Retour gagnant pour Jimmy Butler : 24 points, 11 rebonds et 6 passes, merci Houston pour le footing !
Le 06 mars 2016 à 07:36 par Giovanni Marriette
On s’était levé en partie pour ça… et on n’a pas été déçu. Car quand on fait son retour à la compétition après un mois d’absence, quoi de mieux que de rattaquer avec une petite match-up pépouze face au Barbu de Houston…
Miracle de la vie, les Bulls étaient quasiment au complet la nuit dernière, ce qui ne devait franchement pas être arrivé depuis au moins l’année de naissance d’Andre Miller. Car si le retour de Jimmy Butler était bien évidemment la très bonne nouvelle de la soirée, on notait également le come-back de Nikola Mirotic dans le roster après 16 matchs manqués (7 points en 16 minutes pour lui hier). Un squad tellement au complet donc que Fred Hoiberg a pu enfin se lâcher et notamment faire ce que toute la communauté basket de Chicago attendait : foutre Tony Snell tout au bout du banc et l’oublier pour la soirée. Un roster des Bulls qui retrouve donc son ossature de départ (sans Joakim Noah bien sûr) avec Derrick Rose et Jimmy Butler sur le backcourt, le “thug banquier” Mike Dunleavy au poste 3 et la paire Gibson/Gasol à l’intérieur, plus Mirotic et le duo Doug McDermott/E’Twaun Moore qui retrouvait du coup son rôle de benchers incisifs plutôt que de devoir jouer les pompiers de service. En bref, Fred Hoiberg a enfin pu pianoter avec un véritable effectif, et le résultat s’en est en tout cas fait ressentir puisque les Bulls l’ont emporté 108 à 100 après avoir maîtrisé tout ou presque des 48 minutes.
Et puisqu’une bonne nouvelle arrive rarement seule, on note donc que Jimmy Butler a parfaitement géré son grand retour puisqu’il a rappelé rect-di à ses ouailles qu’il était bien le patron des Taureaux cette saison. 24 points, 11 rebonds et 6 passes, 6/13 au tir et 11/12 du point de penalty face à un James Harden qui ne l’a évidemment pas gêné le moins du monde, pas plus que ses collègues n’ont défendu d’ailleurs, voilà une reprise parfaite pour aborder une dernière ligne droite qui s’annonce physique pour des Bulls pour l’instant sortis de la course aux Playoffs mais qui pourront, sauf nouveau pépin, compter sur la quasi-totalité de l’effectif pour le dernier run avant la mi-avril. Avec 14 points et 8 rebonds à la mi-temps Jimmy avait déjà montré qu’il était un peu plus saignant qu’un steak de Mamadou Sakho et son agressivité dans l’attaque du cercle a dû faire souffler pas mal de monde dans les bureaux du United Center, de même que sa capacité à défendre la star adverse puisque Jimmy a tenu hier James Harden à 2/6 au tir lorsqu’il était chargé de sa surveillance rapprochée…
Côté Houston le constat est le même que bien souvent cette année, à savoir un James Harden leader avec 36 points et 8 passes mais 10/24 au tir, un Dwight Howard discret dans la peinture (8 points 12 rebonds) et un supporting cast bien calme pour espérer taper une équipe comme les Bulls quand elle joue bien au basket. L’étincelle viendra peut-être de Michael Beasley mais le dernier arrivé au Texas n’a eu que quatre petites minutes pour se montrer hier, suffisant tout de même pour prendre cinq tirs et n’en convertir qu’un seul. On rajoute aussi le petit 9/35 du parking qui vous fait vomir la cuite de la nuit et on obtient des Fusées qui n’ont finalement pas plus de garanties que les Bulls d’aller tâter de la balle orange en avril s’ils continuent sur le mode dilettante pendant le dernier mois.
Les Bulls fans sont en tout cas rassurés, Jimmy Buckets est là et bien là, et s’il n’aura pas tous les soirs des plots de chantier en face de lui, il a déjà prouvé qu’il était en jambes pour la suite du menu. Enfin des bonnes nouvelles dans l’Illinois, ça faisait longtemps tiens…
Source image de couverture : Twitter – @NBAcom
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