Jayson Tatum a rectifié le tir à Washington : 51 points à 18/28 au tir dont 9/14 du parking, 10 rebonds, 7 passes, bon petit match

Le 24 janv. 2022 à 05:57 par Giovanni Marriette

Jayson Tatum 24 janvier 2022
Source image : NBA League Pass

Il restait sur une incroyable série de 0/17 à 3-points, sur un 1/22 en quatre matchs, 3/29 en cinq matchs, 7/45 en sept matchs. On en avait même parlé ici, parce que bon, marre avec lui de ne pas savoir si on va tomber sur Kobe Bryant ou Ricky Davis époque Roanne. Cette nuit ? C’était plutôt le Mamba Tatum, mélangé à un peu de LeBron, mélangé à un peu de NGannou. 51 je t’aime, j’en boirais des tonneaux, à m’en rouler par terre, sur des noix de coco.

Les stats maison de l’essuyage de semelles de Jayson Tatum c’est juste ici !

Peut-être était-ce ce vent soufflant sur Washington, ce vent mentionnant parfois que Kyle Kuzma était pour certains le meilleur joueur de basket présent hier soir sur le parquet et que Jayson Tatum avait décidé de braver. Peut-être est-ce tout simplement son vrai niveau, lui qui, malgré toute cette inconstance, reste l’un des tous meilleurs au monde lorsqu’il est dans une pareille zone. Toujours est-il qu’hier soir, 21h30 heure française, Jayson Tatum a pris les maillots des Wizards et s’en est servi comme de son meilleur Moltonel.

51 points à 18/28 au tir dont 9/14 du parking et 6/6 aux lancers, 10 rebonds et 7 passes en 33 minutes. Une boucherie. Une boucherie de trois quarts-temps, presque “gâchée” par quelques dernières minutes dont le but était clairement de faire péter des records, une boucherie terminée avec le score préféré des pétanqueurs des Bouches du Rhône. Un festival immaculé et qui l’était encore plus à la mi-temps d’ailleurs puisque l’homme aux si parfaits contours pointait déjà à la pause à… 31 points et 7 rebonds, à 11/14 au tir dont 6/7 de la ligne des 7m23. Injouable, trop smooth et trop adroit, trop réveillé pour une défense des Wizards qui ne l’était pas, face à des Celtics qui avaient compris que pour ne pas gâcher une avance de dix points autant en avoir rapidement une de vingt. Marcus Smart de retour pour jouer les chefs d’orchestre et brailler un peu et donc CE JAYSON TATUM-là, beaucoup trop pour une équipe de Washington pourtant bien lancée par Bradley Beal mais qui attend toujours l’arrivée en ville de Spencer Dinwiddie, lequel prend de plus en plus d’avance au classement inversé des meilleures progressions de la saison 2021-22.

45 pions à 16/21 alors qu’on joue le milieu du troisième quart-temps, le meurtrier de retour au quatrième sous… les ovations du public de Washington, syndrome de Stockholm qui fait bien ressentir le genre de plénitude que JT a connu hier soir, le genre de perf qu’il est l’un des seuls joueurs de la Ligue à pouvoir sortir, qui plus est après une quinzaine de jours passée à jouer comme un mec sous anxiolytiques. Un timing également bien choisi pour le jeune vieux, puisque dans trois jours seront révélés les cinq de départ pour le prochain All-Star Game, dont Tat’ fera peut-être partie du fait de l’absence annoncée de Kevin Durant, et d’aventure l’ailier des Celtics devait en être, disons que sa pastaga party du soir aura été un sacré argument pour les décideurs.

Enorme carnage de Jayson Tatum à Washington, de ceux qu’il est capable de faire de temps à autre, de ceux qu’il devra enchainer pour faire de son équipe un peu plus qu’un sparring partner de premier tour de Playoffs. Alors, quel joueur pour la deuxième partie de saison ? Plutôt Shining Tatum, ou plutôt Brock Motum ? Première réponse mercredi soir face aux… Kings, le script semble parfait.