Effectifs NBA 2022-23 : coup d’œil sur les plus jeunes équipes de la Ligue, avec le même champion, toujours indétrônable

Le 11 août 2022 à 17:28 par Maxime Chauveau

Shai Gilgeous-Alexander 15 février 2022
Source image : NBA League Pass

Dans la grande famille de la NBA, le champion incontesté de la jeunesse s’appelle « Mr. Thunder ». Avec un effectif dont l’âge moyen est de 23,3 ans, l’Oklahoma est le roi de la classe biberon, tout juste suivi par le Magic, dont la moyenne d’âge est de 23,9 ans. Des basketteurs encore en couche-culotte, qui risquent de devoir batailler pour quitter les basfonds de leur conférence respective.

Les 5 équipes les plus jeunes (moyenne) sur la saison NBA 2022-23.

1⃣ Oklahoma City Thunder (23,3)
2⃣ Orlando Magic (23,9)
3⃣ San Antonio Spurs (24,4)
4⃣ Houston Rockets (24,6)
5⃣ Memphis Grizzlies et Indiana Pacers (24,7)

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— TrashTalk (@TrashTalk_fr) August 11, 2022

  1. Oklahoma City Thunder (23,3 ans)

Cette saison, l’effectif du Thunder va faire office de benjamin de la NBA. Le projet du Thunder est simple : former ses jeunes cracks pour en faire des joueurs confirmés. Accrochez-vous bien, sur 19 joueurs dans le roster, onze sont nés dans les années 2000 ! Heureusement, le moins que l’on puisse dire, c’est que ce n’est pas le talent qui manque dans l’Oklahoma. Shai Gilgeous-Alexander (24 ans) évolue quasiment à un niveau All-Star, Josh Giddey (18 ans) n’est pas passé loin du titre de Rookie de l’année et Chet Holmgren (20 ans) vient d’être drafté en 2e position de la cuvée 2022. Enfin, nos frenchies Théo Maledon (21 ans) et Ousmane Dieng (19 ans) ferment le bal. Si Théo gambade sur les parquets de la Grande Ligue depuis déjà deux ans, Ousmane va découvrir la NBA en qualité de rookie. Au fait, on vous a parlé du vétéran du groupe ? Nan, parce que Mike Muscala n’a que 31 ans mais passe déjà pour un papy sénile au milieu de tout ce beau monde. Sportivement, la saison devrait encore être galère pour le Thunder qui ne devrait pas viser bien haut l’année prochaine.

     2. Orlando Magic (23,9 ans)

Petit fait sympa sur le Magic : il n’y a qu’un seul joueur né avant 95 et c’est ce bon vieux Terrence Ross (31 ans). Pour le reste, c’est entre 1995 et 2003. Bons derniers à l’Est la saison passée, les gars de Jamahl Mosley devraient prendre le même chemin pour l’exercice à venir. Encore une fois, le talent est présent mais les gamins restent pour le moment trop jeune pour performer régulièrement. L’arrivée de Paolo Banchero (19 ans) en tant que premier choix de la dernière draft pourrait aider à grapiller quelques victoires en plus, mais globalement, ça risque de pas mal sentir la lose à Orlando. Si Franz Wagner (20 ans) sort d’une bonne saison rookie, d’autres joueurs comme Mo Bamba (24 ans) ou R.J Hampton (21 ans) peinent à décoller pour le moment. À défaut de gagner, y’a toujours Disney par loin pour se taper des barres.

     3. San Antonio Spurs (24,4 ans) 

Toujours menés par l’inusable Tim Duncan, lui-même accompagné par un Tony Parker encore en forme, les Spu… ouais, nan. Fans de San Antonio, oubliez Tony et Tim, cette année ne sera pas celle du titre. Enfin normalement. Avec le récent trade de Dejounte Murray, l’objectif des Texans est simple : on détruit tout et on repart sur un nouveau chantard. Résultat, l’effectif pour la saison à venir n’est pas jojo, mais il faut ce qu’il faut pour reconstruire. La saison s’annonce ainsi compliquée et sera l’occasion pour certains joueurs de se développer. Keldon Johnson (22 ans) dispose par exemple d’un vrai potentiel à exploiter, tout comme Devin Vassell (21 ans) et Joshua Primo (19 ans). Pour le reste, ça semble quand même un peu plus compliqué même si en NBA, une bonne surprise arrive vite. Dans tous les cas, le vrai but du front-office des Spurs est quand même bien assumé. Spoiler, il est français et mesure 2,19m *emoji tank emoji tank*.

4. Houston Rockets (24,6 ans)

Chez les fusées, c’est aussi opération reconstruction, mais plus détente. Les Rockets ne seraient pas chauds à l’idée de balancer Eric Gordon dans le premier trade venu. Non, chez Rafael Stone et compagnie, on fait les choses bien ou on ne les fait pas. Houston dispose déjà d’une solide base pour reconstruire et compte bien s’appuyer dessus. Jalen Green (20 ans) a tout d’une future star tandis que Jabari Smith (19 ans) va devoir confirmer les prémices entrevus à l’université. Tout aussi talentueux mais disons un peu plus caractériels, Kevin Porter Jr. (22 ans) et Josh Christopher (20 ans) vont devoir continuer de progresser sans faire trop de vagues. Enfin, Alperen Şengün (20 ans) a prouvé son joli toucher et peut désormais compter sur Boban pour lui apprendre les ficelles du métier. Derniers à l’Ouest la saison dernière, les Rockets peuvent espérer faire mieux la saison prochaine. M’enfin, avant de penser à quoi que ce soit, les fusées vont devoir prouver aux Spurs qu’elles ne sont désormais plus la pire équipe dans le Texas.

    5. Memphis Grizzlies (24,7 ans)

Ja Morant. Voilà, fin du tour de l’effectif des Grizz. Non, plus sérieusement, Taylor Jenkins dispose lui aussi d’une belle base de travail, mais comment démarrer en citant un autre nom que celui de Ja Morant (23 ans) ? All-Star et MIP la saison dernière, le meneur a prouvé à ceux qui doutaient de lui qu’il était bel et bien dans la discussion des cinq meilleurs point guard de la Ligue. Franchise player en puissance, Ja devrait encore continuer sa progression dans le Tennessee. Censé former un one-two punch de l’espace avec Morant, Jaren Jackson Jr. (22 ans) peine à enchaîner les matchs. Attention, il y a quand même beaucoup de mieux, puisque JJJ est parvenu à en disputer 78 la saison dernière. Record en carrière, toutefois à confirmer dès la saison prochaine. Lui aussi pourrait bien être l’attraction de la saison prochaine, après avoir montré de belles choses en Summer League, on espère fort que Kenneth Lofton Jr. (19 ans) pourra gratter quelques minutes avec Memphis. Les plus assidus d’entre vous s’en seront vite rendu compte, les Grizzlies ne jouent pas dans la même cour que les équipes précédemment citées. Deuxième de l’Ouest la saison dernière, la bande de Steven Adams risque de tout faire pour réitérer cette jolie performance, bien que la tâche s’annonce compliquée.

Vous l’aurez compris, la saison s’annonce globalement loooooongue pour les jeunots de la Ligue. Point positif de ne vraiment rien jouer, les différentes pépites devraient avoir le temps de se développer sans trop de pression, pour peut-être nous offrir du joli spectacle.