Jimmy Butler en a marre des demi-molles de Fred Hoiberg : “Nous devons être coachés plus dur”
Le 20 déc. 2015 à 21:11 par Alexandre Martin
Les Bulls viennent d’encaisser deux défaites d’affilée. Tout d’abord vendredi à domicile au terme d’un thriller incroyable contre les Pistons puis, la nuit dernière au Madison Square Garden où les Taureaux ont subi la loi des Knicks. Tout cela n’a pas du tout plu au patron du troupeau, Jimmy Butler, et il l’a fait savoir de manière claire et directe. Tout le monde en prend pour son grade mais le meilleur (ou le pire) est tout de même réservé à son coach Fred Hoiberg.
Depuis le début de la saison, le swingman des Bulls prend son rôle de franchise player très à coeur aussi bien sur qu’en dehors des parquets. Sur le terrain, il assure des deux côtés et en dehors, il n’hésite pas à y aller de quelques petits coups de fouet dès qu’il n’est pas content du rendement général et vu que Chicago a bien du mal à trouver son rythme depuis la fin octobre, l’ami Jimmy a haussé le ton dans des propos rapporté par le Chicago Tribune :
Je crois en tous les gars de ce vestiaire mais je crois aussi que nous devrions probablement être coachés plus dur parfois. Je suis désolé, je connais Fred (Hoiberg), je sais que c’est plutôt un gars qui aime être en retrait et je le respecte vraiment pour ça mais quand les gars ne font pas ce qu’ils sont supposés faire tu dois leur rentrer dedans – moi inclus.
BIM ! Il n’y va pas avec le dos de la cuillère le Butler. D’autant plus qu’il rajoute :
Nous ne faisions pas ce que nous étions supposés faire – tout ce que nous avions écrit sur le tableau avant le match. Personne n’a parlé de ça. Je l’ai fait mais probablement pas assez. (Fred Hoiberg) doit tenir tout le monde pour responsable du joueur numéro 1 à tout le reste de l’équipe peu importe le nombre. Quand vous répondez présent et faites votre boulot, vous allez gagner des matchs.
Quand il parle de joueur numéro 1, on suppose que Butler parle de lui mais peut-être veut-il faire allusion à son grand ami Derrick ? Il faudrait pouvoir lui poser cette question (histoire de mettre un peu d’huile sur le feu bien sûr…). Toujours est-il qu’il est clair que ces Bulls ne sont pas impressionnants depuis le début de saison enfin pas souvent. Le roster est l’un des plus beaux de la ligue sur le papier. Il y a du talent dans tous les secteurs, de l’expérience et du mental. Il faut que l’équipe trouve son style, trouve de la régularité pour enfin se mettre véritablement en route.
Aujourd’hui, les Taureaux sont 5ème de l’Est. ce n’est probablement pas leur place mais il n’y a pas de quoi s’onquiéter tant que ça non plus car la conférence est très serrée cette année. Il n’y a que deux victoires d’écart entre les Pacers (deuxièmes) et les Knicks (onzièmes). Mais Butler est un gagneur et la situation actuelle ne lui convient absolument pas. Il tient vraiment à ce que son coach prenne les choses en main :
C’est à tout le monde de faire l’effort mais je pense que si ça vient de lui (Hoiberg) ce sera bien différent. C’est différent quand un joueur dit quelque chose à un autre et quand c’est le coach qui le fait. Je sais que cela ne lui ressemble pas mais parfois c’est ce dont nous avons besoin.
Une affirmation avec laquelle Joakim Noah – excellent la nuit dernière – n’est pas d’accord :
Est-ce que je pense que nous devrions être coachés plus durement ? Nan.
Bon et bien nos amis les Bulls ont visiblement du pain sur la planche sur les parquets mais également en dehors pour mettre tout le monde sur la même longueur d’onde. Jimmy Butler va devoir apprendre à composer avec tous ces paramètres s’il veut passer un cap en tant que leader…
Source : Chicago Tribune
Source image : si.com