Les meilleurs pivots de la saison NBA 2019-20 – Numéro 6 : Karl-Anthony Towns n’a joué que 35 matchs mais il a miaulé très fort

Le 25 mai 2020 à 14:05 par Giovanni Marriette

Karl Anthony Towns KAT 14 janvier 2020 3
Source image : YouTube

La rédaction de TrashTalk a parlé, et à l’issue d’une belle bagarre face à Hassan Whiteside notamment, c’est finalement Karl-Anthony Towns et ses 35 matchs qui choppe in extremis la sixième place de notre Top 6 pivots en 2019-20. Miaouuuuuuu.

Le coup d’œil dans le rétro

Pas besoin d’être le pape de la NBA pour affirmer que Karl-Anthony Towns a déboulé dans la Ligue comme un éléphant dans une boutique de porcelaine. Sa saison rookie est tout bonnement historique, l’une des meilleures de l’histoire par définition, et très Towns s’impose comme l’un des tous meilleurs pivots au monde. Mobile, adroit et puissant, KAT n’aura besoin que de quelques matchs pour prendre ses marques et nous teaser une carrière de futur Hall Of Famer, malgré le manque de victoires représentant le gros point noir de son début de carrière. Les Playoffs ratés d’un rien en 2017, un petit tour et puis s’en va l’année suivante, et depuis on tente de construire quelque chose de solide dans le Minnesota, avec comme seule garantie la largeur des épaules de l’ancien pivot de Kentucky. On part donc sur un mec qui va poser du 25/10/5 pour dix ans encore minimum et qui continue de faire évoluer son jeu, le genre de type dont on causera dans les discussions de MVP lorsqu’il gagnera un peu plus de 50% de ses matchs.

Sa saison 2019-20

Aucun match raté durant ses trois premières saisons dans la Ligue, cinq petits bugs la saison passée… puis l’Iron man n’est plus. Celui qui était considéré comme une vraie force de la nature a vu cette année ses limites en terme de genou et n’a participé au final qu’à 35 petits matchs. Ça partait très très fort dès l’entame et les Wolves en profitaient d’ailleurs pour nous offrir un tout début de saison sexy, puis premiers grincements en novembre et tout part à vau-l’eau. Quand KAT joue KAT domine, évidemment, et quand le sniper géant revient en forme à l’approche de Noël on se dit alors que ça sent la troisième étoile de All-Star notamment. Malheureusement 2019-20 restera comme une saison à astérisque pour KAT comme pour la NBA. Les Wolves ont abandonné depuis longtemps l’idée de jouer fin avril, la transformation du Chat en elite sniper hyper-protéiné est opérée mais la fin du bal sonnera bien trop vite pour parler d’une saison même moyennement réussie. Au final Karl-Anthony Towns s’en sort au talent, disons que sur 82 matchs et en forme le gonze est peut-être le meilleur pivot de la Ligue, mais disons aussi que cette année… il n’en a joué que 35 et il était loin d’être en forme. Rendez-vous à la reprise, y’a du retard à rattraper et ça pourrait faire très mal.

Ses stats

26,5 points à 50,8% au tir dont 41,2% du parking et 79,6% aux lancers, 10,8 rebonds, 4,4 passes et 1,2 contre en 33,9 minutes

Ses plus gros cartons

  • 24 octobre @ Nets : 36 points à 11/22 au tir dont 7/11 du parking et 7/8 aux lancers, 14 rebonds, 3 passes, 3 contres et 3 steals
  • 26 octobre @ Hornets : 37 points à 13/18 au tir dont 4/7 du parking et 7/13 aux lancers, 15 rebonds, 8 passes, 2 contres et 4 steals
  • 16 novembre vs Wizards : 36 points à 13/18 au tir dont 4/6 du parking et 6/8 aux lancers, 10 rebonds, 3 passes et 1 contre
  • 14 décembre vs Clippers : 39 points à 12/22 au tir dont 5/10 du parking et 10/13 aux lancers, 12 rebonds, 3 passes et 2 steals
  • 23 janvier @ Bulls : 40 points à 16/24 au tir dont 4/8 du parking et 4/5 aux lancers, 6 rebonds et 2 passes
  • 26 janvier vs Thunder : 37 points à 13/23 au tir dont 4/9 du parking et 7/8 aux lancers, 8 rebonds, 6 passes, 2 contres et 2 steals

La suite

Encore quatre années de contrat pour Karl-Anthony Towns dans le Minnesota, quatre années durant lesquelles les Wolves ont tout intérêt à sortir le grand jeu à leur franchise player. On connait ses amis dans la Ligue (D’Angelo Russell l’a par exemple rejoint il y a quelques mois), et il faudrait peut-être entourer rapidement Katou afin qu’il ne développe pas trop vite quelques velléités de départ vers une destination plus à même de lui ouvrir le palmarès. Le groupe est jeune, tout le monde semble tirer dans le même sens au contact d’un coach loin d’être référencé mais proche de ses joueurs, et si le développement personnel de Town semble ne faire aucun doute, c’est donc bel et bien le bilan de son équipe qui fera de lui – ou non – une véritable superstar à court/moyen terme. Karl-Anthony Towns est encore jeune (25 ans en novembre) mais attention, tout va très vite, tout va de plus en plus vite.

Le Top 6 de la rédac

  1. Karl-Anthony Towns