Anthony Davis continue son chantier : 50 points à 20/29 face aux Wolves, 502 029 raisons de le rajouter dans la course au MVP ?

Le 09 déc. 2019 à 07:52 par Giovanni Marriette

Et on est reparti pour un tour… Il y avait déjà eu un 40/20 contre Memphis, 41 pions pour son retour à New Orleans, 39 points avant-hier à Portland, et globalement une saison énorme jusque-là, rarement exceptionnel mais toujours, au minimum, quasi-parfait. Nouvelle démo cette nuit face aux pauvres Wolves et toujours cet adage inbougeable depuis plusieurs saisons : Anthony Davis est le joueur le plus indéfendable de toute la Ligue.

Et on peut d’ailleurs se poser cette question, on peut même se la poser de plus en plus : Anthony Davis peut-il aller chercher le trophée de MVP cette saison ? Hum. Jusqu’à présent cette fameuse course au trophée semblait réservée à un trio, voire un quatuor pour les plus tatillons. Giannis Antetokounmpo et LeBron James, leaders respectifs des deux meilleures équipes de la Ligue, Luka Doncic et sa hype folle, le gamin explosant record sur record dans une équipe de Dallas qui n’en finit plus de gagner, et pourquoi pas James Harden, toujours aussi fou statistiquement lorsque l’on ne regarde ni les moyennes au tir ni le bilan des Rockets. Sauf qu’aujourd’hui un autre homme est en train de débarquer dans le sprint vers la récompense individuelle ultime, un mec qui n’a encore jamais eu cet honneur contrairement à quelques uns de ses copains cités juste au dessus. Et cet homme c’est évidemment MONSIEUR Anthony Davis. 26,6 points, 9,1 rebonds, 3,1 passes, 2,7 contres et 1,4 steal par match, 21 victoires en 24 matchs, envoyez le mec parfait. Le pire dans tout ça ? C’est que le garçon semble… monter en régime, et le simple fait d’écrire cette phrase vient tout simplement de faire saigner notre clavier… Un exemple de plus de cette montée en puissance ? Le match de cette nuit face aux Wolves. Oh mamma, quel carnage, une fois de plus.

50 points à 20/29 au tir et 10/10 aux lancers, 7 rebonds, 6 passes, 4 contres et 1 steal

Pas très efficace au rebond le Tonio, pas un seul shoot à 3-points inscrit, pas si terrible que ça finalement. Voilà ce qu’on aurait pu dire… si on avait passé la nuit avec un bandeau de caca sur les yeux. Parce que la véritable impression, celle laissée à tous les courageux ayant décidé cette nuit de conclure/débuter la semaine devant la NBA, c’est une impression de domination quasiment all-time. Trop vite, trop haut, trop fort, trop souvent. On n’a rien contre Jordan Bell, Bobby Covington ou Karl-Anthony Towns hein, mais voilà AD fait partie d’une catégorie de joueurs que seule l’armée peut arrêter les soirs de grosse colère… Au final ? 50 pions pour le gonze donc, mais également 142 pour les Lakers, plus grosse marque hors-overtime de la franchise depuis plus de trente ans, une preuve de plus que ces Lakers 2019-20 sont fait d’un bois rare. Lancé idéalement pour son poteau LeBron lors du premier quart et globalement tout au long du match, Anthony Davis aura en tout cas prouvé, une fois de plus, que s’il escomptait marcher sur la NBA cette saison avec sa nouvelle franchise… il allait falloir se lever tôt pour l’en empêcher.

Est-ce que l’intérieur des Lakers est en train de devnir un candidat plausible au trophée de MVP ? Peut-être, pas sûr, on verra. Est-ce que les Lakers sont en train d’installer une espèce de peur chez tous leurs adversaires. Peut-être bien. En tout cas ça fait 21-3, avec deux joueurs all-time et un groupe qui rigole et ça, nous, ça nous fait peur.

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