Preview 2015-16 : pourquoi cette saison va être grandiose

Le 20 oct. 2015 à 11:35 par David Carroz

preview

La reprise approche, la pré-saison ayant déjà mis fin à notre sevrage. L’abonnement au League Pass est payé, le stock de café remplit les placards et les boules Quies ont été distribuées aux voisins avec un mot d’avertissement placardé dans l’ascenseur :  “Veuillez par avance excuser le tapage nocturne des 8 prochains mois, la NBA reprend ses droits et j’ai un mot du Psy de TrashTalk qui indique que le seul traitement à ma folie basketballistique est de regarder au moins une rencontre par jour. Merci de votre compréhension.”

Maintenant, le décor est planté et c’est une saison exceptionnelle qui nous attend. Voici les raisons pour lesquelles vous ne pouvez pas passer à côté de l’année à venir pour la balle orange chez l’Oncle Sam. Comme on dirait sur une chaine basket : et vous, comment allez-vous l’aimer cette saison NBA ?

Parce que cela fait deux ans que LeBron James n’a remporté aucun titre individuel ou collectif et qu’il va débuter la saison sans Kyrie Irving à ses côtés. Mode cyborg, option destruction : ON.

Parce que ce dernier n’aura pas la tâche facile pour autant. Entre Stephen Curry, James Harden, Russell Westbrook, Anthony Davis et Blake Griffin, il va y avoir une belle concurrence pour le titre de MVP. A moins que Cameron Bairstow ne mette tout le monde d’accord.

Tiens, il n’y aurait pas un certain Kevin Durant aussi dans la liste ? “Durantula” est de retour après une saison quasi-blanche à cause de blessures et il a la dalle. Un dernier exercice en tant que lieutenant de Westbrook à OKC avant de s’envoler pour Washington Los Angeles Houston Miami New York (rayez les mentions inutiles)? Mode extra-terrestre, option conquête du monde  : ON.

preview saison 2015-16

Kevin Durant n’arrive pas à savoir quel costume lui sied le mieux au teint.
Montage : TrashTalk

On oublie aussi Paul George. S’il a repris en fin de saison dernière, il ne pouvait pas peser autant que par le passé pour les Pacers. Maintenant qu’il a retrouvé la forme et qu’il est le patron incontesté dans l’Indiana, il a de l’ambition. Mode monstre, option mutation poste 4 : ON.

Derrick Rose pour sa part, et pour la première fois depuis la saison 2011-2012, va enchainer des Playoffs et une saison régulière, le tout avec une préparation physique non tronquée. A un orbite près… Mode fragile, option poisse : ON.

Parce qu’entre les rubriques historiques et les nouvelles surprises, TrashTalk vous réserve encore une année riche en bons moments à partager.

Pour Tim Duncan, Manu Ginobili, Dirk Nowitzki, Vince Carter, Kobe Bryant, Kevin Garnett, … Les monstres sacrés du début des années 2000 vont nous quitter, profitons de leurs dernières sorties pour se rappeler tout ce qu’ils ont apporté au basket avant de verser une larme.

preveiw saison 2015-16

Saurez-vous retrouver ceux qui ont pris le plus cher en vieillissant ?
Montage : TrashTalk

Parce que la “Draft de la décennie” doit sérieusement se sortir les doigts après une première saison décevante. Surtout que les sophomores pourraient bien se voir voler la vedette par une cuvée de rookies qui s’est montrée excitante entre la Summer League et la pré-saison. Les “vieux” sont sur le départ, mais ça pousse sévère derrière.

Metta World Peace, Panda Friend, Ron Artest et Nick Young dans la même équipe, le tout dirigé par Byron Scott : amis dépressifs, voici votre came pour remonter la pente et retrouver la pêche.

Si cela ne vous suffit pas, Kendrick Perkins et JaVale McGee sont eux aussi présents au coup d’envoi de la saison. On attend par contre toujours le retour d’Andray Blatche.

Parce que l’équipe TrashTalk va aimer vous mettre la misère à sa Fantasy League. Venez donc nous chercher.

Le retour des rivalités ? Bon ce n’est pas encore Reggie Miller contre les Knicks ou les Bad Boys qui mettent des beignes aux Bulls, mais la température monte entre les Warriors et les Clippers, sachant que Ty Lawson tente aussi de rajouter un peu de pression pour la rencontre opposant les Dubs et les Rockets. Dommage que les Lakers soient pourris cette saison, parce qu’on aurait bien rajouter une petite bataille à Hollywood entre une “Trousse” et un “Black Mamba”. De l’autre côté du Mississippi, Joakim Noah ne compte toujours pas aller en vacances à Cleveland alors que LBJ se marre toujours lorsqu’il doit jouer Chicago en Playoffs. Ce qui vous imaginez bien, est très apprécié dans l’Illinois.

Rivalités ou pas, on souhaite un bon courage aux franchises qui seront qualifiées pour les Playoffs à l’Ouest. Pour information, elles bénéficient d’une offre spéciale : pour tout achat de kevlar, 5 mines anti-personnel offertes.

A l’Est, cela paraitra plus facile. Mais la finale de Conférence entre les Cavs et un Heat de nouveau sur le devant de la scène grâce à l’excellente intersaison réalisée par Pat Riley va en faire suer plus d’un. Heureusement, LeBron James a un bandeau pour éponger sa transpiration.

Le futur champion va tuer beaucoup d’équipes : cataclysme si LeBron ne gagne pas, explosion des Bulls s’ils ne sont pas champions, idem pour les Grizzlies, retraite pour les Spurs (avec ou sans titre ?), McHale qui dégage des Rockets à moins d’aller en finale, Chris Paul catalogué définitivement comme loser et pétage de plomb en règle aux Clippers en cas d’échec et on ne parle même pas du bordel à venir à OKC… Soit 6 contenders avec une pression énorme et qui ne peuvent plus perdre. Et que dire si Golden State échoue dans sa conquête de back-to-back ? Alors attention au séisme.

preview saison 2015-16

L’état des contenders qui n’arriveront pas au moins en Finale.
Source : entropymag.org

D’autres franchises ne risquent pas d’être enterrées si tôt car bien trop jeunes. Les Wolves et le Magic sont toujours puceaux et les Bucks n’ont connu qu’un flirt, mais on a hâte de les voir passer à l’acte.

Les rumeurs sur la free agency de Kevin Durant vont rythmer la saison. Mais moins que la mise en place par Phil Jackson du blockbuster trade qui enverra finalement Melo à Houston en février.

Du côté des Français, on attend la renaissance de Tony, l’explosion de Joffrey, la naturalisation de Joakim, les débuts de Damien, le régime de Boris, le champagne d’Evan, les selfies de Kevin avec Spike, le monosourcil d’Ajinça, la mue en leader de Nicolas et le titre de Defensive Player Of the Year de Rudy. Et si en plus le “Yak” peut trouver un spot pour tourner les serviettes à Memphis, on prend aussi pour le principe. Et puis mettez nous un retour de Mike, il nous fait bien rire. Quoi, on a oublié Axel ?

Parce que chaque week-end, on vous offrira votre dose de live pour kiffer ensemble.

Source image : www.youtube.com


Tags : NBA, Preview