MVQui ? Les Warriors arrachent la victoire en prolongation : 109-105, juste imbattables…!
Le 02 mars 2016 à 07:37 par Bastien Fontanieu
Il n’y a rien à faire, rien. Même quand il leur manque des joueurs, même quand ils vont en prolongation, les champions en titre trouvent toujours un moyen de l’emporter : les Hawks se sont battus mais n’ont rien pu faire (109-105).
Que pouvaient-ils demander de plus ? Les hommes de Mike Budenholzer avaient aligné le plus d’étoiles existantes en leur direction, face à une équipe de Golden State qui proposait un basket bien moins fun que celui de ce weekend. Menés par un Andrew Bogut tout simplement parfait, les copains du bûcheron australien se sont retrouvés plus d’une fois dos au mur, mais les dieux du basket les ont une nouvelle fois sauvés. Sauf si on considère, bien sûr, que ce sont eux… les dieux du basket. Car on peut aisément commencer la liste et voir ce qui aurait dû leur imposer la défaite, plutôt que de valider cette 54ème victoire en saison régulière, nouveau succès à la maison qui les emmène à une dernière win du record de longévité détenu par les Bulls de 96 (avec 44 de suite). Premier absent, Stephen Curry, pour bien commencer. Deuxième absent, Andre Iguodala, pour bien enchaîner. Troisième absent, le tir extérieur de Klay (8/27 dont 6/16 à distance). Quatrième absent, la réussite au tir de tout le groupe (39%). Non, vraiment, que pouvaient-ils demander de plus, ces Hawks qui forçaient le match à aller en prolongation, en posant chaque système tout en surveillant les rotations défensives adverses, chacun y allant de sa petite initiative pour tenter de rentrer dans l’histoire ?
On a une petite idée, enfin une minuscule. Disons que si Draymond Green n’avait pas rentré le tir le plus Curry de la soirée, les choses auraient pu changer. Un public qui explose, et c’est normal ! Car sur cette action, c’était limite si le meneur téléguidait le tir de son coéquipier, assis sur le banc en costard. Un seul point d’avance, une action casse-croûte qui termine dans les mains de Bogut, le pivot relâche la balle où il peut et c’est Green qui la reçoit pour envoyer un ave maria exceptionnel au buzzer de l’horloge des 24. Pour environ 29 équipes de la Ligue, cette ogive divine n’a aucune chance de rentrer, mais avec les Warriors… splash. Le coup de massue est énorme, surtout de la part de Draymond qui n’avait pas réussi à rentrer une seule bille à Oklahoma City. Une fois ce tir rentré, les espoirs des Hawks sont pliés. Non, encore une fois, ce sera pas possible. Désolé mais battre ces Warriors sera réservé à quelqu’un d’autre, ou à quelque chose d’autre. Car on a du mal à trouver le prochain humain, voire la collection d’êtres de notre espèce, qui trouvera comment taper cette équipe sur 48 minutes. Atlanta a même réussi à en gratter 53, mais sans résultat. Victoire à l’arrache devant un public ravi de retrouver ses Warriors, eux qui peuvent désormais aborder tranquillement leur prochain match…
Le prochain match ? Disons qu’il aura lieu à l’Oracle, face à une équipe de basket qu’on connaît bien puisqu’on l’appelle le Thunder. Souvenirs d’un samedi d’anthologie, partie deux à venir sur nos écrans dans deux jours. On n’a pas hâte, on compte déjà chaque seconde.
C’mon, Draymond. https://t.co/XOVDXbW5x6
— BBALLBREAKDOWN (@bballbreakdown) 2 mars 2016
Source image : CBS Sports