Les notes de Sixers – Bucks : Giannis Antetokounmpo a mangé trop de bûche, Joel Embiid a mangé trop de Giannis Antetokounmpo

Le 25 déc. 2019 à 23:51 par Clément Hénot

Giannis Antetokounmpo
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Qui dit Noël dit dispositif spécial. La Team notes se transforme donc ce soir et cette nuit en jury all-time afin de noter not one, not two, not three, not four but bien les cinq matchs au programme, tout en faisant l’effort de s’en mettre dans le même temps plein l’estomac et le gosier. Treize heures de basket à se farcir mais avec le sourire, et donc cinq résumés de match en mode bulletin scolaire, parce que ça va plus vite d’écrire des phrases courtes quand on est en PLS entre une part de bûche et une onzième coupette de champagne entrée de gamme. Allez, trois, deux, un, partez, et Joyeux Noël.

Deuxième round de cette soirée de Noël entre des Sixers assoiffés et transcendés devant leur public et des Bucks portés par Giannis “Dhalsim” Antetokounmpo qui veulent asseoir leur suprématie à l’Est et faire le doublé en tête de la conférence. Joel Embiid ne joue pas face à son papa Marc Gasol, Eric Bledsoe ne joue pas car il ne veut pas être là (ni chez son coiffeur), les jumeaux Lopez et les frères Antetomachin sont de sortie, tout comme Ben Simmons et son shoot. Accrochez-vous, on n’est qu’à 40% de la soirée, soit un bien meilleur pourcentage que celui aux tirs de Jordan Poole.

Debrief du match juste ici, parce qu’on ne pouvait pas tout mettre dans un simple bulletin de notes

Philadelphia Sixers

Ben Simmons (7) : une telle facilité à attaquer le cercle quand il veut mais un tel manque d’agressivité en attaque qu’il nous fait penser par moments à une limace sous morphine. Pas de tir du parking tenté aujourd’hui, mais une distribution de caviars pour ses potes et une belle polyvalence. Un majordome en gros.

Josh Richardson (5,5) : un peu maladroit mais terriblement précieux pour les Sixers. Le genre de pote que t’aimes pas trop mais tu peux pas trop lui montrer car c’est le seul du groupe qui a le permis et une voiture pour t’emmener en soirée.

Tobias Harris (7,5) : un bon match pour le sosie de J.Cole, malgré son contrat probablement aussi élevé que les revenus de Kendrick Lamar. Tout ça dans la ville de Meek Mill. Libérez Lacrim, comme ça, ça n’a rien à voir.

Al Horford (5) : toujours précieux pour sa team malgré un contrat Chrispaulesque. En faisant partie des Sixers, Al était plutôt dans sa Ferrari que Horford. En plus il shoote comme s’il était habillé en chemise trop serrée.

Joel Embiid (9) : tout simplement MON-STRU-EUX, le mec a fait une entreprise de démolition interne face à la famille Lopez, ceux du 58 et du 63 et même d’autres, avec les bagues ou sans les bagues (plutôt sans les bagues pour l’instant). C’était clairement de la grosse castagne, muscles saillants et tous noms d’oiseaux dehors probablement. Lopez ou pas ? M’en bat les couilles.

Furkan Korkmaz (6,5) : une chevelure à faire des pubs pour Pétrole Hahn et à rendre jaloux Evan Fournier, mais surtout un tir de loin très efficace qui a bien fonctionné. Le mec s’est planqué et à tout mis dedans. Sur Call Of Duty on appelle ça un campeur.

Mike Scott (4) : la touche gangsta du match n’a pas vraiment eu l’effet escompté. Ratant à peu près tout ce qu’il tente, perdant des ballons idiots et ayant des emojis tatoués sur les bras. Mike Stop.

James Ennis III (2 en attaque, 8 en défense donc 5) : à vomir en attaque, superbe en défense. James Ennis III a plusieurs personnalités sur un terrain. Malheureusement pour lui, il n’est pas joueur de handball et doit donc composer avec sa schizophrénie.

Trey Burke (4) : de l’apport offensif et de la maladresse pour ce mec à la dégaine de chanteur de R’n’B. Niveau prénom on est sur du Trey Songz, niveau impact sur le game, on est plutôt sur du Matt Pokora. Faites-en ce que vous voulez.

Milwaukee Bucks

Donte DiVincenzo (4) : le seul moyen qu’il a trouvé pour faire parler de lui, c’est de changer de chaussures à la mi-temps. Sinon, on note qu’il a quand même un bouc en 2019. Ça reste pas glorieux.

Khris Middleton (6) : encore un match sérieux et solide de la part de Kate, qui a fait le nécessaire, en vain, des deux côtés du terrain. Ce soir la reine des Bucks, c’était bien lui. Toutefois, l’écart entre son équipe et ses adversaires était aussi grand que ses yeux.

Wes Matthews (4) : très peu transcendant sur ce match, difficilement visible et n’ayant pas de gros apport. Le petit Wes n’a pas non plus répondu présent et on s’est parfois demandé où il était, il est peut-être resté chez lui, à sa case en séchant le match. Wesh Matthews.

Giannis Antetokounmpo (8/27) : tout simplement méconnaissable. Le Greek Freak a juste vu son âme être engloutie par Joel Embiid, qui a décidé d’étendre son entreprise d’immobilier jusqu’en Grèce. Giannis s’est fait manquer de respect et n’a pas su riposter. Et clou du spectacle, blessé au dos, il a même failli perdre un œil en plein match.

Brook Lopez (4,5) : il a été la chose de Joel Embiid, qui s’est amusé de lui et de son jumeau tout le match. Un film interdit au moins de 18 ans,  et certains sites chelou vont ouvrir une catégorie “Twins” juste pour l’occasion.

George Hill (7) : parce qu’on peut s’appeler George et réussir tout ce qu’on entreprend dans son job. Infernal de réussite, incroyable de justesse, l’homme qui a permis la plus grande gérarderie de l’histoire à l’été 2018 était trop seul avec Middleton. Puis quand c’est Hill ton leader, c’est que c’est clairement la dèche.

Kyle Korver (4) : il a beau avoir la tronche d’Ashton Kutcher, niveau qualité de jeu, on est plutôt sur des acteurs qui jouent dans Le jour où tout a basculé. Kyle Horreur.

Ersan Ilyasova (5,5) : dans son registre, il apporte toujours ce qu’il faut, du tir et du rebond. Très solide malgré son nom de glace et ses cheveux en plastique.

Sterling Brown (6) : il a eu du temps de jeu, il a rentré quand tout était plié mais a un différentiel de +15 et en a profité pour se mettre en valeur. Le cours de la Livre Sterling augmente. Allez, salut.

Pat Connaughton (3) : tu sais que t’es un grand malade quand tu tentes d’attaquer Joel Embiid en 1vs1. Escroc.

Robin Lopez (3) : il a été la chose de Joel Embiid, qui s’est amusé de lui et de son jumeau tout le match. Un film interdit au moins de 18 ans, certains sites chelou vont ouvrir une catégorie “Twins” juste pour l’occasion.

Deuxième match et donc deuxième branlée en ce jour de Noël. Parce que le suspense c’est so 2009, et que si tu dis le contraire, Josh Richardson te met son doigt dans l’œil. Philadelphie a tout simplement asphyxié Milwaukee malgré un score plus serré que ce qu’il aurait dû être. Embiid, à défaut de s’étendre en Espagne, envahit donc la Grèce. Prochaine étape ? Rockets-Warriors, un match pour les vrais, et qui connaîtra également notre stylo rouge. On vous attend les drogués.