Les Bulls restent intouchables en 2022 : les Wizards au tapis, neuf victoires de suite, et cette fois-ci c’est le banc qui s’y est mis

Le 08 janv. 2022 à 07:31 par Giovanni Marriette

Ayo Dosunmu 8 janvier 2022
Source image : NBA League Pass

Les Bulls n’en finissent plus d’étonner en cette saison 2021-22. Hum, rectification : plus rien ne nous étonne avec les Bulls en cette saison 2021-22. Nouvelle démo de solidité cette nuit face à Washington, faut qu’on en parle parce que c’était encore… inédit.

Les stats maison de la neuvième victoire de suite des Bulls c’est juste ici !

On avait déjà validé la forme monstrueuse de DeMar DeRozan, qui lui vaudra sans doute bientôt une place bien au chaud au All-Star Game, peut-être même dans le cinq de départ. On avait validé également les promesses tenues de Zach LaVine, beaucoup plus qu’un n°2 et qui accompagnera peut-être même son collègue au match des étoiles, mine de rien ça en jette. Nikola Vucevic ? Dans le dur avec son tir en début de saison mais de retour au niveau escompté, ça aide quand même pas mal d’avoir un intérieur dominant. Puis il y a ce duo sur le backcourt, Lonzo Ball et Alex Caruso, diablement efficace des deux côtés du terrain, un duo qui morfle physiquement mais qui pèse à chacune des apparitions des deux lascars. On rajoute dans le lot le supporting cast qui fait son taff, la belle gestion justement des absences car le Bulls ont clairement été fauchés chaque jour depuis le début de saison et évoluent d’ailleurs sans leur sophomore Pat Williams pour une durée indéterminée, on rajoute également une première place méritée et de plus en plus confortable à l’Est et on obtient donc le cocktail parfait entre du très bon basket en attaque, une défense suffisamment solide, le show, les soirées clutch, le bilan collectif parfait et les perfs individuelles qui vont avec. Pas mal hein ? Eh bien dites-vous que cette nuit face aux Wizards, c’est cette fois-ci le… banc qui a fait du sale. C’est comment les gars ? Le prochain meilleur joueur du match c’est Benny The Bull ?

Le banc donc, auteur d’un incroyable 20/25 au tir (8/10 du parking), un banc qui a littéralement bully celui des Wizards, Chicago Bully. Les responsables de cette branlée of the bench ? Deux hommes notamment : Ayo Dosunmu et Coby White. Le premier a une fois de plus été incroyable, vraiment hein, et comme à son habitude depuis plusieurs semaines il l’a été des deux côtés du terrain, évoluant avec une confiance logique née d’un début de saison déjà solide et de son envie de cartonner dans sa région, dans sa ville, chez lui, puisque l’on rappelle qu’Ayo Technology est un enfant de Chi-Town. Le match de celui qui fêtera ses 21 ans le 17 janvier prochain (comme ma mère Catherine, enfin presque) ? 18 points à 7/9 au tir dont 3/4 du parking, 5 rebonds, 4 passes et 3 steals en 31 minutes, et la validation officielle du choix de Billy Donovan -300ème victoire en carrière hier – d’en faire l’une des deux principales options parmi ses remplaçants en l’absence de Krilin Caruso. Ca prmoet pour la suite et ce qui promet également c’est… la forme actuelle de Coby White, piston tout désigné en début de saison lorsqu’il ne rentrait pas une biscotte mais devenu depuis deux bonnes semaines l’une des grosses satisfactions à Chicago. 17, 24, 20, 17 et encore 21 pions hier, à 7/8 au tir dont 4/4 du parking de sa renégociation de contrat, car on rappelle que lui et les Bulls devront bientôt se mettre à table pour discuter avenir et pognon. Si Coby continue de s’affirmer comme l’un des remplaçants les plus efficaces de la Ligue on ne s’en fait pas trop pour lui, ici ou ailleurs, et tant qu’il allumera en tout cas les mèches dans l’Illinois on peut être assez confiant pour ces Bulls, qui n’en finissent donc plus de gagner avec cette nuit une neuvième victoire de suite, série folle qui n’avait plus été connue dans la région depuis… 2011 et l’exercice en 62-20, 2011, année de la rose à Chicago, 2011, dernière époque bénie au pays de Michael Jordan.

Tout va bien dans le meilleur des mondes à Chicago, à tel point que chaque jour les mecs nous trouvent une nouvelle raison de s’extasier. 8 janvier, tout roule, on attend encore quelques semaines et on évoque le printemps ? DeMar DeRozan a déjà commencé, nous on attend encore un peu, mais très honnêtement, c’est pas l’envie qui nous manque.