Moment ultime de respect entre Dirk Nowitzki et Kobe Byrant : l’histoire s’arrête le temps d’un vine

La nuit dernière, à 13 secondes du terme de ce Lakers – Mavericks d’une qualité toute relative, le score était à égalité 90 partout. On en était à 13- 12 pour Dallas sur ce dernier quart aussi pauvre offensivement que le footwork de Kendrick Perkins mais les Texans avaient la balle. Ils allaient pouvoir tenter de gagner cette rencontre sans grand enjeu pour les Angelinos mais importante pour les protégés de Mark Cuban dont l’objectif de Playoffs se précise de plus en plus. 

Et c’est très logiquement, que Rick Carlisle a mis en place un système dans lequel Dirk Nowitzki s’est retrouvé isolé au poste bas, ballon en main et Julius Randle dans le dos. L’Allemand s’est retourné, a posé un petit dribble pour se créer un peu d’espace et a envoyé un de ses fameux fadeaway… Ficelle ! 92 – 90 pour les Mavericks et à peine plus de deux secondes sur l’horloge. Mais surtout un pur moment de frissonnade pour les fans et les observateurs. Car dans la foulée de cet enième tir décisif, le grand Dirk a effectué les quelques petits pas en arrière qu’il lui faut pour retrouver son équilibre et est arrivé au niveau du banc des Lakers où un certain Kobe Bryant – en tenue de ville hier – était debout pour regarder l’action.

Et là, alors que le blondinet des Mavs venait vraisemblablement de tuer les siens, Kobe n’a pu retenir un petite tape sur les fesses du numéro 41 de Dallas. Une tape amicale que Dirk lui a instantanément rendu sur l’épaule avant de filer vers son camp car le match n’était pas fini. Mais l’espace d’une demi-seconde, le temps s’est arrêté sur ce geste mutuel entre deux immenses légendes de notre sport. Comme si Kobe avait voulu dire à Dirk : “Franchement bravo mec, quel shoot et quelle fabuleuse carrière” et que l’Allemand avait voulu lui répondre : “Et toi, tu en as mis tellement de ces shoots. Bonne retraite mec, tu l’as vraiment méritée…” Un geste qui en dit long sur le respect que les deux hommes ont l’un pour l’autre. Un geste simple qui se serait sûrement transformé en une accolade toute aussi chaleureuse que virile dans un autre contexte. Typiquement le genre d’instants auxquels nous n’aurons plus droit bientôt…

Tous deux nés en 1978, le Wunderkid et le Black Mamba – respectivement 6ème et 3ème scoreurs les plus prolifiques de l’histoire – sont au bout du chemin. Ils le savent et veulent profiter au maximum des ces derniers instants pour Kobe, et dernieres saisons pour Dirk…

Source image : NBA League Pass