Boston s’impose en patron à Golden State, 99-86 : verrouillage des portes pour un réveil XXL

Le 09 mars 2017 à 07:27 par Bastien Fontanieu

Isaiah Thomas

En déplacement chez les Warriors, Boston a su retrouver son vrai jeu afin de s’imposer une deuxième fois dans l’Oracle Arena en moins d’un an : décidément, la maison verte adore Oakland (99-86) !

C’est peut-être ce qu’il pouvait leur arriver de mieux, finalement. En plein roadtrip, les soldats du Massachusetts avaient la tête entre les jambes et besoin de mettre deux doigts dans la prise plutôt que dans la partie arrière du pantalon. Une visite chez les Suns ? Défaite au buzzer. Une visite chez les Clippers ? Défaite avec la manière. Dans sa course pour le premier spot de la Conférence Est, Isaiah Thomas et ses copains avaient droit à un sale coup, ce qui provoquait la colère du meneur. Merde, on se reprend les gars. Une bonne attitude de leader et de compétiteur, qui tombait au meilleur moment puisque le challenge suivant était… de taille. Allez chez les Warriors, qui eux terminaient leur roadtrip et rentraient enfin à la maison, pour jouer leur premier match sans KD devant leur public sous ce nouveau format. Ambiance électrique, caméras d’ESPN en bord de terrain, tout était assemblé pour que ce match soit grandiose. Mais au final ? Le verrou de Boston fût trop solide pour Golden State et ses serruriers pourtant exceptionnels.

Un premier quart-temps offensif, notamment géré par un Klay Thompson qui était bien en jambes, puis la dégringolade, petit à petit. Un banc loin de pouvoir produire autant que désiré, un public laissé en silence devant aussi peu d’efficacité, les Splash Bros totalement esseulés dans leur galère pendant que Durant répondait aux journalistes, dure soirée pour les Warriors à domicile. Avec un terrible 6/30 à distance et 86 points au total, les hommes de Steve Kerr ont vécu la pire soirée offensive de leur saison, suivant parfaitement les 87 points scorés à Chicago il y a quelques jours. Mais plutôt que de parler que des Dubs, rendons à César ce qui lui appartient, et aux Celtics ce run dans le dernier quart-temps. Non, Boston n’a pas déroulé son basket pendant 48 minutes, c’est une vague tout-terrain qui a fait la différence, entre flèches de Jae Crowder, défense suffocante de la paire Smart-Bradley, quelques grigris d’Isaiah Thomas, du rebond offensif précieux d’Al Horford et les points d’Olynyk en sortie de banc. Le combo parfait, pour faire chuter les Dubs à la maison et relancer la machine verte, qui avait besoin de ce type de coup de fouet. Oui, Boston peut s’imposer dans n’importe quel stade, mais peut-être qu’il fallait deux vilaines défaites pour s’en rendre compte à nouveau. Et un an après la légendaire victoire d’Isaiah et ses potes à l’Oracle (2 avril 2016), c’est un nouveau succès des Celtics qui a été validé dans l’antre des Warriors.

Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour réveiller cette équipe ! Boston a eu un coup de mou, mais Brad Stevens n’a pas laissé cela traîner bien longtemps. Beau succès collectif à Golden State, terminus ce vendredi à Denver pour boucler un roadtrip des plus étranges.

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