Ray Allen est un Hall of Famer : comment aurait-il pu en être autrement quand un mec est surnommé Jesus ?

Le 08 sept. 2018 à 19:27 par Clement PLB

Ray Allen
Source image : YouTube/OfficialHoophall

Ray Allen était sur son 31, tout en élégance, à l’image de son parrain, Reggie Miller. Un duo logique entre deux des meilleurs shooteurs de l’histoire, le maître accompagnant l’élève pour un beau et long discours, passant de sa jeunesse et ses idoles aux remerciements à sa famille, mais aussi un très beau message sur la valeur du travail.

Ray Allen fait partie de ces joueurs qui attirent la sympathie, par l’image qu’il a véhiculé au cours de sa carrière. Travailleur acharné, c’est en partie ce qui a fait de lui le shooteur du parking le plus prolifique de l’histoire, du haut de ses 2973 bombes en carrière. C’est d’ailleurs un aspect important du jeu qu’il a voulu faire passer au travers de son discours, un aspect primordial pour lui, qui devrait l’être pour tous ceux qui touchent du doigt le rêve de la NBA. Du travail, du travail et encore du travail, mettre du cœur à l’ouvrage, aimer cet acharnement afin toujours s’améliorer et rester au top. Et pour RayRay c’est la répétition des efforts qui est à la base de sa réussite, ce dont on ne doute pas trop vu que le mec est loué pour son éthique de travail partout où il est passé. Une belle source d’inspiration, même si on ne va pas se voiler la face : jouer en NBA ne relève pas que de la force de travail. Outre ce message, Jesus a bien sûr rendu un hommage appuyé à son mentor et parrain Reggie Miller, ancien roi du shoot du parking détrôné par son élève, qui le remercie pour tout ce qu’il lui a enseigné, ce que personne d’autre n’aurait pu faire. Deux modèles du jeu sans ballon qui se sont transmis leur savoir faire au travers des générations, avec l’accomplissement ultime pour celui qui prenait la relève, la relation entre les deux hommes est simplement aussi logique que magnifique. S’en suivront les traditionnels remerciements : coach, coéquipiers, notamment Paul Pierce et Kevin Garnett pour sa période Celtics, sans aucune mention – étonnant – de Rajon Rondo. LeBron James, Dwayne Wade et Chris Bosh ont aussi droit à leur petit mot. Et bien sûr la famille, extrêmement importante aux yeux du jeune retraité.

Jesus avait sa place bien au chaud qui l’attendait au Hall of Fame, il vient d’en prendre possession comme il se doit, comme il l’a toujours fait autour de sa carrière, avec classe et modestie. Un grand homme, un artificier à la tête bien faite qui inscrit avec mérite et pour toujours son nom parmi les plus grands.