Les Nets n’en finissent plus de séduire : victoire 135-130 face aux Nuggets, ça commence à faire une sacrée dose de kif

Le 07 févr. 2019 à 05:37 par Giovanni Marriette

D'Angelo Russell
Source image : Twitter - @NBA

On ne l’aurait pas forcément prédit il y a quelques mois mais ce Nets-Nuggets était bel et bien le choc de la nuit, entre une franchise de Brooklyn solidement installée à la sixième place à l’Est et surtout ultra-kiffante, et des Nuggets leaders de l’Ouest avant ce match. Petit spoiler mais on espère que vous avez au moins lu le titre, les hommes de Kenny Atkinson ont, une fois de plus, tenu leur rang et sorti un très très gros match au Barclays Center.

Parce qu’il fallait se les fader ces Nuggets. Un Nikola Jokic au sommet de son art malgré ses bourrelets et sa lenteur, un collectif monstrueusement rodé de la cave au grenier, bref le genre de squad qui vous rend fou en toutes circonstances. Et ce sont d’ailleurs les boys de Mike Malone qui prenaient le meilleur départ, grâce à une association Mason Plumlee – Niko Jokic dans la lignée des Twin Towers les plus efficaces. Passé cet horrible blasphème pour Tim Duncan, David Robinson, Hakeem Olajuwon ou Ralph Sampson, les Nets allaient finalement embrayer et passer la seconde, drivés par un D’Angelo Russell qui n’en finit plus de confirmer son tout frais statut de All-Star (27 points et 11 passes, à 6/9 du parking) et par un DeMarre Carroll au four, au moulin et aux dreadlocks. Polaroid Experience à Brooklyn, et ce sont bien les Nets qui enflammaient le second quart, grâce à nos deux loulous sus-cités mais également à Joe Harris, Jarrett Allen ou Treveon Graham, parfaits relais de leurs leaders. En face la doublette de la sécu des Nuggets faisait le taf mais rien à faire, les Nets allaient trop vite et en collaient 42 en douze minutes pour atteindre la pause avec douze points d’avance (72-60, la défense est avec les femmes de Patrick Juvet ou le Manureva d’Alain Chamfort). Vous n’avez rien compris à cette dernière phrase ? C’est que vous êtes trop jeune, alors retour au basket, merci, de rien.

72 points encaissés en première mi-temps, on se disait que le futur coach de la Team LeBron au All-Star Game allait resserrer quelques boulons, mais pour cela il faudrait déjà que les Nets leur prêtent des outils. Merci mais non merci, ce soir on avait décidé de là jouer fast and furious à Brooklyn. Un nouvel écart au troisième quart, Rondae Hollis-Jefferson qui s’y met, Shabazz Napier qui se prend pour John Stockton, parce qu’on vous avait bien dit que côté Nets ça jouait du starter au dernier coupeur de citrons. Les vingt points d’écart seront atteints, juste assez pour réveiller la bête du Gevaudan qui sommeille en Nikola Jokic, de quoi en tout cas voir revenir les Nuggets à moins de dix points dans le money time. Mais ce match ne pouvait juste pas échapper à ceux qui l’avaient enflammé, à ceux qui l’avaient abordé de la meilleure façon. Deux ou trois derniers sacrifices et le compte est bon, victoire 135-130 avec les tripes, 19/34 à 3-points, et celle-là il fallait aller la chercher.

29-27 désormais pour les Nets qui valident de jour en jour leur présence en avril prochain en Playoffs. Il faudra lutter jusqu’au bout, réintégrer au mieux Caris LeVert car on rappelle que celui qui partait pour être le boss de l’équipe est absent depuis trois mois, histoire de rajouter encore un peu de sourires à des fans qui en étaient privés depuis de trop nombreuses années, merci Billy King.

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