Les meilleurs meneurs de la saison NBA 2019-20 – Numéro 5 : Chris Paul est toujours là, et il incarne encore la perfection à son poste

Le 21 avr. 2020 à 13:42 par Giovanni Marriette

Source image : NBA League Pass

La rédaction de TrashTalk a parlé, et à l’issue d’une belle opposition de style avec un meneur aux grosses fesses, c’est finalement Chris Paul qui s’octroie la cinquième place de notre classement annuel à la mène. Six mois passés à fermer des bouches, CP3 devait frapper un grand coup et il l’a fait, à la Chris Paul.

Le coup d’œil dans le rétro

Quatorze saisons déjà que Chris Paul arpente les lattes de la Ligue, de tirs clutchs en chokes en Playoffs, de matchs parfaits en contrats juteux, de duos magiques formés en déceptions printanières. Neuf sélections au All-Star Game, huit All-NBA Teams, neuf All-Defensive Teams… et un Hall Of Fame qui tend les bras au prototype du meneur de jeu parfait. Tout jeune à New Orleans, iconique avec les Clippers puis phénoménal et… décevant à Houston, CP3 n’a que 34 ans mais a déjà vécu quelques vies. La dernière en date ? Elle débute en juillet dernier quand le Point God est transféré dans l’Oklahoma pour y déposer son expérience et son salaire à 40 millions l’année. A ce moment-là on annonce un simple transit à OKC, car difficile d’imaginer comment un joueur sur la pente descendante et surtout aussi cher peut faire partie du projet reconstruction entamé par le front office du Thunder.

Sa saison 2019-20

Une démonstration. Pour les aficionados du stat padding et des gros Top 10 matinaux ce sera peut-être un peu juste mais si vous avez suivi un tant soit peu la saison du Thunder… vous savez déjà qui était le boss en ville cette année. Au CV de Chrissou depuis son arrivée à OKC ? Un mentoring parfait à l’égard de Shai Gilgeous-Alexander, un sang glacé dans les veines à chaque money time ou presque et un leadership à toute épreuve. A 34 ans le Point God joue toujours aussi juste et a même rarement été aussi adroit, et c’est donc dans une forme de logique que son équipe fait partie des belles surprises de la saison et que CP3 s’est vu offrir son dixième All-Star Game en carrière, lors duquel il a d’ailleurs rappelé qu’il faisait encore partie des darons respectés de la Ligue. Bizarrement on parle beaucoup moins de son contrat, et très honnêtement il fallait être très fort pour nous faire passer à autre chose. 63 matchs qui ont en tout cas fait oublier très vite son difficile exercice précédent, et qui rappellent à quel point le génie de Wake Forest influe encore sur le jeu à bientôt 35 balais.

Ses stats

17,7 points à 48,9% au tir dont 36,2% du parking et 90% aux lancers, 4,9 rebonds, 6,8 passes et 1,6 steal en 31,8 minutes

Ses plus gros cartons

  • 17 décembre vs Bulls : 30 points à 9/12 au tir dont 6/8 du parking et 6/6 aux lancers, 10 rebonds, 8 passes et 2 steals
  • 30 décembre @ Raptors : 25 points à 9/18 au tir dont 3/6 du parking et 4/4 aux lancers, 11 rebonds et 8 passes
  • 8 janvier @ Nets : 28 points à 9/15 au tir dont 4/8 du parking et 6/6 aux lancers, 6 rebonds, 3 passes et 2 steals
  • 19 janvier vs Blazers : 30 points à 11/15 au tir dont 3/5 du parking et 5/5 aux lancers, 4 rebonds et 7 passes
  • 20 janvier @ Rockets : 28 points à 9/18 au tir dont 4/8 du parking et 6/7 aux lancers, 8 rebonds, 3 passes et 2 steals
  • 12 février vs Spurs : 31 points à 12/18 au tir dont 5/9 du parking et 2/2 aux lancers, 7 passes
  • 8 mars @ Celtics : 28 points à 9/19 au tir et 10/10 aux lancers, 6 rebonds et 7 passes

La suite

Le contrat de Chris Paul court encore deux ans, deux années durant lesquelles le fifou va se mettre bien puisqu’il touchera la bagatelle de 85 millions de dollars. Deux années plutôt pépouzes qui l’emmèneront jusqu’à ses… 37 ans, et si la saison écoulée nous a prouvé que le garçon était loin d’être usé, il sera très vite temps de se poser la question suivante : est-ce que je veux un titre avant de raccrocher. Chris Paul le mérite et les propales ne devraient d’ailleurs pas manquer, mais d’ici-là il y a un projet Thunder à porter et des gamins à faire progresser. L’expression pente descendante n’a en tout cas pas fait long feu et plus Chris Paul joue… plus on se dit que le mec sera parfait jusqu’à ses derniers hectomètres sur les parquets. Ça promet dans trois ans, quand la colonne vertébrale des Lakers sera composée de AD, CP3 et de James père et fils.

Le Top 6 de la rédac

  1. Chris Paul
  2. Trae Young