Qui sera le MVP 2022-23 ? La rédaction a tranché, et Luka Doncic n’est pas loin de la majorité absolue

Le 18 oct. 2022 à 06:58 par Giovanni Marriette

Luka Doncic meme
Source image : NBA League Pass

Un début de saison c’est de l’excitation, mais parfois aussi de l’argent placé sur un poulain qui nous attire. Du vrai pognon pour ceux qui peuvent et qui veulent, ou bien de simples pronostics entre amis ou en famille, histoire d’entendre ta mère parler du fils de Joakim Noah et de Magic Jordan. Cette saison 2022-23 ne déroge en tout cas pas à la règle et on a donc décidé à la rédaction de réfléchir 30 secondes à quelques questions existentielles. L’une d’entre elles ? Qui sera le Most Valuable Player cette année, le MVP, en d’autres termes le meilleur joueur de la Ligue pour la faire courte et simplifiée. Envoyez les avis, screenez moi ça et on ressort le tout en juin, probablement avec d’immenses barres de rire à la clé.

Nico M

Luka Doncic. Comme chaque année, la concurrence sera hardcore pour le titre de MVP. Giannis, Jokic, Embiid… bref y’a du monde. Mais je vois bien Luka Magic finir avec le trophée entre les mains. Pas de retard à l’allumage cette fois-ci, le phénomène slovène a retenu la leçon et devrait enchaîner les cartons ainsi que les triple-doubles dès le début de la campagne 2022-23. Moins bien entouré que d’autres candidats, Luka va tout de même emmener les Mavericks dans les hauteurs du Wild Wild West avec minimum 50 victoires, et représentera ainsi la définition parfaite du terme “valuable”. Après Antetokounmpo deux fois et le doublé du Joker, le MVP restera donc un trophée européen au moins une année supplémentaire. 

Giovanni

Ousmane Dieng. Je vois déjà vos sourires inquisiteurs, passifs agressifs, mais en tant que spécialiste du basket depuis plus de 25 ans je me sens de toute manière légitime alors rangez vos remarques acerbes. Ousmane Dieng sera MVP cette saison et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, pourquoi tanker pour Victor Wembanyama quand on possède Aleksej Pokusevski, je vous le demande. A la surprise générale le Thunder va donc tutoyer les 60 victoires cette saison, ça aide dans un dossier MVP. Ensuite ? Vous le savez tout comme moi, Shai Gilgeous-Alexander ne passera pas l’automne et rejoindra soit les Raptors soit l’infirmerie, alors que Josh Giddey est un esthète et qu’il préfère tourner à 16 points et 17 passes plutôt que de tirer la couverture à lui. Ce qui nous laisse ? Eh bien ce bon vieux Ousmane à 31 points de moyenne à 58% au tir, le natif de où il est né ayant même réussi l’exploit de faire parler de l’Eurostep au journal de 20h. Un Français MVP vous en aviez rêvé, qui a dit que la France avait besoin de Joel Embiid.

D’ailleurs c’est lui mon vrai favori, Joel Embiid.

Alex T

Luka Doncic. Toujours bien placé mais jamais gagnant, Luka Doncic sera en haut de la pyramide cette saison pour le MVP. Contrairement à pas mal de ses concurrents, le “Don” n’a pas de All-Star pour l’assister tous les soirs sur le terrain. Un peu plus compliqué dans ces conditions de gagner des matchs mais niveau stats Doncic peut noircir la feuille à volonté. Le départ de Jalen Brunson, son principal lieutenant, risque d’ailleurs de le forcer à se donner encore plus. On a pu voir cet été avec la Slovénie que flamber en solo n’était pas un souci pour lui. Je mise sur un Luka qui tape les 30-31 points de moyenne et mène les Mavs à la quatrième place à l’Ouest. Il va finir la saison sur les rotules mais il aura bien mérité son gros trophée le petit père.

Clément

Luka Doncic. Déjà l’an dernier, j’avais misé sur lui, et on va recommencer cette année, parce que le slovène sort d’un EuroBasket décevant et parce qu’il est surtout encore plus fort qu’hier et encore moins fort que demain. On parle d’un type qui peut tourner à l’aise en triple-double de moyenne sur une saison, tout en s’envoyant des pintes de Lasko et des chichas goût mojito tout l’été. Assoiffé de vengeance et désireux de confirmer les finales de conférence 2022, Luka Doncic va activer le mode Kevin De Bruyne, c’est à dire qu’il va devenir tout rose et sourire comme un gamin à chaque bonne action, c’est dans ces moments là qu’il est le plus dangereux. De plus, il n’a pas vraiment de coéquipier pouvant prétendre au match des étoiles, et une immense partie des responsabilités des Mavs seront sur ses épaules dodues. Alors ok, paye ton originalité, mais à un moment, soyons pragmatiques. Luka va tout PETETE comme dirait Gambi.

