Ian Mahinmi en mode Steve Nash face aux Bulls : hack dans le money-time, ficelle sur ficelle !

Dixième victoire sur les douze dernières rencontres dans la cuisine de Frank Vogel, et un dernier succès majeur face aux Bulss grâce à un sniper qu’on connaît assez bien : Chef Mahinmi (15 points et 9 rebonds), le genre de mec à ne pas faire chier dans le dernier quart.

Alors comme ça, vous voulez faire perdre les Pacers en mettant leur meilleur joueur sur la ligne des lancers ? Bonne leçon pour Fred Hoiberg et ses sbires, qui sont repartis de l’Indiana avec une vilaine défaite (104-92) après avoir été menés la majeure partie de la rencontre. On ne touche pas à Ian, certainement pas. Si bien évidemment la plupart des bisous et selfies ont été réservés pour Paul George, encore une fois brillantissime avec 33 points et 8 rebonds sur les hanches de Jimmy Butler, la fin de rencontre était bien fun à regarder, notamment pour le hack qui était réservé pour Mahinmi. On ne va pas se mentir, sur le papier l’affaire pouvait sentir bon car le compatriote tourne à un succulent 21% cette saison (!!), un hommage à DeAndre Jordan qui touche apparemment le pivot des Clippers puisqu’il n’a toujours pas lancé sa saison avec son équipe, mais ça c’est une autre affaire. De son côté donc, le frenchie a eu droit aux caresses des Bulls dans le money-time et c’est sans pression que Ian a commencé à enchaîner les ficelles, devant un public d’Indianapolis tellement in love qu’on aurait dit une séance de bombes signées Reggie Miller à quarante-cinq degrés. Vous vouliez l’afficher ? Vous avez obtenu l’inverse : 7/10, et ouais les gars. Un petit miracle qui permettra notamment aux hôtes de tenir devant le run de Derrick et Butler enfin adroits en fin de partie, verrouillant la victoire pour les Pacers.

C’est donc la dixième fois que Monta Ellis et ses copains hélicoptères repartent vainqueurs sur les douze dernières occasions, un mois de novembre impeccable après avoir réalisé un départ catastrophique en octobre (3 défaites en autant de rencontres), et largement de quoi donner de l’espoir aux fans ainsi qu’un large sourire après Thansgiving. Il faut dire qu’en tout début de saison, et même pendant le camp d’entraînement local, cette histoire de changement d’identité et de nouveau rythme de jeu rendait sceptique un paquet de monde, toujours attaché au trailer de deux-cent kilos que représentait Roy Hibbert et les mid-range de David West. Raquette plus petite, mais plus athlétique, ligne arrière plus offensive, mais plus rapide, une adaptation qui fût réalisée en une petite dizaine de jours et qui permet aux Pacers d’aborder sereinement leur régulière. Bien évidemment, on a quelques doutes concernant la possibilité de les voir rester sur le podium de l’Est jusqu’en avril, mais quand on voit le niveau actuel de Paul George, toutes les interrogations peuvent être envoyées en l’air. Car si Stephen Curry est aux fourneaux dans la Conférence Ouest, PG distribue les assiettes et les cartons de l’autre côté de la salle : sur les 5 derniers matchs, on est sur du 30.4 points, 7.6 rebonds et 4.6 passes à 51% au tir dont 55% du parking. Le genre de ligne qui fait mal, surtout quand l’équipe repart avec la victoire. N’est-ce pas James Harden !

Victoire, et belle victoire même pour ces Pacers et Ian Mahinmi, eux qui butaient à Chicago il y a quelques jours sur une dernière action mitigée. La revanche va aux hôtes, prochain rencard le 30 décembre dans l’Illinois. Si on peut boucler 2015 sur un autre festival de lancers pour Ian, on signe tout de suite.

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