Michael Beasley se fait plaiz : MVP de la saison en Chine, une balade à 32-13 de moyenne

Le 01 mars 2016 à 13:33 par Bastien Fontanieu

Alors qu’on le mentionnait récemment dans les joueurs potentiellement de retour chez l’Oncle Sam, le gaucher légendaire a ponctué sa belle saison en Asie avec un petit trophée : celui de MVP, Most Valuable Player et pas Meilleur Vendeur de Pochons.

Il y a quelques semaines, on avait déjà esquissé un premier sourire en voyant la bête nous claquer un match hors-norme au All-Star Game de la Chinese Basketball Association, quelques 63 points sans forcer face à des adversaires qui ne pouvaient pas y faire grand chose. Et forcément, dans notre camp, on souhaitait en voir un peu plus du côté de B-Easy, car son retour en NBA ferait notre plus grand bonheur. Une marche de plus vers le comeback tant attendu ? Cette fois-ci, c’est le titre de MVP qui lui a été remis avant une bonne grosse teuf à sa façon, après avoir roulé sur la concurrence chez les Shandong Golden Stars. Disons que Mike s’est amusé tout au long de sa campagne, en claquant 31.9 points, 13.2 rebonds, 3.8 passes et 1.3 contre par match, pépère. Sachant que la CBA délivre un titre de MVP pour un joueur international et un autre pour un produit local, Beasley s’est emparé du Graal tout en laissant Yi Jianlian -tiens tiens- récupérer l’autre. Pour l’anecdote, on notera que les Guangdong Southern Tigers du Chinois ont… sweepé la bande à Michael en Playoffs.

L’an passé, on avait déjà vu le phénomène jouer en Asie pour garder la forme et profiter de la vie en tant que star locale. Une première saison assez fun en Chine, terminée à la même période évidemment, ce qui lui avait notamment permis de prendre le premier avion en direction de Miami puisque le Heat l’avait recruté en fin de saison. Cette année, on retentera le même système avec l’espoir qu’une franchise tente l’aventure, mais difficile de savoir si son image de joueur traînant des pieds et enchaînant les conneries hors du terrain sera effacée de sitôt, car Beasley a marqué la NBA mais pas forcément de la meilleure façon. Trop d’arrestations, de dossiers, de coups de gueules, tout ça bien évidemment dû à sa jeunesse (il n’a que 27 ans aujourd’hui) mais rarement pardonné par des équipes souhaitant intégrer une arme sérieuse dans leur rotation en vue des Playoffs. Quoi qu’il en soit, on sera toujours derrière lui car le bonhomme est bien trop fun à regarder sur un parquet, mais aussi car une saison régulière sans faits divers incluant Michael Beasley, c’est comme Steph Curry du milieu de terrain : ça n’a pas de sens, mais c’est trop bon.

Gardons espoir et espérons que les meilleurs General Managers de la Ligue feront leur boulot dans les jours à venir. On va laisser R.C Buford et Pat Riley de côté, mais si Mitch Kupchak nous écoute…

Source image : Getty Images 


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