Les Celtics craquent de nouveau : bouillie de match à Cleveland et c’est désormais officiel, il faudra passer par le play-in

Le 13 mai 2021 à 05:21 par Giovanni Marriette

Jayson Tatum 25 avril 2020
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Au rayon des équipes qui nous énervent mais alors qui nous énervent, Boston se place probablement sur le podium cette saison. Après une défaite honteuse face au Thunder ou un blow-out reçu face à Chicago, entre autres, les Celtics ont donc rajouté une vilaine sortie de route cette nuit face aux… Cavs, face aux Cavs d’un grand… Kevin Love. Parce que quand ça veut pas, ça veut pas.

La boxscore de ce fabuleux choc mais en fait pas du tout, c’est juste ici

Il va très vite falloir trouver des solutions messieurs, car à ce rythme-là les vacances auront déjà pointé le bout de leur nez. Incapables d’être constants dans l’effort, les joueurs de Brad Stevens, et Brad Stevens lui-même donc, ont même décidé ces derniers temps de pousser le bouchon très loin, à savoir enchaîner les performances qui ne mériteraient même pad qu’on les appelle ainsi. Cette nuit ? On a peut-être vécu l’apex de ce drôle de printemps de bourges, sans majuscule. Un match contre les Cavs, des Cavs dont l’objectif reste de perdre toutes leurs rencontres, un match face à l’une des pires équipes de la Ligue et donc l’ambition logique de se redonner un peu de confiance et par la même occasion un peu d’air au classement. Jayson Tatum, Evan Fournier, Payton Pritchard, suffisamment de talents en attaque pour dominer une faible équipe de Cleveland, mais ça… c’est ce qu’on aurait dit si on ne connaissait pas la “forme” actuelle des pensionnaires de Bean Town. 

Résultat ? Un match d’une incroyable laideur, tout simplement. Mais rendons à Médor ce qui est à Médor, les Cavs ont crânement (et bizarrement) joué le jeu, et on aura pu apprécier cette nuit l’état d’esprit et les initiatives offensives de Collin Sexton, les nouvelles dispositions – très – intéressantes du rookie Isaac Okoro, mais comme un match claqué n’existerait pas sans ces petites histoires chelous, on peut aussi noter l’entrée rapide d’Anderson Varejao, le tribute rapide à la carrière de Tristan Thompson pour son passage dans l’ancienne Q Arena et, comble du Moyen-Age, LE match référence de… Kevin Love cette année, auteur d’un revival so 2015 à 30 pions et 15 rebonds, dans une défense tellement dispersée qu’elle a peut-être même rabiboché Keke avec son jeune et intrépide meneur. Une équipe qui était venue pour perdre, une autre qui avait grand besoin de se rassurer mais qui n’en a apparemment pas les moyens et sur qui l’annonce de l’indisponibilité de Jaylen Brown a peut-être jeté un trop grand froid, mais en tout cas UNE officialisation ce matin : les Celtics de Boston devront passer par un dangereux play-in cette saison, face aux Pacers, aux Hornets ou aux Wizards, mais peu importe l’adversaire finalement car au vu de l’intensité déployée par ce petit monde… la moindre minute d’adversité devient difficile.

De la maladresse (17/46 pour le duo Tatum / Vavane), pas d’envie, du jeu à deux entre Payton Pritchard et Luke Kornet, et au final une défaite reçue des mains d’une équipe menée par un homme préhistorique ? Hum, le play-in peut-être, mais on a presque envie de leur souhaiter que cette saison s’arrête au plus vite.