Les Grizzlies dégomment les Warriors et reviennent à 3-2 : 134-95, Memphis n’avait vraiment pas envie de partir en vacances

Le 12 mai 2022 à 08:17 par Nicolas Vrignaud

Grizzlies Bane 12 mai 2022
Source : NBA League Pass

Les Grizzlies devaient gagner pour éviter l’élimination, les Warriors devaient gagner pour plier la série et prendre du repos avant les Finales de Conférence. Dommage pour Golden State, il est difficile de gagner un match en jouant dix minutes. Résultat : une belle déculottée entièrement méritée. 

Pour les stats complètes de ce match, c’est par là !

Le FedEx Forum est dans la crainte d’une élimination et le jeune prince de Memphis, aka Ja Morant, n’est pas là pour défendre sa bande. Vous avez compris, sur le papier c’est assez mal embarqué. En plus Dillon Briques Brooks joue, les Grizzlies ne se font pas de cadeau pour entamer un match couperet. Et pourtant… les locaux ont été très prolifiques. La partie commence sur les chapeaux de roue, Desmond Bane est chaud à longue distance, journée normale au travail. Dans la peinture, c’est une démolition en bonne et due forme pour les intérieurs des Warriors : Jaren Jackson Jr. est bien en jambes, Brandon Clarke et Steven Adams sont intraitables. Golden State s’en remet à l’adresse de ses Splash Brothers pour tenir le coup, mais la précision a ce soir ses limites et les hommes de Mike Brown goûtent à des écarts qui attendent ce dernier à Sacramento la saison prochaine. C’est limite ahurissant de voir les Guerriers autant se faire retourner pendant 24 minutes. Tous les shoots sont compliqués. Si la défense de Memphis y est pour quelque chose, il faut aussi dire que les visiteurs ne font pas grand-chose à l’endroit. Les Oursons sont eux appliqués, jouent leur jeu et profitent du small ball adverse pour ne laisser que des miettes sous les deux arceaux. À la pause, cinq joueurs des Grizzlies compilent déjà dix points ou plus, vous commencez à comprendre que l’addition est salée. Ça fait 27 unités d’avance au tableau d’affichage (77-50). Point historique, c’est la deuxième pire mi-temps de l’histoire des Warriors en Playoffs et la meilleure de celle des Grizzlies au printemps. Une salle, deux ambiances.

Vu que les Warriors ont décidé d’envoyer leurs sosies jouer un match de basket, on ne va pas s’attarder sur leur performance, sachez juste que c’est historiquement nul. Nemanja Bjelica a même été envoyé dans le cinq en retour de mi-temps, le pauvre devait sortir de sa sieste et n’a même pas eu le temps de se coiffer. Les Grizzlies ont assuré, mais bon quand l’adversaire ressemble à une bande de plots affublée de maillots noir et jaunes, c’est pas bien compliqué. Jaren Jackson Jr. se la joue Stephen Curry puisque l’intéressé avait décidé de s’appeler Stéphane Curly ce soir. Ça donne des tirs à onze mètres devant une salle en mode régalade. Au milieu du troisième quart, l’écart atteint 55 points. Cinquante. Cinq. C’est le second plus gros écart de l’histoire en Playoffs, ça vous aide à situer le gap entre les deux équipes ce soir. Allez, rideau. Les seconds couteaux sont envoyés, du mec du fond du banc au docteur du groupe et à la mascotte des Grizzlies. Niveau Oursons, pléiade de belles lignes statistiques individuelles, soulignée par une réussite globale exceptionnelle : 47,5% dont… 43,9% depuis la buvette, wow. Draymond Green danse avec les fans de Memphis pendant les temps-morts, faites ce que vous voulez de cette information. On ne va pas s’éterniser car il n’y a grand-chose de plus à raconter, même certains fans de Memphis se barrent avant la fin du match, ce serait bête de finir dans les bouchons. Grosse raclée des familles, ça veut dire 134-95 et donc 39 points d’écart. Merci le blowout et rendez-vous à San Francisco pour un Game 6 qui s’annonce intrigant.

COUNT EM UP @therealZiaire @JaMorant pic.twitter.com/ddnYDPx5Y4

— Memphis Grizzlies (@memgrizz) May 12, 2022

C’est ce qu’on appelle une belle branlée ça. Memphis a déroulé dès le coup d’envoi et les Warriors n’ont pu que boire la tasse. Match à oublier pour les Warriors, mais performance prouvant tout le mental de ces Grizzlies, privés de Ja Morant. Il faudra néanmoins rester concentré car la musique risque d’être différente en Californie.