C.J. McCollum en pleine bourre : sans Zion et Brandon Ingram, le vétéran des Pelicans assume son costume de leader

Le 11 janv. 2023 à 18:33 par Louis-Emmanuel Navarro

C.J. McCollum Pelicans 16 novembre 2022
Source image : YouTube

Zion Williamson blessé depuis une semaine, Brandon Ingram absent depuis un mois et demi, un homme arrive à maintenir la Nouvelle-Orléans à flot : C.J. McCollum. Focus sur l’état de forme de l’arrière vétéran des Pelicans. 

Privés de Zion Williamson et de Brandon Ingram, les Pelicans sont tout de même sur le podium de la Conférence Ouest à la mi-saison. Tout ça grâce à un groupe qui impressionne, et surtout un joueur qui assure en ce moment : C.J. McCollum. L’ancien lieutenant de Damian Lillard aux Blazers se comporte en vrai leader des Pelicans en l’absence du Z, un statut qu’il assume sans problème. Sur ses quatre derniers matchs, C.J. tourne à 29 points, 4,7 passes, 50,6% au tir et 52% de réussite longue distance. C’est très propre.

CJ McCollum led the Pelicans to the W tonight:

34 PTS
5 REB
4 3PM pic.twitter.com/a4drZew2XS

— NBA (@NBA) January 10, 2023

Mais au-delà des stats, ce qui impressionne le plus, c’est bien le leadership de C.J., qui refuse de voir sa team se relâcher malgré les absences. Le MIP 2016 sort d’une série de trois matchs où il aura porté toute la Nouvelle-Orléans sur son dos. Face aux Wizards notamment, le numéro 3 termine à 34 points, 5 rebonds, 2 interceptions, à 57% dont 50% du parking. Un match plein d’efficacité, de leadership. Sans pression, sans paniquer – alors que les Pels étaient menés de dix points – C.J. a montré la voie. Un vrai match de patron. Alors si la Nouvelle-Orléans reste sur le podium de la Conférence Ouest aujourd’hui, c’est en partie grâce à lui. Une situation qui rend fier le coach Willie Green, comme il l’a avoué à la presse hier après la victoire des siens face à Washington.

“Chaque match est différent, mais C.J. nous aide à trouver les clés pour nous garder dans la bonne direction. Sans B.I, sans Zion, il est notre guide. Il garde tout le monde responsable. Je ne suis pas surpris. Son match est à l’image de sa saison, mais aussi de ce qu’il montre en dehors du terrain.”

À l’aube d’un petit road-trip de trois matchs, les Pelicans ont su limiter la casse (deux victoires sur les quatre derniers matchs) et se maintenir à la troisième place à l’Ouest, eux qui étaient en tête fut un temps. Malgré deux défaites récentes face aux Sixers et aux Nets, les Oiseaux ont su faire la différence notamment grâce à la relation entre McCollum et Jonas Valanciunas, qui fait des ravages sur pick’n’roll. Une bromance qui s’est dévoilée au meilleur des moments.

“Cela fait un an que je suis ici. J’ai dû apprendre à connaître JV et tout le reste de l’effectif à mon arrivée. Cela a pris du temps mais aujourd’hui ma compréhension du jeu est meilleure, ma patience est meilleure et on arrive à bien jouer ensemble. C’est un intérieur très mobile, polyvalent, il bosse dur. Je sus content de l’avoir.” – C.J. McCollum après la victoire face aux Wizards.

Derrière un C.J. McCollum en mode All-Star, on a également tout un groupe de role players, de soldats, qui ne rechignent pas à faire le sale boulot. Ça joue dur, ça se bagarre, ça se partage la gonfle, et surtout ça ne se cherche pas d’excuses. Les Pels sont actuellement à un tournant de leur saison et devront bien le négocier en attendant le retour de Z et B (on dirait le nom d’une sitcom des années 2000).

Une chose est sûre, ils peuvent compter sur Cijay.