Markelle Fultz se voit déjà être appelé en premier à la Draft : “Aucun doute, j’ai assez travaillé pour ça”
Le 06 avr. 2017 à 22:41 par Benoît Carlier
Moins de trois mois avant la grand messe qui décide du sort de 60 jeunes basketteurs chaque année, tout le monde place ses pions pour attirer l’attention des franchises NBA. Pour Markelle Fultz, c’est déjà fait depuis longtemps. À le croire, la première place ne peut lui échapper le 22 juin prochain.
Grand favori de la plupart des mock drafts, la star des Huskies a d’ores et déjà fait savoir qu’il se déclarait éligible pour intégrer la NBA après seulement une année à la fac. Peu étonnant de la part du combo-guard qui a marché sur la concurrence toute la saison à l’inverse de son équipe auteure d’un vilain bilan de 9 victoires pour 22 défaites. Il n’y avait qu’un seul joueur incontournable à Washington cette saison mais il en a donné aux fans pour leur argent – ou leurs longues heures d’attentes devant la billetterie de la salle, on sait comment ça marche sur les campus américains. Avec 23,2 points, 5,9 assists, 5,7 rebonds, 1,6 interception et 1,2 contre de moyenne par match, Kelle était derrière les fourneaux, en salle et à la plonge en même temps. Pourtant esseulé, il a été un coéquipier exemplaire et n’a jamais fait preuve d’un égo surdimensionné. Mais l’enjeu a changé à quelques semaines de la Draft et Markelle Fultz n’a pas manqué les sorties très médiatisées de son concurrent au first pick, Lonzo Ball. Assez sûr de lui aussi, il s’est donc permis une petite mise au point sur la course pour succéder à Ben Simmons comme major de la promotion 2017 au micro de CSNPhilly.com.
“Ça ne fait aucun doute [que je serai top pick]. Je crois que je vais être n°1 de la Draft, je pense que j’ai assez travaillé pour ça.”
Si on reformule autrement, Lonzo Ball peut fanfaronner autant qu’il veut dans les médias, le Husky est conscient de sa valeur et ne se fait pas trop de souci quant à son ordre de passage pour aller serrer la main d’Adam Silver sur l’estrade dans quelques mois. Pour se mettre dans l’ambiance, le natif du Maryland s’est rendu à un match entre Philadelphie et les Nets ce mardi pour comparer son niveau aux pires franchises de la Ligue mais peut-être aussi afin de serrer quelques paluches et étudier sa compatibilité avec le jeu des Sixers. Une équipe où il se verrait d’ailleurs bien évoluer l’année prochaine.
“Je peux très bien me l’imaginer. Je pense que l’ambiance serait bonne, ce serait cool. J’aurais peut-être une chance de venir ici alors je voulais voir comment ça jouait et l’ambiance dans les tribunes. Je trouve qu’ils jouent bien ensemble, ils ont une bonne alchimie d’équipe et ils sont jeunes.”
Markelle Fultz à la mène, TLC et Ben Simmons sur les ailes, Dario Saric et Joel Embiid à l’intérieur. Un groupe qui ferait fureur en boîte de nuit mais aussi sur les parquets avec un peu de vécu commun et quelques années d’expérience tous ensemble. Encore faut-il que les Sixers récupèrent le first pick une deuxième année d’affilée. Bryan Colangelo peut éventuellement demander conseils aux Cavaliers, il paraît qu’ils détiendraient la formule pour collectionner les premiers choix de draft.
Qu’il atterrisse à Philadelphie ou pas, Markelle Fultz ne devrait pas tomber plus bas que la deuxième marche du podium. Le choix des franchises pourrait dépendre des workouts qu’il effectuera cet été ainsi que du Draft Combine à Chicago entre les 9 et 14 mai prochains dont on ne manquera pas une miette nous non plus.
Source texte : CSNPhilly.com