Arthur

Luka Doncic. Deuxième fois consécutive que je propulse le grassouillet de Ljubljana en tête d’affiche, première fois qu’il ne me la fera pas à l’envers. Lui et Ja Morant sont les seuls candidats au trophée de MVP à évoluer sans garçons de calibre All-Star à leurs côtés : pensée simpliste mais vérifiée, la production statistique leur sera donc réservée. On dit bien « de calibre All-Star » hein, car ni Jamal Murray ni Michael Porter Jr. n’ont déjà porté le maillot étoilé. Pour autant, leurs présences autour de Nikola Jokic ne sont pas celles de simples role players. Revenons en à notre Slovène : dans l’optique d’une saison régulière des Mavericks terminée dans le Top 4 de l’Ouest, et d’un démarrage de Luka Doncic moins en côte que sur les années précédentes – lesquelles mettaient en lumière le caractère « bon vivant » de ses vacances d’été – sortez le pyjama et allez vous coucher, Luka Doncic a déjà gagné.

Nico V

Luka Doncic. L’heure du premier sacre a sonné pour la tête blonde des Balkans. Enfin sonné, faut aussi dire qu’il ne risque de ne pas avoir trop le choix non plus s’il veut maintenir les Mavericks au moins aussi haut qu’ils ne l’ont été la saison passée. Privé de Jalen Brunson – un mec pas si mauvais au basket mine de rien – Lulu devra gonfler ses stats de manière significative pour que la machine texane continue de tourner correctement. Petit bonus pour l’aider à aller chatouiller le graal individuel ? Il n’a pas de concurrence réelle au scoring chez les Mavericks. Non pas qu’on ait un ‘blème particulier avec Spencer Dinwiddie, mais ses soirées sont aussi fluctuantes que le prix des NFT dans lesquelles il a claqué toutes ses tunes. C’est servi sur un plateau comme dirait l’autre, il va donc falloir assumer les quelques taules de HK estivales dès la rentrée.

Mattis

Joel Embiid. C’est bien mignon de perdre 2 fois de suite le titre de MVP face à Jokic, mais ça commence à bien faire. Cette année sera la bonne pour le Franco-Américano-Camerounais qui, sans blessure, va à nouveau rouler sur la Ligue et sur les défenses mises en place contre lui. À 28 ans, Jojo est dans la forme de sa vie et avec un Harden en mode distributeur de caviar et master du pick and roll, il va pouvoir se régaler et envoyer ses 30 points par match easy. Un bon placement dans la Conférence Est et on est partis, alors que le sort jouera enfin en sa faveur après deux ans de “déception” au moment de l’annonce du gagnant. On imagine qu’il l’a mauvaise et qu’un sentiment de revanche s’est emparé de lui, même si l’objectif premier pour lui doit être de gagner des matchs. James Harden va se remettre sur le droit chemin mais ce n’est pas pour autant qu’il prendra trop de place. Au contraire, il sait à qui appartient l’équipe et à qui filer la gonfle.

Gauthier

Luka Dončić. On n’a plus vraiment besoin de présenter le gamin, qui va entamer sa quatrième saison NBA et est une superstar depuis la première. L’année passée c’est 28 points, 9 rebonds et 9 passes, tout ça en jouant dans l’ombre du grand Jalen Brunson. Mais celui-ci parti, Luka va pouvoir voir la lumière et surtout, n’aura pas d’autre choix que de tourner à 30 pions chaque soirée s’il veut faire gagner son équipe. Il va donc encore élever son niveau de jeu, comme si c’était facile, tirer son équipe vers une troisième place à l’Ouest, et les Jokić (qui retrouve Jamal Murray) et autres Embiid (qui a le meilleur supporting cast de la Ligue) ne pourront plus suivre, parce que trop aidés. Luka Doncić sera MVP, il ne reste plus qu’à espérer que Devin Booker lui remette le trophée.

Jérémy

Giannis Antetokounmpo. Nikola Jokic vient de faire un doublé au nez et à la barbe du Grec qui voit le trophée lui passer sous le nez une nouvelle fois. On ressent déjà la tension qui monte chez la bête. Alors si en plus de ça on ajoute la perte du titre NBA et un Eurobasket sans breloque, on obtient un Giannis Antetokounmpo qu’il vaut mieux ne pas croiser sur un terrain. Je ne vais pas refaire un speech sur les aptitudes physiques monstrueuses de Giannis et ses stats hallucinantes. Mais c’est bien lui qui va dominer tout son monde en lançant ses dunks du parking. Une zone où il va d’ailleurs sévir de plus en plus cette saison. En confiance avec son tir, toujours aussi fort en pénétration… Bref, Giannis cuvée 2022-23, c’est du grand cru, ça se déguste et ça ne se met surtout pas au frigo. Slovène, Serbe, peu importe, le Grec va marcher sur tout le monde avec ses Daims de compagnie. Pour passer de belles vacances à Mykonos, rien de tel que de miser sur Antetokounmpo MVP. Attention à bien vérifier le prénom avant d’hypothéquer sa baraque quand même.