Thug en chef, Pat Riley n’a pas le temps de niaiser : “Les joueurs viennent et partent, la franchise avance”

Le 09 sept. 2016 à 20:43 par Tarik

Pat Riley

Même après coup, nous sommes nombreux à avoir du mal à imaginer Dwyane Wade avec un autre jersey que celui de Miami. Ce n’est pas le cas de Pat Riley pour qui l’épisode appartient déjà au passé… Choquant ? Pas vraiment. Le gominé n’a jamais été réputé pour sa sensibilité.

Le training camp du Heat débutera dans deux semaines (avec un Justise Winslow gonflé à bloc) et il sera un peu particulier : ce sera le premier depuis 13 ans à se tenir sans Dwayne Wade. Une absence qui ne semble pas émouvoir des masses Pat Riley qui persiste à ne montrer que très peu de nostalgie à l’encontre de son ancien franchise player. Wade a décidé de partir ? Qu’il en soit ainsi c’est en substance la réaction de Riley aux questions incessantes et relatives au départ de Flash vers son Chicago natal. Interrogé par le South Beath Post, Riley répondait ainsi :

Pas d’excuses, pas de regrets – excepté pour un – pas de larmes. Bonne chance.

Nous avançons. Les joueurs viennent et partent, mais les franchises avancent.

Excepté pour un : même en levant le menton, Riley a du mal à se montrer totalement insensible à la tournure des choses. Si le patron du Heat avait posé le contrat qu’attendait le numéro 3 de Miami, rien ne dit que ce dernier aurait accepté et abandonné l’idée de faire son Coming home“. Cela lui aurait juste permis de n’avoir aucun, mais alors vraiment aucun, regret. Cette distance affichée, très courante chez le coach bagué à quatre reprises, pointe peut-être un peu de fatalisme. Nombre d’observateurs pensent en effet qu’un deal à la Kobe comme l’évoquait Wade n’aurait pas suffi à le retenir, et que l’arrière onze fois All-Star avait de toute façon prévu d’aller voir ailleurs après 13 ans de bons et loyaux services…

À peine arrivé à Chitown, Wade a dû faire face à un drame familial. Coté sportif, il évoluera dans un nouveau trio pour tenter de livrer des brouettes de regrets à son ancien mentor. Après ce qu’il a vécu, c’est tout le mal qu’on lui souhaite. Encore faut-il que Rajon “Je garde la balle 20 secondes par possession” Rondo lui laisse l’occasion de diriger l’attaque…

Source : Cbssports.com

Source image : fans.heat.nba.com