LeBron James craque : “Je ne veux pas finir ma carrière en jouant à ce niveau là, collectivement”

Tabassé par une équipe de Miami bien trop complète et meilleure que celle des Lakers hier soir, LeBron James s’est tout de même rendu en conférence de presse pour délivrer quelques mots aux médias présents sur place. Et ce qu’on peut dire, c’est que le King n’a pas mâché ses mots… 

On sent le craquage, et comment ne pas le comprendre ?

Pour sa 20ème saison NBA, après avoir tout accompli et tout réussi dans son sport, LeBron se retrouve tous les soirs à devoir jouer dans une équipe quasiment assurée de perdre. Les Patrick Beverley, Lonnie Walker, Thomas Bryant et compagnie ont beau faire de leur mieux, la saison des Lakers vire au cauchemar actuellement.

Et pour un joueur qui ne rêve que de titres, jamais LeBron n’a semblé aussi loin d’un Larry O’Brien Trophy.

C’est avec cette amertume et cette conscience de la réalité que LBJ s’est exprimé, ce mercredi soir au micro des médias présents à Miami :

“Je ne veux pas finir ma carrière en jouant à ce niveau là, collectivement parlant… Je veux continuer à jouer pour des titres de champion car je sais ce que je peux continuer à apporter dans n’importe quelle équipe, avec les bonnes pièces autour. […] Je suis un winner. Et je veux gagner. Je veux gagner et me donner une chance de l’emporter et toujours me battre pour remporter des titres. Depuis que je suis entrée dans cette Ligue en étant un garçon de 18 ans venant d’Akron dans l’Ohio, ça a toujours été ma passion et mon objectif. Je sais les étapes que cela demande pour y arriver. Et une fois que vous y arrivez, vous savez comment vous y rendre.

Jouer au basket à ce niveau là pour le simple fait de jouer au basketball, ce n’est pas dans mon ADN. Ce n’est plus dans mon ADN. On va donc voir ce qui va se passer, et on verra si mon état d’esprit restera aussi frais pour les prochaines années.  […] Ce que je sais, c’est à quel point je travaille sur mon jeu. Je sais à quel point je travaille sur mon corps, sur mon mental, sur toutes ces choses. Mais parfois je me surprends moi-même, juste concernant le niveau de jeu. Quand on regarde l’histoire de ce sport, on ne dirait pas qu’il y a eu beaucoup de joueurs qui ont évolué à un tel niveau sur une aussi longue durée, avec autant de kilométrages et d’accomplissements réalisés.”

Ouch…

Voilà qui semble clair, et pour Rob Pelinka, et pour Jeanie Buss, et pour les coéquipiers de LeBron.

Pas besoin d’avoir fait des études supérieures pour capter que James en a marre, vraiment marre. Les défaites s’enchaînent, les désillusions deviennent quotidiennes, et les humiliations se font de plus en plus courantes sans avoir la moindre perspective positive à l’horizon. Si, allez, un record au scoring all-time ? Mais pas grand chose d’autre.

On posait la question sur les réseaux sociaux ce jeudi : est-ce impensable de croire à une demande de transfert de LeBron d’ici quelques semaines ?

Si les Lakers ne se réveillent pas, si Rob Pelinka ne se bouge pas, le wagon foncera dans le mur et la carrière d’un des meilleurs basketteurs de l’histoire tombera aux oubliettes. La tristesse est totale.

Source : Associated Press