14 ans après, Charlotte goûte enfin à une victoire en Playoffs : le Heat est prévenu, rien n’est joué
Le 24 avr. 2016 à 03:40 par Yohan
C’était presque déjà le match de la dernière chance pour les Hornets et ils ont répondu présent. Tout comme le Heat était complètement absent et redescend sur Terre après deux matchs fous offensivement. Avec ce succès (96-80) Charlotte se donne le droit de rêver, on a bien dit rêver.
Le match commence un peu comme les deux premiers de la série. Tout tombe dedans côté Heat, et on se dit qu’on est reparti pour une démonstration offensive. Luol Deng rentre ses 4 premiers tirs du parking (19 points au total à 5/6 derrière l’arc) et Dragic rentre quelques jumpers. Mais cette fois Charlotte n’abdique pas et rend coup pour coup. Et pas dans un concours de shoot, mais plutôt en attaquant le cercle et Whiteside par la même occasion. Stratégie étrange mais qui fonctionne. Ils ont ciblé le grand Hassan comme s’il était faible défensivement puisqu’au premier quart-temps tous les ballons passent par Al Jefferson qui joue ses un contre un – avec réussite -, ou par Kemba, Lin et même Marvin Williams qui vont tout droit au panier. Les deux équipes sont au coudes à coudes et il y a 29-28 pour Charlotte à la fin du premier quart. La suite est plus laborieuse, les défenses se resserrent, l’adresse s’en va et on assiste à 12 minutes bien ternes. Lin fait le taff en sortant du banc, et c’est à peu près le seul à surnager. Le Heat retrouve une adresse terrestre, et Charlotte mène de 5 points à la pause.
Au retour des vestiaires Miami colle un 7-2 pour revenir à 53 partout, et on se dit qu’on va enfin assister à un match serré dans ces Playoffs cette série. Et bien non, subitement on éteint la lumière côté Heat, plus un shoot ne rentre, et en face Lin (18 points) et Kaminsky (15 points) s’occupent de détruire le Heat. Un duo Lin-Kaminsky qui marche sur le Heat en Playoffs, il fallait la trouver celle là. Un gros 18-0 plus tard, le match est plié et Wade et ses potes ne reviendront plus au score, ni même pour défendre. La fin sera un freestyle total, avec Deng en poste 5 notamment et on ne retiendra pas grand chose de ce dernier quart. Si ce n’est que Gerald Green est toujours en vie, et que Whiteside est toujours prêt a péter en plomb, surtout quand Zeller le taquine. Sans Nicolas Batum, les Hornets auront tout de même maintenu Miami à 80 points après en avoir encaissé 119 de moyenne sur les deux premières rencontres. Même avec une paire Al Jefferson-Kaminsky à l’intérieur le Heat a été contenu. Même avec un adresse générale à 38% le Heat a été battu. C’est sur que ça aide quand on ne perd que 4 ballons et qu’en face l’adresse retourne à la normale.
Après 14 ans d’attente, Charlotte goûte enfin à une victoire en Playoffs. En attendant le Game 4 dans cette même salle, Miami mène toujours 2 blowout à 1, mais avec ou sans Batum les joueurs de Clifford ne comptent pas abdiquer. Ça valait bien un petit câlin avec le boss !
Playing for Michael Jordan is probably pretty cool… pic.twitter.com/lC3tvrBiiu
— Dime Magazine (@DimeMag) April 24, 2016
Source image : Sam Sharpe-USA TODAY Sports via http://www.atthehive.com/