Officiel, Montrezl Harrell élu 6th man of the year : le débat pourra bien durer des heures, mais le trophée reste chez les Clippers !

Le 05 sept. 2020 à 01:52 par Giovanni Marriette

Montrezl Harrell 5 septembre 2020
Source image : Youtube

Après Nick Nurse chez les coachs, Brandon Ingram dans la catégorie MIP, Giannis Antetokounmpo du côté des défenseurs et Ja Morant pour la classe biberon, c’est aujourd’hui Montrezl Harrell qui est honoré par la NBA. Faites place au meilleur sixième homme de la ligue, au moins le trophée ne sera pas trop long à déménager.

La course pour le trophée de meilleur sixième homme de la saison était sans doute l’une des plus serrées cette saison, en tout cas l’une de celles qui offraient le plus de débats, entre deux hommes principalement. Lou Williams plutôt sorti de la course parce qu’il faut bien en laisser un peu aux autres, et il était donc écrit que l’award reviendrait à l’un de ces deux hommes : Dennis Schroder, Montrezl Harrell. Dans le coin bleu ? Un meneur allemand à 18,9 points, 3,6 rebonds et 4 passes de moyenne en 30,8 minutes, en 65 matchs dont 63 débutés sur le banc. Dans le coin rouge ? Un energizer incroyable, qui a émargé cette saison à 18,6 points, 7,1 rebonds et 1,1 contres, en 27,8 minutes, en 63 matchs dont 61 débutés sur le banc. Verdict ? C’est donc… Montrezl Harrell qui récupère le trophée laissé vacant par son coéquipier Lou Williams, vainqueur des deux derniers trophées. Allez, détail des votes et on enchaîne :

6th man of the year 2019-20

Première analyse à chaud ? L’intérieur des Clippers et le meneur du Thunder se sont effectivement tiré la bourre. Deuxième info utile ? La bise à la fanbase du Thunder (et on leur souhaite une bonne rentrée) mais si Dennis Schroder aurait sans aucun doute fait un magnifique vainqueur, Trezz ne démérite absolument pas après une saison 2018-19 déjà magnifique mais passée dans l’ombre relative de Lou Will, et donc un exercice 2019-20 encore plus fou. Bête de scène jamais rassasiée, Montrezl est ce genre de joueur dont la seule intensité vous fait gagner des matchs, et petit détail non négligeable le garçon est tellement accroché au panier qu’il rentre quand même quasiment 60% de ses tirs. Une victoire méritée donc, pour un mec qui offre du coup à sa franchise un cinquième trophée de la sorte en… sept ans. Deux fois Jamal Crawford (qui en détient un troisième avec les Hawks), deux fois Lou Williams (qui en détient un troisième avec les Raptors) et donc désormais le bondissant Harrell, qui voit là son abattage récompensé de la meilleure des manières.

Une autre manière de boucler cette saison de manière idyllique ? Aller chercher la bague bien sûr. Bonne nouvelle pour lui, l’un de ses collègues silencieux a semble-t-il décidé de ne rien laisser à la concurrence. La mauvaise nouvelle ? Jamais dans l’histoire un 6th man of the year n’a ponctué sa saison par un titre de champion. Come on Trezz, conjure-moi ce sort.


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