Anthony Davis pourrait signer un contrat court avec les Lakers cet été : un 2+1 comme Kawhi, c’est à la mode à Los Angeles

Le 11 janv. 2020 à 10:47 par Nicolas Meichel

Anthony Davis Lakers
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Il y a quelques jours, Anthony Davis a dit non à une prolongation de contrat des Lakers. Un refus logique et attendu, car le monosourcil sera éligible à une extension encore plus importante à l’été 2020. Cependant, AD pourrait également dire niet à celle-ci afin de privilégier un contrat plus court. Pourquoi ? On vous explique tout ça.

Avant de rentrer dans les détails, faisons le point. Anthony Davis sera agent libre à la fin de la saison, ça c’est sûr. En refusant la prolongation de contrat de quatre ans et 146 millions de dollars, proposée par les Lakers au cours de la semaine, il a clairement indiqué ses intentions. Cela ne veut pas dire pour autant qu’il souhaite quitter Los Angeles, bien au contraire. Depuis son arrivée dans la Cité des Anges, AD est comme un poisson dans l’eau et tout se passe bien, autant sur le plan individuel que collectif. Il réalise une campagne calibre MVP et les Lakers cartonnent en étant au sommet de la Conférence Ouest. Donc non, ce refus n’a aucune connotation négative. Ce refus, c’est une décision purement business. Car il permet à Davis de garder ses options ouvertes, notamment pour maximiser les dollars sur son compte en banque. En effet, cet été, Unibrow sera éligible à une extension de cinq ans et 205 millions, ce qui fait quand même une belle petite différence de quasiment 60 millions en comparaison à la prolongation proposée récemment par Los Angeles. Il pourra donc empocher le gros lot. Mais il y a aussi une autre possibilité, qui a été mentionnée par Bill Oram de The Athletic. Selon lui, certains membres de la franchise californienne s’attendent à voir Davis refuser cette extension de cinq ans, pour privilégier un contrat sur trois ans avec une player option sur la troisième année. Voici pourquoi cela a du sens.

Avec un tel contrat, Anthony Davis pourrait potentiellement revenir sur le marché en 2022. Et pourquoi 2022 est intéressant pour AD ? Parce que comme l’indique Christian Rivas de SB Nation, c’est cette année-là qu’il aura dix années d’expérience en NBA. Cela signifie qu’il pourra toucher 35% du salary cap avec un nouveau contrat max, contre 30% aujourd’hui. De plus, le salary cap va augmenter d’ici là. Sur le plan purement financier, ça semble donc être la meilleure option car elle pourrait permettre à Davis de gagner environ 20 millions de plus sur une période de cinq ans d’après les projections de Forbes réalisées en septembre dernier. Et puis en 2022, Davis aura 29 ans et sera donc en pleine force de l’âge, idéal pour arriver sur le marché. Sur le plan sportif, ça peut aussi être une bonne chose de s’attacher à la franchise pour moins longtemps. Déjà, dans le cas des Lakers, on a un LeBron James qui s’approche quand même de la fin de sa carrière et on doute qu’il soit encore aussi dominant dans quelques années, même s’il continue de défier le temps. Il a quand même 35 ans le King hein. Un contrat plus court donnerait donc de la flexibilité à Davis, obligeant ainsi les Lakers à faire le boulot pour bien l’entourer et le convaincre de rester une fois que LeBron approchera de la quarantaine. Alors oui, il y a toujours une part de risque quand vous laissez de l’argent sur la table, surtout pour un gars comme AD qui a connu pas mal de petits pépins physiques durant sa carrière. Mais quand vous êtes aussi talentueux, même une grosse blessure ne peut pas vous empêcher de toucher le pactole. La preuve avec Kevin Durant, même si chaque situation est évidemment différente.

Sous l’impulsion de son agent Rich Paul, Anthony Davis pourrait donc emprunter le même chemin que Kawhi Leonard, qui a signé pour trois ans aux Clippers l’été dernier, avec une player option sur la troisième année. Financièrement comme sportivement, cela a du sens et ça ne serait donc pas surprenant de voir AD privilégier le contrat court. Rendez-vous à l’été 2020.

Source texte : The Athletic / SB Nation / Forbes