Le best-of des Warriors 2018-19 : appelez les pompiers, une concentration de pyromanes récidivistes a été détectée

Le 03 août 2019 à 13:01 par Julien Dubois

En attendant la reprise des hostilités, TrashTalk paye une nouvelle fois son mois d’août et vous offre chaque jour le best-of 2018-19 de l’une des trente franchises NBA. Histoire de se mettre bien avant la reprise, histoire de ne pas oublier que le basket est le plus beau sport du monde, juste devant la pétanque du dimanche, celle qui se pratique une boule dans la main gauche et un verre de rosé dans la droite. Allez, highlights, les vacances c’est pour les autres.

C’est parti, second best-of de cette série spéciale N-1, synonyme d’un début de saison qui se rapproche inexorablement. Ça c’était pour la bonne nouvelle, mais passons tout de suite aux choses sérieuses.

La saison passée, l’objectif était clair dans la Baie : aller chercher le three-peat. Toujours armés jusqu’aux dents et coachés d’une main de maître, les Warriors vont survoler la saison régulière sans trop se prendre la tête : on assure la première place à l’Ouest mais sans forcer hein. Pendant l’échauffement pour les Playoffs donc, tout un tas de petit role players se sont illustrés : Jordan Bell, Jonas Jerebko, Damian Jones et DeMarcus Cousins (oui, oui, dans la catégorie “petit role players”…). Tous ont montré leur capacité à finir au cercle avec de gros tomars à décrocher l’arceau, les vidéos parlent d’elles même.

Puis on a les grands malades que sont Kevin Durant, Stephen Curry et Klay Thompson. Avec une aisance incroyable, on voit un condensé de leurs meilleurs shoots longue distance, du grand n’importe quoi. En sortie de dribble, à onze mètres, dans un moment clutch, rien n’y fait, pour eux mettre le ballon dans le panier est aussi facile que de faire ses lacets. Cette aura qu’ils dégagent, arrogants, faciles, donne envie de se frapper la tête contre les murs d’énervement et d’admiration en même temps. Vous nous prenez pour des fous ? Très bien, allez-y regardez, vous allez comprendre.

Clap de fin pour l’Oracle Arena qui aura correctement été honorée avec du bon highlight cette saison. On note pour terminer que beaucoup de ces belles actions commencent par une action défensive, comme quoi votre coach de poussin avait raison : un match se gagne dans sa propre moitié de terrain.