La méchante liste des blessures d’Anthony Davis depuis son arrivée chez les Lakers

Le 19 déc. 2022 à 11:39 par Alexandre Taupin

Anthony Davis 8 octobre 2020
Source image : YouTube

Encore blessé et out pour au moins un mois, Anthony Davis confirme sa (triste) réputation d’homme de verre. Retour sur les bobos du Brow depuis son arrivée aux Lakers. 

Monstrueux depuis plusieurs semaines déjà, Anthony Davis a donc trouvé sa kryptonite ou plutôt il l’a retrouvée car c’est une vieille connaissance qu’il croise régulièrement et même bien trop souvent. Le refrain, on le connaît bien du côté de L.A. Si Anthony Davis et LeBron James sont en bonne santé, les Lakers seront dangereux. Si le King a lui aussi connu des pépins physiques ces deux dernières années, c’est surtout AD qui inquiète. On savait déjà du temps de New Orleans que le géant était sujet aux petits bobos mais là il semble quand même être entré dans une nouvelle dimension dans la Cité des Anges. Petit focus sur le carnet de santé du Brow à L.A. grâce à Alex Kirschenbaum de Sports Illustrated.

Saison 2019-20

C’est l’âge d’or de Davis à Los Angeles, sans le moindre doute. Champion à l’issue d’une saison aboutie et grâce à des Playoffs fabuleux de sa part, Anthony Davis avait enfin touché le Graal. Un scénario qui était notamment dû à la bonne santé du joueur. Limité (seulement) par une contusion au sacrum, l’intérieur avait pu disputer 62 des 71 rencontres de saison régulière (le COVID avait réduit le nombre de matchs) et surtout l’intégralité de la postseason. Ironie de la situation, c’est la dernière fois où on l’a vu à-peu-près fiable sur la durée.

  • 62 matchs joués sur 72 possibles
  • Blessures : contusion au sacrum 

Saison 2020-21

Le début des problèmes et des regrets pour le champion en titre. En quête du back-to-back, les Lakers sont plombés par les bobos de leurs leaders. LeBron James ne dispute que 45 matchs. C’est encore pire pour AD qui reste scotché à 36 rencontres, la faute à son mollet d’abord mais surtout à une grosse blessure au tendon d’Achille qui le mettra deux mois sur la touche. De retour pour les Playoffs face aux surprenants Suns, Unibrow ne réussira même pas à aller au bout de la série, gêné cette fois par un problème à l’aine. Dommage quand on sait que les Angelinos menaient 2-1 face au futur finaliste NBA…

  • 36 matchs joués sur 72 possibles
  • Blessures : mollet mais surtout tendon d’Achille et finalement l’aine

Saison 2021-22

Un calvaire de bout en bout, voilà comment on pourrait décrire la dernière saison de Davis à Los Angeles. Genou, poignet, cheville, pied, on ne parle pas de la série Urgences mais bien des blessures qui ont éloigné l’acolyte de Bron Bron des parquets l’an passé. Sur le plan comptable c’est encore pire car on passe sous les 50% de matchs disputés et son absence sur quasiment toute la fin de saison a fait totalement dérailler les Lakers, passés d’une place au Play-in à… rien du tout. Sacrée chute alors qu’ils étaient champions deux avant auparavant.

  • 40 matchs joués sur 82 possibles
  • Blessures : genou, pied, cheville, poignet et maladie (fièvre)

Saison 2022-23

Le début d’exercice était plutôt prometteur avec seulement trois matchs ratés sur les 28 disputés par les Lakers, essentiellement à cause de douleurs au dos. De quoi espérer enfin une saison pleine pour l’ancien Pelican. Et puis non… Blessé au pied face aux Nuggets, Anthony Davis ratera au moins un mois de compétitions, soit environ quinze matchs supplémentaires ! Et encore, c’est le scénario où il revient dans les temps. On connait l’importance de AD chez les Lakers et son apport des deux côtés du terrain. Il est clair que les ambitions des Lakers viennent de prendre un sacré coup dans les parties.

  • 25 matchs joués sur 29 possibles (en cours)
  • Blessures : dos et pied. 

91 matchs de régulière manqués (sur 254 possibles) en un peu plus de trois saisons, c’est le bilan médical d’Anthony Davis depuis son arrivée à la Crypto.com Arena et ce chiffre va vite augmenter suite au dernier bobo en date. Le calvaire d’AD prendra-t-il fin un jour ? 

Source texte : Sports Illustrated / Alex Kirschenbaum