Diana Taurasi et Sue Bird s’offrent une CINQUIEME médaille d’or olympique : Team USA était au-dessus, quelle énorme surprise

Le 08 août 2021 à 07:16 par Giovanni Marriette

sue Bird Diana Taurasi 8 août 2021
Source image : FIBA

Quand on parle des plus grands champions et championnes de l’histoire des Jeux, on a parfois tendance à faire passer au second plan les athlètes des disciplines collectives. Logique et à la fois… pas trop, on se comprend, mais en tout cas, ce matin, deux légendes américaines ont bel et bien ajouté une cinquième médaille d’or olympique à leur collection. On va chercher hein, mais il ne doit pas y avoir grand monde dans ce club.

Ole Einar Bjoerndalen et ses huit titres en six éditions, son camarade français Martin Fourcade et ses cinq médailles d’or en Russie et en Corée, Michael Phelps et ses 12 000 médailles, Usain Bolt et ses huit breloques pleines de sourire, Alyson Félix et sa domination qui dure depuis 2004, Nikola Karabatic et son triplé Pékin / Londres / Tokyo… le FC Olympie ne compte plus ses héros – on sait qu’on n’en a oublié – et ce matin deux légendes ont donc rejoint la bande des immortels. Deux basketteuses, deux icônes : Sue Bird et Diana Taurasi. La première ? Désormais quintuple championne olympique donc, des médailles à installer à côté de ses quatre titres de championne du monde, de ses quatre bagues WNBA, de ses onze étoiles de All-Star (un record) et de quatre… Euroleague, merci d’en laisser pour les autres ma grande. La meneuse de Team USA rentre ainsi dans l’histoire du sport américain et du sport tout court, en compagnie de sa collègue de toujours Diana Taurasi, sorte de joueuse de basket ultime et désormais, pour sa part, propriétaire également de cinq médailles d’or, de trois titres universitaires avec UConn, trois bagues WNBA, quatre médaille d’or aux Championnats du Monde, cinq Euroleagues, neuf étoiles de All-Star et un trophée de MVP de WNBA en 2009. Les légendes du Storm de Seattle et du Mercury de Phoenix, leurs maisons depuis respectivement 18 et 17 ans mettent donc un terme à leur carrière internationale sur ce qu’elles savent faire le mieux : gagner, gagner avec pertes et fracas puisque, faut-il le rappeler, Team USA a donc cartonné les audacieuses Japonaises ce matin en Finale (90-75), grâce cette fois-ci à une Brittney Griner en mode Shaq 2000.

Un tournoi sur lequel les Américaines auront roulé du début à la fin, portées par une incroyable Breanna Stewart et des intérieures littéralement indéfendables, mais une médaille qui rayonne donc, surtout, sur les deux mamies de la bande, qui bouclent là quasiment vingt ans de succès sous la bannière étoilée. Messieurs, mesdames, put some respect on Sue Bird and Diana Taurasi, deux des plus grandes championnes de l’histoire du sport américain, tout simplement.