Jordan Clarkson est le Sixth Man 2020-21 : envoyez les highlights, treize minutes de gloutonnerie offensive en mode JC

Le 25 mai 2021 à 10:49 par Gustave Pitet

Jordan Clarkson est élu cette année, en toute logique, plus gros croqueur de la Ligue Sixth Man of the Year. Du coup, entre deux pubs YouTube et quelques tweets du Woj’, on se laisse le temps d’apprécier treize minutes de JC qui dévoile tout son panel offensif.

C’est même plus Jordan Clarkson les amis, c’est Jordan ClaqueSon dunk ! Kobe serait fier de voir que son ancien coéquipier a arrêté de jouer comme un lightskin. (vieux chambrage du temps des Lakers entre le mamba et son jeune coéquipier) L’agent 00-6(ème homme) nous régale en isolation avec un style comparable à celui de C.J. McCollum, il crosse et re-crosse et step-back et crosse encore, il retombe toujours sur ses pattes et le ballon retombe toujours dans le panier. Il a les yeux fixés sur l’arceau, eyes on the prize ! C’est toujours plus pratique pour JC d’avoir une équipe comme le Jazz, une équipe qui gagne, grâce à lui partiellement certes, mais une équipe qui lui offre un spacing, des fixations, qui lui permet de réellement s’exprimer. Si on rajoute la sauce de très bon coaching, qui sait canaliser cette fougue offensive, ça donne juste un trophée de 6ème homme de l’année et une première place du classement NBA.

Warning de la vidéo : tous ceux qui aiment un jeu de passes, ne regardez pas. Pareil pour ceux qui n’aiment pas les marchers. Le bougre tourne tout de même cette saison à 18,4 points, 4,1 rebonds, 2,5 passes et 483 tatouages, en sortie de banc effectivement. Jésus-Christ a bien évolué, on n’allait pas lui donner le trophée de MIP non plus, il a su utiliser son jeu qui semblait parfois pénalisant dans d’autres équipes, -S/O les Cavs-, pour en faire un apport du banc très efficace qui permet à l’équipe d’Utah de compter sur sa second unit offensivement. Défensivement on en reparlera une autre fois, heureusement que Rudy est là, tout ça sous l’égide de Quinn Snyder, candidat au COTY. Ça commence à faire beaucoup de trophées potentiels pour les gens de Salt Lake City, même s’ils l’échangeraient tous volontiers contre un trophée Larry O’Brien. Et pour ça les petits jazzmen il faudrait gagner un match de Playoffs, puis deux, puis trois, puis essayer d’en gratter encore quatre en finale. Faux départ hier contre Memphis mais il est encore temps de corriger cela avec le retour probable de Donovan Mitchell et un Jordan Clarkson plus tranchant qu’à la première opposition.

A nos jeunes lecteurs : ne reproduisez pas ça chez vous ou dans votre playground, faites des passes. En attendant, profitez d’isolations thermiques, phoniques, double-vitrage… parce que Jordan Clarkson est blindé et mérite bien ce trophée de 6MOY. Merci la NBA de nous avoir concocté cette petite mixtape des meilleures actions de JC !


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