50 points pour James Harden face à des Sixers… à deux doigts de braquer Houston : Kamoulox ?

Le 28 nov. 2015 à 06:11 par Giovanni Marriette

On a cherché, cherché et encore cherché tout la journée d’hier, à part Brandon Jennings personne ne voyait évidemment les Sixers s’imposer au Toyota Center cette nuit, malgré la chance de la franchise de Pennsylvanie d’avoir un sniper prénommé Robert. Et mine de rien, on a encore failli assister à un immense WTF du côté de Houston. Les Rockets peuvent remercier James Harden, on était à deux doigts de sortir le fusil pour la journée.

Une semaine après son intronisation à la tête des Rockets, Bernie Bickerstaff a bien failli connaître sa première désillusion de l’année face aux Sixers. Une équipe de Phila comme d’hab aussi décomplexée que désordonnée, qui voyait Jahlil Okafor être en tenue malgré ses soucis de la veille à Boston. Comme c’est le cas depuis quelques matchs, les hommes de Brett Brown auront donc emmerdé plus que de raison leur adversaire du soir, obligé de s’en remettre à son artificier barbu pour s’en sortir. Et même si Robert Covington était chaud comme une baraque à frite du Nord Pas de Calais (28 points à 7/12 dont 6/9 du parking, 7 rebonds, 5 passes, 8 (!) interceptions) et si les Sixers étaient encore à un tout petit point dans la dernière minute après une faute du Prix Nobel de l’intelligence Corey Brewer, c’est bien James Harden qui validera la victoire finale des Texans 116-114.

James Harden parlons-en : 50 points donc (season record et troisième pointe à 50 en carrière, première Fusée de l’histoire à monter trois fois à cette marque), 14/28 au tir dont 6/12 du centre ville, 16/20 aux LFS, 9 rebonds, 8 passes et… 9 ballon perdus. Une feuille de stats tellement grassouillette que la table a du changer de stylo à la mi-temps mais une perf nécessaire pour sortir les siens du pétrin honteux dans lequel ils s’étaient mis jusque-là puisque comme Jahlil et ses potes en ont pris l’habitude récemment (remember face au Heat notamment), ces derniers menaient encore de 6 points à quelques minutes du terme… Mais deux trois banderilles de “Ramesse” plus tard, ce sont bien les Rockets qui repartaient avec la win, une victoire juste obligatoire pour ne pas s’enfoncer au classement (6-10 ce matin) et surtout éviter la honte du siècle en perdant face à des joueurs dont ils ne connaissent même pas le nom pour certains. Merci donc à James Harden, qui nous démontre une fois de plus que quand il le désire, absolument personne dans la ligue n’est capable de l’arrêter, et sûrement pas d’ailleurs ce pauvre Bobby Covington qui aura pris le tarif pendant 40 minutes. Et même si à quelques kil’ de là un gamin nommé Curry nous sort juste ce genre de perf à peu près tous les deux jours, ça fait quand même du bien de voir la Barbe de retour.

Reste à confirmer cette embellie dimanche au Madison face à Kristaps et Melo alors que les Sixers iront pour leur part se faire fouetter du côté de Memphis.

Les highlights du barbu

Les stats du match

Rockets

source : nba.com

Sixers

source : nba.com

Source image : Twitter – @NBAcom


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