Cam Reddish, Quentin Grimes, Obi Toppin… : c’est l’heure pour les jeunots des Knicks, lequel va sortir de sa boîte ?

Le 26 sept. 2022 à 16:31 par Gauthier Cognard

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Après une saison 2021-22 manquée à plusieurs niveaux, les New York Knicks espèrent accrocher au moins un premier tour de Playoffs. Pour ça, place à la jeune garde et à ses multiples talents. 

Julius Randle, Evan Fournier, même combat. Deux expérimentés, deux gros salaires, deux déceptions. Avec eux, les Knicks n’ont pas fait mieux qu’une onzième place à l’Est, pas reluisant compte tenu de la quatrième place de la saison précédente, de l’explosion de Randle et du titre de meilleur entraîneur de Tom Thibodeau. Qu’à cela ne tienne, on va faire autrement. La nouvelle star ? C’est sans doute R.J. Barrett. Place aux jeunes, et il va falloir les développer tout en gagnant des matchs. Pas facile. Immanuel Quickley, par exemple, n’a pas confirmé sa belle première saison avec des chiffres similaires malgré cinq minutes par match en plus. Mais dans cette situation, trois autres gamins paraissent armés pour gratter du temps de jeu et s’imposer.

Premier sur la liste, Cam Reddish. Drafté par Atlanta en 2019, Cacame n’a pas réussi à s’installer depuis malgré de belles promesses. Arrivé à New York en février dernier pour avoir un rôle élargi, avec de grosses minutes et quelques responsabilités, l’ancien Faucon a raté ses débuts à NYC. Il a même perdu du temps de jeu par rapport à sa première moitié de saison avec les Hawks, de 23 à 14 minutes par match, et la différence se fait du coup sentir. Encore un échec, mais seulement sur 15 rencontres alors pas encore de quoi s’alarmer, mais il va falloir se bouger pour ne pas sombrer. En plus, l’ancien Dukie est déjà mêlé à des histoires de trade et selon les rumeurs il aurait même demandé à partir, mécontent de squatter le banc. Ce qu’il a démenti, évidemment, mais tout ça pourrait quand même peser car la route est longue et il y aura du monde devant lui.

Et notamment… un certain Quentin Grimes, l’arrière sophomore qui a plutôt bien réussi sa saison rookie. 17 minutes, 6 points à 40% au shoot et 2 rebonds, pour un arrière barré par Evan Fournier et Alec Burks… que demande le peuple. Maintenant que ce dernier est parti, QG va monter d’un cran dans la rotation, et si Tom Thibodeau prend quelques risques le gamin pourrait vraiment gagner un temps de jeu considérable. Les Knicks ont les droits sur son contrat avec une team option qui arrive en fin de saison. Quentin Grimes va donc devoir se montrer indispensable. En tout cas, le petit à la cote du côté du Madison Square Garden, et parmi les jeunes pousses de la franchise c’est sûrement Grimes qui a le plus à gagner cette saison.

Pour Obi Toppin la donne est plus compliquée, et c’est loin d’être de sa faute. Sa progression entre sa première et sa deuxième année est nette, toutes ses stats se sont largement améliorées, il a beaucoup plus joué et il a même été starter à dix reprises. Mais pas dit qu’il puisse gagner beaucoup de temps de jeu parce que devant lui se dresse un obstacle de taille et de poids : 2,06m, 113 kg, oui Julius Randle est un beau bébé. Un beau bébé très cher, à plus de 25 millions par an, un beau bébé pas super bon, en tout cas l’année passée. À moins que le front office décide de faire un coup de folie, il va falloir mettre Julius Randle sur le parquet pour faire remonter sa valeur marchande, et donc barrer la voie à Obi Toppin. Dommage car on aimerait voir ses dunks de l’espace plus souvent, ça nous referait la déco de la chambre par la même occasion, mais il va vraisemblablement falloir se contenter d’à peu près la même chose que la saison dernière.

Les New York Knicks sont dans une situation inconfortable. Le cul entre deux chaises diront certains, puisqu’ils veulent redevenir compétitif tout en développant leurs jeunes. Un pari compliqué mais qui pourrait sourire pour certains : Manu Quickley, Cam Reddish, Obi Toppin, et surtout Quentin Grimes ?