Les Bucks n’ont pas prévu d’abandonner : victoire à Milwaukee, défense et énergie pour taper Boston

Le 21 avr. 2018 à 06:39 par Bastien Fontanieu

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Source image : @Bucks

De retour à Milwaukee après les deux premiers matchs joués à Boston, les Bucks ont su respecter un vrai plan de jeu et ainsi rouler sur des Celtics nettement moins talentueux : 2-1, la pression monte…

Peut-être était-ce écrit. Qu’il fallait une connerie comme celle énorme envoyée par Eric Bledsoe cette semaine pour que les troupes se réveillent. Qu’il fallait que John Henson se blesse pour que Thon Maker hérite de précieuses minutes et régale à distance comme en protection d’arceau. Qu’il fallait retourner à la maison pour enfin jouer, pendant 48 minutes, et montrer aux Celtics que cette série était loin d’être terminée. Peut-être qu’il fallait tout ça, ce qui ferait beaucoup, mais les Bucks prendront tout ce qui allait avec la victoire de cette nuit. Incapables de finir le business proprement lors du Game 1, tabassés par une équipe de Boston tout simplement plus collective au Game 2, les potes de Giannis affirmaient qu’ils allaient offrir leur meilleur visage devant leurs fans, mais il fallait joindre les actes aux paroles. Ce qu’on peut dire, c’est que ça n’a pas traîné. Infernaux en défense dès le premier quart, hyperactifs et boostés par un public qui voulait élever le niveau de leurs soldats préférés, les Bucks proposaient enfin ce foutu visage qu’on désirait tant voir depuis le début des Playoffs. C’est-à-dire ? Grosse défense avec des bras partout, jeu à rythme élevé, aucune pitié, et du hustle collectif dès que l’occasion se présente.

Oui, c’est dans ce registre complet que les joueurs de Milwaukee ont pu ouvrir leur compteur sur ces Playoffs 2018. Et, grande dose de satisfaction autour de cette petite note, ce n’est pas un Giannis stratosphérique qui a hissé les siens vers la gagne, loin de là. Discret, patient, polyvalent, menant par ses efforts et laissant ses copains en profiter, le Freak la jouait collectivement parlant et bien lui en prenant dans le contexte connu. Il aurait pu une nouvelle fois en mettre 30 voire 40, sauf que ce n’est pas ce dont les siens avaient besoin. Ce qu’il fallait, justement, c’était proposer tout l’inverse en laissant les espaces suffisants pour que les coéquipiers puissent s’exprimer. Des gars comme Thon Maker, rayonnant des deux côtés du terrain en appréciant l’absence de John Henson. Des gars comme Jabari Parker, idéal en sortie de banc pour dynamiter les défenses adverses. Des gars comme Tony Snell ou Malcolm Brogdon, moins productifs numériquement parlant mais si précieux dans les petites tâches qui font la différence. Embourbés jusqu’au cou à la fin des deux premiers matchs, les Bucks ont trouvé la parade et savent désormais quoi faire s’ils veulent retourner à Boston avec une série à égalité. Cela passera impérativement par une défense de fer, ce dont ils sont capables comme ils l’ont montré cette nuit. Maintenant viendra l’aspect mental, à surveiller de très près car dans la famille des teams qui se laissent aller après un bel, effort, la franchise du Wisconsin est le daron. Pour le moment, en tout cas, célébration car de match il n’y en a pas vraiment eu. Quinze points d’avance à la fin du premier quart, quasiment la trentaine à la pause, un petit run des visiteurs pour se donner une chance puis la finition locale avec Middleton et compagnie pour offrir un peu de bonheur aux fans du coin.

Oh qu’elle est loin d’être terminée, cette série entre Bucks et Celtics. Bien évidemment, il faudra confirmer cette belle victoire avec un doublé lors du Game 4, mais il y a de quoi être confiant aujourd’hui dans les rues de Milwaukee. La team a capté le message et le plan d’attaque, y’a plus qu’à comme dirait l’autre.

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