Dario Saric voudrait rejoindre les Sixers l’été prochain : Sam Hinkie n’est pas pressé
Le 25 août 2015 à 16:57 par Anthony
Sélectionné en 12ème position lors de la Draft 2014 par le Magic d’Orlando, Dario Saric fut aussitôt échangé aux Sixers. À l’instar de Ricky Rubio avant lui, il avait alors préféré continuer de faire ses gammes sur le Vieux Continent avant de réaliser le grand saut.
Il avait d’ailleurs paraphé un contrat de 3 ans avec l’Anadolu Efes Istanbul, juste avant sa Draft, pour continuer de développer son jeu. S’il n’évoluera toujours pas en NBA cette saison, tout porte à croire qu’il sera présent au training camp de Philadelphie l’année prochaine. C’est en tout cas ce que laisse imaginer son interview avec un journal croate :
L’été prochain, je vais enfin aller où je veux : dans la plus grande ligue de basket-ball du monde, la NBA. Il est impératif pour moi de faire une année supplémentaire avec Efes avant de rejoindre les États-Unis. Nous avons essayé de le faire cette année, mais comme Efes m’a demandé de rester et me considère comme un cadre de l’équipe, j’étais obligé de rester. Je vais donc continuer ici, et m’améliorer encore.
Contractuellement parlant, si Saric signe l’été prochain pour rejoindre les Sixers, il sera considéré comme un rookie et donc toujours encadré par la grille que l’on appelle rookie salary scale. Cela signifie qu’il aura un contrat de 10,7 millions de dollars sur 4 ans, dont 4,7 millions garantis. En revanche, s’il décide d’attendre une année supplémentaire il pourrait négocier un contrat plus important, d’autant plus qu’entre-temps le salary cap aura explosé suite à la renégociation des droits télé. En effet, les joueurs choisis durant le premier tour de la Draft qui signent leur contrat trois après avoir été sélectionné, ne sont plus limités par le salary scale. Si son envie d’évoluer de l’autre côté de l’Atlantique semble forte, on attendra tout de même de le voir examiner les différentes possibilités financières, dont celles qui impliqueraient de retarder encore un peu son arrivée sur les terres de l’Oncle Sam. Quoi qu’on en dise, le pognon, ça compte en NBA.
Mais une chose est certaine, une fois que ce bon Dario aura pris son avion, il devrait tout de suite avoir un impact dans le jeu des Sixers. Le Croate était l’un des prospects les plus prometteurs de la cuvée 2014. Il a d’ailleurs été élu meilleur jeune joueur européen de cette même année en janvier dernier. De quoi ravir le staff de Philadelphie, qui doit être impatient de se mettre au croate. Mais en accord avec celui-ci, leur plan était de le laisser évoluer en Europe pendant au moins deux ans, afin de le laisser se développer tranquillement. Ailier-fort de 209 centimètres, le Croate a participé au Mondial 2014 avec sa séléction et a réalisé un tournoi impressionnant, avec une moyenne de 11,7 points à 50% de réussite aux tirs et 6,7 rebonds, le tout en 26 minutes par rencontre. Et en 38 matches avec Efes – dont 28 en tant que titulaire – il a proposé des stats similaires, avec 10,9 points et 6,7 rebonds de moyenne.
Avec 34% de réussite derrière l’arc, Dario Saric peut être considéré comme un ailier voire un stretch-four très mobile et il a clairement sa place au sein d’un roster NBA. Reste à savoir quand il décidera de faire le grand saut au-dessus de l’Atlantique. Plutôt été 2016 ou 2017 ? En tout cas, le secteur intérieur des Sixers risque d’être blindé quand Dario fera son entrée officielle dans le vestiaire.
Source : probasketballtalk
Source image : barstoolsports.com