Les Celtics ultra-solides face à Dallas (125-112) : Luka Doncic a fait tout ce qu’il pouvait mais à Boston… ÇA JOUE

Le 24 nov. 2022 à 05:39 par Giovanni Marriette

Luka Doncic 24 novembre 2022
Source image : NBA League Pass

Une affiche qui ressemblait à un choc, entre deux valeurs très sûres en NBA, portées chacune par des individualités et/ou un collectif qui a fait ses preuves. Si parfois le scénario sembla nous offrir une fin prématurée à ce match, on a malgré tout connu quelques hérissements de poils, et au final deux conclusions nous viennent à l’esprit au petit matin, du genre obvious mais mis en lumière cette nuit encore plus que d’habitude. 1) Luka Doncic est un merveilleux garçon et 2) les Celtics sont une sacrée équipe de basket-ball.

Les stats maison de ce match entre les Boston Celtics et les Dallas Doncic c’est juste ici

Une vraie symphonie de basket.

Alors merci à vous chers Celtics.

On avait parlé un peu plus tôt dans la journée d’hier du merveilleux début de saison de Jayson Tatum, catapulté ainsi à la première place de notre MVP ranking. Cette nuit les C’s ont prouvé s’il le fallait encore qu’ils étaient bien plus que l’équipe d’un seul homme. Luka Doncic avait entamé son chantier dès la minute 1, abusant Derrick White ou Al Horford au moindre switch défensif, mais très vite on comprit que le collectif serait le maître-mot, et que le coach de Boston Joe Mazzulla nous a bien l’air d’avoir tout compris au film. Un leader, Tatum, qui emmène tout le monde dans son sillage, tout le monde. Passes, extra-passes, passes extra et l’écart qui grimpe et qui grimpe toujours plus vite, à mesure que le total de points de Luka grimpe aussi.

21 points à la mi-temps, 27 à un moment donné de la nuit, démo assez folle des finalistes NBA en titre et un index droit à deux doigts de switcher sur un autre match.

Oui mais voilà, Luka Doncic à force d’être isolé et de gueuler sur les copains qui ne défendent pas… trouve en Christian Wood un allié pour la soirée. Spencer Dinwiddie c’est pas mal mais un peu trop en scred, Tim Hardaway Jr., Reggie Bullock, Josh Green et Davis Bertans ont apparemment tous bu dans la même bouteille avant le match, donc l’intérieur fuyant prend ses responsabilités et remet Dallas dans le game, et il nous remet nous aussi dans le game, car de 27 points l’écart vient de passer à moins de dix, allez, café.

Sauf qu’à la belle réaction texane les Bostoniens (ça se dit ?) vont évidemment eux aussi réagir, et une action débutée par un contre de Tatum sur Doncic, comme un symbole, et terminée par un three non-contesté de Jaylen Brown sonnera le glas des espérances dallasiennes (ça ne se dit pas) tout en symbolisant donc l’écart de niveau ce soir entre une très bonne équipe de basket et une autre qui a lâché un espèce de caviar collectif pendant 48 minutes ou presque.

Luka Magic termine sa rencontre avec 42 points, 8 rebonds et 9 passes, Christian Wood rajoute son 26/12 à l’affaire mais les Mavs s’inclinent, car ces Celtics-là semblaient peut-être bien… intouchables. 37 points, 13 rebonds, 5 passes et 2 contres pour Jayson Tatum, 31 points à 13/18 pour Jaylen Brown, et si Dallas végète en milieu de Conférence Ouest les Celtics, eux, restent en tête rive droite. Logique, car ces Celtics sont vraiment, mais alors vraiment très très bons.