Nikola Vucevic et Anthony Davis nommés Joueurs de la semaine : deux façons de voir le basket, mais à l’arrivée ça fait 2 points

Petit rituel de début de semaine, la NBA décernait hier les trophées de NBA Player Of the Week, ou joueurs de la semaine pour les aficionados d’Arnaud Montebourg. Deux intérieurs sont à l’honneur cette semaine, deux façons de voir le basket, deux manières bien différentes de déposer le ballon dans le cercle, mais à l’arrivée le résultat est le même, ça score… beaucoup.

Le premier honoré est un habitué, mais finalement pas tant que ça, puisque le dénommé Anthony Davis ne récolte-là “que” son cinquième award de la sorte en carrière, là où l’on imaginait qu’il en avait déjà une dizaine en magasin. Il faut dire que lâcher du 30/15/5/2/2 toute l’année est devenu très surcoté, alors le grand AD a passé la seconde la semaine passée… 34, 3 points à plus de 50% au tir, 14 rebonds, 5,3 passes, 2 contres et 3 victoires en quatre matchs, emballez c’est pesé. 25 points, 20 rebonds et 6 passes sur le bec des Raptors, 43/17/5 contre les Knicks et 40/8/8 face aux Nuggets, fracture de la calculette, merci de nous indiquer un bon chirurgien.

Le deuxième vainqueur de la semaine est également un intérieur, également le meilleur joueur de sa franchise, mais dont le jeu est identifié comme beaucoup plus Randolphien qu’Unibrowien. On vous défie d’ailleurs d’expliquer cette phrase à un non-initié et de guetter sa réaction. Nikola Vucevic donc, d’ailleurs dernier Magic à avoir remporté cet honneur… en 2014, repart avec la médaille de l’Est grâce à une accélération à lui faire finir un 100m en moins de trente secondes. 27,8 points et 10,5 rebonds pour trois victoires en quatre matchs face aux Lakers, aux Sixers et aux Knicks. Un 30/19 face à Joel Embiid ? Ils ne sont pas nombreux à pouvoir le poser. Un 36/13 contre LeBron ? On se demande bien qui est le daron de la Ligue tiens. Juste récompense pour un mec malheureusement bien plus souvent mentionné dans des rumeurs de trade que dans des articles louant son impeccable jeu au poste et son petit mid-range shot aussi implacable que deux et deux font quatre.

Dix awards distribués depuis le début de saison, dix joueurs différents. Parfait, voilà qui prouve que la Ligue regorge de joyaux, parfait, voilà qui doit donner de l’espoir à Ben McLemore ou Ryan Anderson. Au hasard, parce qu’il fallait bien qu’il y en ait deux prennent.