J.R. Smith est double-champion NBA : orgasme légendaire pour les esthètes, le rôle fut différent mais le génie reste présent

Le 12 oct. 2020 à 13:56 par Giovanni Marriette

J.R. Smith 12 octobre 2020
Source image : Youtube

Ca n’a pas pu vous échapper. LeBron James c’est bien, Anthony Davis c’est pô mal, mais si un seul joueur des Lakers mérite d’être enseveli sous des trilliards de louanges c’est bien évidemment J.R. Smith. Assez intelligent pour se mettre en retrait afin d’offrir un peu de shine à ses teammates, on a rarement vu un aussi grand génie avec un tel cœur sur la main.

Comme un symbole, c’est lui qui aura touché en premier le trophée Larry O’Brien. Comme un symbole et en toute logique finalement, tant ces Finales furent éclaboussées par l’intelligence de Earl Smith Jr. aka J.R. Smith aka Gérard aka l’être de lumière. Un tout petit point de moyenne parce qu’il fallait bien en laisser aux autres, zéro ballon perdu de toutes les Finales, les jaloux diront Photostats, et une présence emplie de… prestance sur le bord du terrain, tantôt les bras croisés, debout, stoïque (foncedé), tantôt avachi sur les panneaux publicitaires, probablement fatigué de tout ce battage médiatique autour de lui, à quelques semaines de la révélation du podium du Top 100 all-time. Bref, il a touché de ses doigts divins le trophée, et il l’a même porté, pour la deuxième fois de sa carrière, emmenant dans sa vague son lieutenant LeBron James, probablement tout heureux d’avoir pu croiser dans sa vie un tuteur aussi droit, mature, responsable et talentueux. Car Gérard est le Chip Engeland de LeBron, son Holger Geschwindner si vous avez la référence. Deux bagues pour un joueur aussi talentueux ? Pas assez pour bon nombre d’entre vous mais finalement si raccord avec son désir de mettre en avant d’autres mecs moins en lumière, et c’est ça aussi qui fait la grandeur du bonhomme.

Si Gérard avait passé quatre jours à moitié à poil pour célébrer son premier titre en 2016, attendant d’être rappelé à l’ordre par Barack Obama, là encore un de ses disciples, il a cette fois-ci fait péter le torse quelques secondes seulement après le buzzer final du Game 6, découvrant devant la planète un corps de rêve sans égal dans le monde du sport, dans le monde tout court. S’en suivit un live Insta légendaire, évidemment, où le Henny God lapa évidemment le champagne à pleine langue avec le traditionnel masque version Bode Miller ou Alberto Tomba, révisez vos fiches. A l’heure qu’il est J.R. Smith est probablement torchon chiffon carpette en train de ramper sur un plancher, et bae l’a bien mérité tant son apport durant ces Playoffs fut incroyable. Il y avait Gérard qui monte péta Tim Duncan dans les airs, il y avait Gérard et son trophée de meilleur sixième homme de l’année, il y avait Gérard et ses 22 tirs du parking dans un match, Gérard et sa parade en 2016, Gérard et son Game 1 en 2018, il y aura désormais Gérard et sa deuxième bague hollywoodienne. Pour l’éternité comme dirait l’autre.

Adam Silver devra s’y pencher très vite et ainsi répondre à cette question : vaut-il vraiment la peine pour la NBA d’organiser une saison supplémentaire maintenant que le Graal individuel a été atteint par l’un de ses membres. peut-être la solution idéale étant de renommer le Hall Of Fame en Hall Of Gérard sera retenue, mais une chose est sûre : ce satané J.R. Smith a mis tout le monde d’accord cette nuit et peut à très juste titre être considéré pour des siècles et des siècles comme le meilleur joueur de l’histoire, comme le meilleur humain de l’histoire.