas encore commencé, mais CJ McCollum pourrait déjà ouvrir son propre cabinet d’oenologie à la fin de la journée avec tous ses tirs envoyés contre l’arceau. On se disait aussi que dans son opus GTA, CJ ne se trouvait pas à Vice City.

Dyson Daniels (40°) : une fin de match d’ivrogne, on n’a pas d’autre mot pour qualifier le match de Dyson Daniels qui n’est pourtant pas cracra statistiquement parlant. Mais il a précipité la chute des siens en demandant son temps mort une seconde trop tard, causant une violation des 5 secondes sur la remise en jeu. Plutôt Jack que Dyson Daniels, même s’il s’est bel et bien fait aspirer son âme sur cette fin de match.

Larry Nance Jr. (6 – 3) : il faisait un très bon match des deux côtés du terrain, jusqu’à ce blackout total sur l’une des dernières actions du match. Trouvé sous le panneau alors qu’il est totalement seul, LNJ tente une réception à une seule main pour ressortir de façon swag à 3 points, sauf qu’avec ses moufles imbibées d’huile, il a perdu le ballon et précipité la chute des siens. Dyson Daniels et Larry Nance Jr. bientôt dans les Anges de la Téléréalité.

Jaxson Hayes (6) : sa détente de furieux lui a permis d’envoyer quelques gros dunks bien aériens, notamment sur le pauvre Orlando Robinson qui n’avait rien demandé à personne. Des actions interdites aux moins de 18 ans, comme le laissait présager la lettre X au beau milieu de son prénom.

Devonte’ Graham (4) : on pensait qu’il allait nous sortir un pur match après son tir du milieu de terrain rentré en fin de premier quart-temps, mais au final, l’apostrophe a très vite disparu des radars. Devonte’ Graham est une étoile filante.

José Alvarado (2,5) : le meneur est passé à un tir primé et une passe décisive près de nous faire une Tony Snell, à savoir une séance de cardio au Basic Fit du coin. il a le même genre de visage que le cuistot de TikTok SeizeMay, mais c’est pourtant lui qui s’est fait cuisiner ce soir à Miami.

Score final : 100 à 95 pour Vice City qui peut remercier les Pels, orphelins de Zion Williamson, pour leur fin de match infâme. Alors qu’ils ont couru après le score pendant une bonne partie de la rencontre, les potes de Jimmy Buckets ramènent la victoire devant leurs supporters. Ce n’était pas du grand Mendes, mais au moins on a bien rigolé.