Officiel, le Jazz valide la première place à l’Ouest : meilleur bilan de la Ligue pour Utah, ne reste plus qu’à assumer en Playoffs

Le 17 mai 2021 à 06:02 par Giovanni Marriette

Rudy Gobert 31 janvier Jazz
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La victoire un peu plus tôt des Suns face aux Spurs, bien qu’étriquée, ne laissait aucune marge de manœuvre aux homme des Quin Snyder. La mauvaise nouvelle ? C’est qu’il fallait gagner, coûte que coûte. La bonne ? C’est que ce dernier match de la saison offrait au Jazz une victime toute désignée en la personne… des Kings, joli sac de frappe violet qui toquait cette nuit au bon endroit et au bon moment.

De suspense il n’y aura eu qu’en tout début de match, quand les Kings voulaient alors nous faire croire qu’ils étaient capables de jouer le rôle de trublion de la soirée. Mais, sans blague, figurez-vous que le Jazz est une meilleure équipe de basket que les Kings et que très vite le squad de Quin Snyder finira par dérouler, à tel point que la grande partie de la deuxième mi-temps ne sera que l’occasion à des joueurs peu en vue habituellement de montrer leur frimousse. On pense à Matt Thomas, Trent Forrest ou à la montagne Udoka Azubuike pour le Jazz, on pense aux gamins Jahmi’us Ramsey (tristesse de ne pas plus l’avoir vu cette saison), Robert Woodard et Kyle Guy côté Kings. Aucun suspense donc et deux conclusions rapides : 1) les Kings clôturent une saison une nouvelle fois bien triste et 2) le Jazz est donc officiellement la meilleure équipe de NBA cette saison après avoir squatté le fauteuil quasiment toute la saison. 

Enormes barres de rire devant les Kings car c’est de coutume mais énorme big-up surtout à Rudy Gobert et ses poteaux, qui valident là la somme de plusieurs années de travail et de progression autour du même noyau dur (Mitchell, Gobert, Ingles et Coach Snyder, rejoints en cours de route par Bogdanovic, Conley ou Clarkson) et qui se présenteront en Playoffs dès le week-end prochain avec l’étiquette d’équipe à abattre, ce qui, attention, n’est absolument pas une bonne nouvelle. L’heure des conclusions et des analyses viendra quand on aura un chouïa de sommeil dans les veines, et pour l’instant on se Eric cantonnera donc à de plates mais essentielles félicitations à l’un des groupes ayant envoyé le plus beau basket cette saison, ayant fait de sa fameuse défense une valeur sûre depuis des années mais ayant – surtout – rajouté à son arsenal une force de frappe offensive assez incroyable cette saison avec des snipers planqués partout dans Salt Lake City.

52 victoires, 20 défaites. C’est net, c’est précis, c’est sans bavure, à tel pointt que la NBA récompensera peut-être ce merveilleux exercice avec un 6th man Award (ça parait certain) mais aussi un trophée de Coach Of the Year et un autre de Defensive Player Of the Year, et ce ne serait que justice. Bravo messieurs, cette saison fut belle, cette saison fut folle, mais désormais il faudra assumer en Playoffs. Relâche, cinq minutes, et on se remet au boulot ?