Atlanta bouffe du trèfle à la maison : 110 à 83, la réaction des Celtics est attendue au Garden

Le 27 avr. 2016 à 07:10 par Bastien Fontanieu

Atlanta

 

Après deux efforts plus que moyens dans le Massachusetts, les Hawks rentraient à la maison afin de remporter l’importantissime Game 5 devant leur public : mission accomplie, sans véritablement tourner autour du pot.

Le début de match des hommes de Mike Budenholzer ? Dégueulasse, tout simplement. Buttant sur une solide défense des Celtics qui souhaitait démarrer sa rencontre avec de lourdes intentions, les hôtes réaliseront leur pire quart-temps de la saison alors que le match est probablement… le plus important. Ambiance d’entrée, Al Horford est à 0/8 au tir, plus aucun mouvement de balle, et en face ça galope en prenant des tirs à distance. Pendant que les spectateurs venus à la Philips Arena prennent rendez-vous avec leur ophtalmo pour ce mercredi, le coach des Hawks pète un câble et menace ses troupes aux côtés de Kenny Atkinson : si personne ne veut se bouger le cul chez les starters, on va puiser dans le banc et croiser les doigts. Le genre d’équation qui marche avec l’entrée de Mike Scott, divin pour venir aider un duo Millsap-Horford en galère et surtout réveiller une rencontre mal démarrée. Mais le plus important dans ce début de rencontre, au-delà du multi-tatoué qui régale ? C’est dans l’écart créé par les Celtics, qui n’est malheureusement que de 10 points pour Brad Stevens. Maintenir Atlanta à de tels standards offensifs sans leur maintenir la tête sous l’eau, une réalité qui rattrapera rapidement les visiteurs, obligés de se prendre un run local dans la gueule. Teague, Korver, Schröder, soudainement les Hawks jouent au basket et ce qui était une petite avance disparaîtra en un claquement de doigts.

Mais si ce n’était qu’une histoire de petit run momentané…

Hélas, non. Dans une soirée qui déprimera considérablement la fanbase de Beantown, Boston n’a plus une seule goutte d’énergie dans son réservoir et les mauvais Celtics qui baissent les bras refont leur apparition. Eux qu’on n’avait plus vu depuis longtemps, eux qui manquent de leader et de gros talent offensif sont obligés de voir une avalanche leur tomber dessus, Atlanta marquant 74 points (!) sur les quart-temps 2 et 3 dont le record de la franchise rien que sur la sortie de vestiaire (42 points). Quand ce n’est pas Millsap à distance, c’est Korver. Et quand ce n’est pas Korver en défense, c’est Horford qui se réveille. Même Sefolosha rejoint la feuille, Kris Humphries trolle tout le monde et ce qui était un match serré devient une branlée. Bizarrement, car on n’avait pas vu cette situation depuis longtemps, les Celtics lâchent leur entraîneur et c’est même la cheville gauche qui lâche Isaiah Thomas. Soirée déprimante vous avez dit ? Le meneur rejoint le vestiaire en se faisant une légère entorse, de quoi ponctuer un mardi affreux pour les fans de la franchise aux 17 titres. Heureusement, gardons-le en tête, il y a ce Game 6 qui attend Evan Turner et ses potes ce jeudi, dans un TD Garden qui sera plus bouillant que jamais. Mais s’il y avait un signe d’inquiétant hier soir, c’était dans la fatigue générale de cette équipe. En espérant que cette mauvaise performance collective motive les troupes vertes et blanches, les Celtics devront regarder ce massacre une nouvelle fois et tenter de voir ce qui n’allait pas.

Les ajustements étaient là, Smart défendait sur tout le monde, Jerebko volait dans chaque coin, mais ce mardi les Hawks étaient tout simplement meilleurs. En meilleure forme, en meilleur spirit : dos au mur, Brad Stevens va devoir sortir un nouveau tour de magie s’il souhaite forcer un Game 7 à Atlanta. En est-il capable ? Oh que oui…

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Source image : HoopsHabbit


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