John Wall vs Isaiah Thomas : ce soir, le meilleur meneur de la Conférence Est doit poser ses bourses

Le 15 mai 2017 à 14:21 par Bastien Fontanieu

John Wall Isaiah Thomas
Source image : Montage Instagram / NBA LP

Game 7. Jeu sept. Deux mots, un match, des milliers de spectateurs dans l’arène et une seule équipe encore vivante à la fin du combat : qui de John Wall ou d’Isaiah Thomas sera le roi de cette soirée épique ?

Ce n’est pas qu’on préfère réduire une rencontre d’une telle importance à deux hommes seulement, mais la NBA a des lois qu’il faut respecter en permanence. Celle concernant chaque Game 7, en tout cas, ne peut être placée de côté. Lorsqu’une franchise se retrouve dans un tel match, un moment déterminant de la saison, ce n’est pas un joueur de banc qu’on attend avec impatience. Ce sont les leaders, les chefs, les commandants dont le poignet ne tremble pas et la confiance coule dans les veines. Ce lundi ? Bien des éléments rentreront en compte pour décider quelle équipe affrontera LeBron et ses Cavs au tour suivant. Bien des joueurs auront leur mot à dire, leur pierre à ajouter à l’édifice, afin de pousser sa franchise jusqu’en finale de conférence. Mais au milieu de cette belle petite baston proposée par les Celtics et les Wizards depuis deux semaines, deux All-Stars sont au premier plan. Ils sont déterminés, capables de tout, et jouent surtout au même poste. Oui, ce soir, c’est bien un rendez-vous au sommet qui aura lieu entre les deux meilleurs meneurs de la Conférence Est. Un qui peut écrire une immense page de votre carrière, qu’elle soit positive comme négative. Il suffit de se pencher sur un certain barbu texan, même sans le contexte d’un Game 7, pour voir que le paradis comme l’enfer peuvent être réservés aux plus grandes stars.

Il sera donc question de sérénité, de lucidité et de leadership, chez John Wall et Isaiah Thomas. Pour le meneur des Wizards, le tir héroïque de la dernière rencontre est encore dans toutes les têtes, mais il faudra proposer encore mieux dans un TD Garden plus hostile que jamais. Trop de précipitations, trop d’imprécisions, et Jean Mur sera cloué par la plèbe, avec cette étiquette de fabuleux joueur qui ne sait se contrôler. Injuste ? Oui, mais totalement prévisible, et fruit de la pression des Playoffs. Plus les tours avancent, plus les jugements deviennent intenses : perdre un Game 7 en étant peu efficace peut vous coller une image qui prend des années à s’enlever. Pour le lutin des Celtics, le contexte familial est connu mais IT a montré qu’il avait une folle détermination sous son bandeau noir. En difficulté sur les rencontres 3 à 5, il a su retrouver sa main chaude dans le Game 6 mais il sait aussi mieux que quiconque ce qui sera demandé de lui ce lundi. Certainement pas 53 points comme au Game 2, mais un carton offensif qui puisse installer ses coéquipiers dans un fauteuil confortable. Non pas qu’on puisse prédire des genoux tremblants chez Jae Crowder, Avery Bradley ou Marcus Smart, cependant la loi reste la même et Isaiah sait la place encore plus grande qu’il peut prendre dans l’histoire des Celtics, en dominant ce match. Wall d’un côté, Thomas de l’autre, des coéquipiers différents mais une pression partagée, celle de franchise players dont on attendra monts et merveilles sur ce Game 7.

Ils l’ont dit, chacun à leur manière. “Les légendes se créent dans ce type de match,” lâchait Isaiah Thomas en souriant. “Ce Game 7 est ma vie,” jurait John Wall après ses exploits du Game 6. Messieurs, le blabla est terminé, place aux actes cette nuit : que le meilleur meneur de la Conférence Est s’impose.


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