Preview AS Dormir – FC Sortir : on part sur l’un des dilemmes les plus relous de la saison, alors tentons de vous aider à choisir

Le 28 nov. 2019 à 20:26 par Giovanni Marriette

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C’est LE match de la nuit en NBA, celui qui va diviser la France entière et globalement tous ceux qui vivent le championnat de basket-ball nord-américain à des heures un peu trop nocturnes. Dans le coin gauche ? Dormir, récupérer, profiter, guérir. Dans le coin droit ? Tenir, garder le rythme, abuser, rester fatigué. Que choisir ? Quel parti prendre ? On tente de vous en dire plus.

Deux manières de vivre que tout oppose, deux façons de voir la vie, mais un choix essentiel à faire. Ce soir la NBA fait relâche et verra ses héros se remplir la panse en famille avec de la grosse dinde farcie au gouda à se faire immoler par le feu Cyril Lignac, et nous… pauvres fanzouzes, voilà que nous devrons dans quelques heures nous heurter à ce terrible dilemme. Un dilemme du genre de ceux qui n’arrivent que très rarement d’octobre à juin, et si Maman ou chérie se réjouit pour vous de votre future grosse nuit de récupération… elles ne tarderont pas à comprendre que c’est en fait un peu plus compliqué que ça. Allez, envoyez la preview.

Il. N. Y. A. Pas. De. Match. Cette. Nuit. En quelle langue faut-il vous le dire ? Et en quelle langue faut-il vous rappeler que vous n’avez vu aucun de vos amis depuis plus d’un mois ? L’occasion est trop belle et vos poteaux sauront ne pas vous le faire regretter, ce soir c’est votre soir et tant pis pour le mal de courge demain, après tout c’est la saison des cucurbitacées. Ce soir vous rejoindrez donc Arthur, Emma, Ghislain et Maude dans les rues bondées de la capitale, car cette nuit sans basket ne tombe pas un jeudi soir pour que vous viviez les soirées étudiantes de vos potes via leur stories Snapchat. Petites Converses, combo chino chemise mal répassée et let’s go, en plus il paraît que le Tommy’s fait happy hour de 23h à minuit. Au diable l’avarice, au diable la fatigue demain et au diable la moue quand il faudra veiller toute la nuit devant la reprise des matchs avec un quasi tour de cadran dans les chicots. Mais merde t’as vingt ans ou à peine plus, et déjà que la NBA brise toute espèce de vie sociale chez toi depuis trop d’années, on ne va quand même pas faire la connerie de dormir le seul soir où le basket n’envahit pas ton cerveau. Alors tu branches ton enceinte, tu te mets bien sous la douche et tu checkes la liste ci-dessous, code promo chez Jacques Vabre offert à tous ceux qui enverront des selfies cette nuit en direct de l’un de ces établissements :

liste de bars listes de bars

Mais si vous arpentez cette nuit l’une des maisons citées ci-dessus, vous apercevrez peut-être entre deux rainures de volets dépeints… ceux qui auront fait le choix de profiter de cette nuit sans match pour se reposer, ou du moins tenter de fermer l’œil à des heures pourtant inhabituelles. Ceux qui, comme vous, ou peut-être pas, auront privilégié la voix de la sagesse, la voix du un thé au citron et au dodo parce que c’est quand même pas tous les jours qu’on peut. Votre famille vous le dit assez, votre mine en permanence déconfite n’a rien de rassurante et une dizaine d’heures de sommeil d’un coup d’un seul, soit huit de plus que d’habitude, ne vous fera évidemment pas de mal. Vous éviterez simplement de vous laisser happer par les affres du party game quand vous vous réveillerez à 1h30 du matin, bien incapables de vous rendormir car couchés trop tôt. Bah ouais, un rythme de vie ça ne se combat pas comme ça. Dans ce cas vous finirez peut-être comme la majorité de la communauté NBA jet-laguée, ni couché ni dehors, mais tout simplement à suer devant des vidéos YouTube ou des résumés de match sur le League Pass. Toute la nuit.

Parce que la NBA et nous c’est un peu comme une victime et son kidnappeur une fois le syndrome de Stockholm installé, et quand elle n’est pas là le temps d’une nuit… on n’a juste pas envie de s’enfuir, de peur que ce soit elle qui ne revienne pas. On vous jure, ça fait cet effet parfois.