Anthony Davis détruit une nouvelle raquette ce week-end : de nouveau 40 points, le kraken a gobé les Nuggets

Le 18 nov. 2018 à 16:00 par Victor Pourcher

Anthony Davis - Pelicans TrashTalk Fantasy League
Source image : NBA League Pass

Vous savez, Anthony Davis est comme nous tous finalement : il déteste travailler le week-end. Sauf que nous dans ces cas-là on râle tout seul, à la limite avec les collègues. AD, lui, il déchire des raquettes NBA avec les dents pour passer ses nerfs.

Les New-York Knicks en avaient déjà fait les frais hier et s’étaient retrouvés avec leurs valises pleines des 43 points, 17 rebonds et 5 passes décisives d’Anthony Davis. D’ailleurs, si jamais vous retrouvez des restes de Mitchell Robinson et d’Enes Kanter dans votre jardin : n’agissez pas seul, appelez le taxidermiste du coin, il saura quoi faire. Cette nuit, The Unibrow était visiblement encore en mode Kraken au moment de recevoir Denver. Les pauvres Nuggets ne surfaient déjà pas sur une dynamique positive, eux qui restaient sur 4 défaites sur les 5 derniers matchs. Et c’est donc là, dans le creux de la vague qu’est apparu ce monstre d’AD. Résultat de l’attaque : 40 points, 8 rebonds et 8 passes décisives. Pourtant, c’était pas Tata Nicole mais bien Nikola Jokic qui se présentait en face de l’intérieur au mono sourcil. Ce dernier s’est d’ailleurs défendu avec ses 20 points et 10 rebonds. En revanche, et il fallait s’y attendre, il n’a pu suivre le pivot des Pels : trop mobile, trop long. Mais aussi trop adroit, car Jokic comme ses copains intérieurs de Denver ont accumulé les fautes sur Anthony qui a sanctionné froidement : 20 sur 21 aux lancers.

Anthony Davis (40 PTS, 8 REB, 8 AST) goes off for his second consecutive 40+ point game in the @PelicansNBA W! #DoItBig pic.twitter.com/TUv3g5hHgF

— NBA (@NBA) 18 novembre 2018

On en rigole, mais il ne fait vraiment pas bon être intérieur cette saison quand on reçoit les New Orleans Pelicans. Car sur ce premier mois, Anthony Davis est intenable. Plus de Demarcus Cousins dans la peinture et un Nikola Mirotic qui a plus tendance à s’écarter au large, AD règne seul en maître sous les cercles et peut déployer ses longues tentacules. Difficile d’être plus éloquent que ses moyennes statistiques : 27,5 points, 12,7 rebonds, 4,9 assists et, en bonus, 2,8 contres de moyenne. Clairement, Davis fait cap sur le titre de MVP et s’il n’est pas seul, il est un concurrent extrêmement sérieux. D’ailleurs, dans cette course, ce qui compte au moins autant que les stats, c’est l’impression visuelle laissée qui fait gagner des places. Et alors là, on vous invite à mettre le réveil, boire votre meilleur café et profiter du New Orleans Pelicans – San Antonio Spurs, à 2h dans la nuit de lundi…

Le plus flippant avec Anthony Davis, ce ne sont pas forcément ses performances monumentales, mais la sensation que rien ne pourrait l’empêcher de les rééditer soir après soir. Une régularité déjà effrayante pour nous, imaginez donc pour ceux qui lui font face réellement…